Une banque postale à la rescousse du Canada et des États-Unis English
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Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes04 juin, 2014, 13:00 ET
04 juin, 2014, 13:00 ET
OTTAWA, le 4 juin 2014 /CNW/ - Une étude sur les banques et les sociétés de prêts sur salaire réalisée au Canada et aux États-Unis démontre la nécessité d'une banque postale, en particulier dans les régions où les bureaux de poste sont nombreux, mais où les succursales bancaires se font rares. Présentée lors de la 22e conférence de l'université Rutgers sur l'économie de la poste et de la livraison, l'étude soutient que le rétablissement, au 21e siècle, d'une banque postale permettrait à la fois de renforcer les bureaux de poste, de créer des emplois et d'offrir des services financiers dont la population a grand besoin.
« Pourquoi obliger les gens à faire affaire avec des prêteurs sur salaire et des prêteurs sur gages alors qu'il existe une meilleure solution? », demande Denis Lemelin, président national du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). Le Syndicat mène une campagne en faveur de la mise sur pied d'une banque postale.
Les États-Unis et le Canada ont déjà eu une banque postale rentable. D'autres pays, dont l'Italie, la France, la Suisse et la Nouvelle-Zélande, sont dotés d'une banque postale profitable. L'entente conclue récemment entre le gouvernement fédéral et les grandes banques canadiennes pour offrir des comptes bancaires à faibles coûts vient donner raison aux conclusions de l'étude selon lesquelles il existe un besoin criant de services bancaires qui soient accessibles et abordables.
À l'heure actuelle, le Canada compte parmi les pays où les frais bancaires sont les plus élevés. Résultat : les grandes banques du pays engrangent des profits faramineux, lesquels se sont élevés, l'an passé, à 29,4 milliards $.
Toutefois, en région rurale, trouver une succursale de ces grandes banques peut s'avérer difficile. À preuve, de 1993 à 2003, Terre-Neuve-et-Labrador a perdu 23 % de ses succursales bancaires, ce qui a créé un « désert bancaire ». À l'heure actuelle, 235 collectivités de cette province comptent un bureau de poste, mais aucune succursale bancaire.
Dans la région formée du Grand Toronto et d'Hamilton, les prêteurs sur salaire sont pratiquement aussi nombreux que les succursales bancaires. Ils offrent aux personnes à faible revenu qui sont exclues des services financiers courants des services de prêt et d'encaissement de chèques à des taux usuraires.
Il n'y a pas longtemps, Postes Canada a mené sa propre étude sur la prestation de services bancaires, mais elle refuse de la rendre publique. Toutefois, la mise sur pied d'une banque postale est une idée qui semble plaire à la population, car selon un sondage mené en avril dernier, 64 % des répondants ont déclaré soutenir l'expansion des services rémunérateurs de Postes Canada, dont le paiement de factures ainsi que les services bancaires et assurantiels.
Bas de vignette : "Terre-Neuve-et-Labrador - ¨Points de vente de Postes Canada (Groupe CNW/Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140604_C8438_PHOTO_FR_41087.jpg
Bas de vignette : "Terre-Neuve-et-Labrador - Succursales des six grandes banques (Groupe CNW/Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140604_C8438_PHOTO_FR_41086.jpg
SOURCE : Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes
Aalya Ahmad ou Kevin Matthews, service des communications du STTP, 613-327-1177 ou 613-293-5407, ou www.SauvonsPostesCanada.ca.
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