Une croissance historique de l'offre de logements locatifs fait augmenter le taux d'inoccupation au Canada English
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Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL)17 déc, 2024, 10:00 ET
OTTAWA, ON, le 17 déc. 2024 /CNW/ - Les conditions du marché locatif demeurent tendues dans la plupart des principaux marchés au Canada. L'offre d'appartements destinés à la location a tout de même augmenté de 4,1 %, la plus forte hausse enregistrée depuis plus de 30 ans. Par conséquent, le taux d'inoccupation national est passé de 1,5 % en 2023 à 2,2 % en 2024. Il s'agit de l'une des principales constatations du dernier Rapport sur le marché locatif (RML) publié par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
De plus, la croissance du loyer moyen des appartements de 2 chambres a considérablement ralenti en 2024. Elle s'est chiffrée à 5,4 %, en baisse par rapport au taux record de 8 % atteint en 2023. Cependant, les loyers des logements ayant changé de locataires ont augmenté de 23,5 % en 2024, sans changement par rapport à 2023.
Le marché des copropriétés offertes en location, est aussi demeuré serré en 2024. Pour l'ensemble des 17 régions métropolitaines de recensement (RMR) visées par l'enquête de la SCHL, le taux d'inoccupation moyen des copropriétés offertes en location était de 0,9 % en 2024. Ce taux est le même qu'en 2023, mais il est en baisse par rapport à 1,6 % en 2022. Le loyer moyen des logements de 2 chambres est passé de 2 049 $ en 2023 à 2 173 $ en 2024.
Vous pouvez consulter le Rapport sur le marché locatif sur le site Web de la SCHL.
Citation :
« Au Canada, l'abordabilité demeure un défi sur le marché locatif, en particulier pour les nouveaux locataires. Les loyers des logements qui ont changé de locataires ont fortement augmenté, ce qui a limité la mobilité des locataires en place et complexifié l'accès au marché pour les locataires potentiels, a déclaré Tania Bourassa-Ochoa, économiste en chef adjointe à la SCHL. Cependant, la croissance record de l'offre locative a contribué à ralentir la croissance des loyers moyens et à rapprocher les taux d'inoccupation de la moyenne historique. Ceci illustre le rôle crucial de l'augmentation de l'offre pour améliorer l'abordabilité du logement. »
Faits saillants du rapport :
- Toronto a connu la plus faible croissance des loyers parmi les grandes RMR. Elle était de seulement 2,7 %, en baisse par rapport à 8,8 % en 2023. Cette croissance modeste découle de deux facteurs : les taux d'inoccupation ont augmenté et le taux de roulement, encore en baisse en 2024, était le plus faible des grandes RMR. Compte tenu de la hausse sans précédent de l'offre de logements locatifs, les propriétaires-bailleurs ont surtout cherché à conserver leurs locataires. Ils ont donc augmenté les loyers avec prudence.
- À Montréal, les achèvements d'appartements locatifs étaient encore parmi les plus élevés jamais enregistrés, ce qui a fait monter les taux d'inoccupation. À Vancouver, l'offre de logements locatifs a augmenté plus lentement qu'au cours des deux années précédentes, mais elle est toujours au-dessus des taux historiques. Toutefois, dans ces deux marchés, la croissance des loyers n'a pas ralenti autant qu'à Toronto en raison de la demande constamment élevée.
- La croissance des loyers à Calgary a considérablement ralenti en 2024, mais elle a tout de même dépassé celle de tous les autres grands centres urbains. Cette situation est causée par la forte demande de logements locatifs, qui est alimentée par la croissance démographique liée à la migration et la stabilité des conditions économiques, et ce, malgré la hausse du chômage.
- À Halifax, la forte augmentation de l'offre de logements locatifs et le ralentissement de la croissance démographique ont diminué la pression sur le marché locatif. Par conséquent, le taux d'inoccupation a beaucoup augmenté cette année, pour s'établir à 2,1 %. Parallèlement, la croissance du loyer moyen a connu la plus forte baisse d'une année à l'autre parmi les principaux marchés, passant de 11 % en 2023 à 3,8 % en 2024.
- Ottawa et Edmonton se distinguent des autres grands marchés par une légère accélération de la croissance des loyers en 2024, principalement due à des augmentations de loyer plus importantes pour les nouveaux locataires après roulement et pour les unités nouvellement achevées entrant sur le marché.
Liens connexes :
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SOURCE Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL)
Renseignements sur ce communiqué : Relations avec les médias, SCHL, [email protected]
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