Une compensation financière pour le 4e stage en enseignement : une mesure
juste, équitable et valorisante!
MONTRÉAL, le 4 oct. /CNW Telbec/ - Cette année, la Journée mondiale des enseignants met en lumière la pénurie d'enseignants dans le monde. Au Québec pour l'année 2009-2010, il manque 500 étudiantes et étudiants dans les Facultés d'éducation au Québec. Depuis 3 ans déjà, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) réclame que le 4e stage de la formation des futures enseignantes - car elles sont fortement majoritaires dans les facultés d'éducation - soit compensé financièrement afin de reconnaître la tâche effectuée et l'importance de la formation pratique à l'enseignement. "Il est plus que temps que le travail effectué pendant le 4e stage soit reconnu et valorisé, car la valorisation de la profession enseignante passe tout d'abord par une valorisation de la formation à l'enseignement. Cette reconnaissance est la première mesure à mettre en place afin de combler la pénurie d'enseignants", a indiqué Jean Grégoire, président de la FEUQ.
En effet, lors de leur 4e année de formation, les futures enseignantes passent entre 8 à 12 semaines à enseigner assumant une tâche complète de travail d'un enseignant. N'ayant aucune compensation financière pendant leur stage, ne pouvant travailler, car "travaillant" déjà à la préparation des cours, à l'enseignement et à la correction des travaux, les stagiaires sont soumises à une pression financière accrue. "On leur demande de faire un baccalauréat de 4 ans durant lequel elles vont passer plus de 700 heures en stage. Pendant leur 4e stage, on leur demande de perdre plus de 2000 $ en revenus, car elles ne peuvent pas travailler. Et en plus, on leur demande de payer les frais de scolarités associés au 4e stage, ce qui peut représenter plus de
Le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport a créé au début de l'année une table de concertation afin de travailler sur les problèmes inhérents aux stages en éducation, table qui devait remettre un rapport à l'automne. Or, depuis juin, la table ne s'est pas réunie. "Il est plus que temps que la table reprenne ses travaux, car il faut rapidement mettre en place des mesures afin d'attirer des candidats et des candidates dans les facultés d'éducation. Sinon, nous nous retrouverons avec encore plus de remplaçants dans nos écoles qui n'ont pas de brevet d'enseignement, donc qui n'ont pas de formation pour enseigner", a terminé Jean Grégoire.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 16 associations membres et forte de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeune au Québec. www.feuq.qc.ca
Renseignements: Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau: (514) 396-3380, Cell.: (514) 609-3380
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