Une décision de l'ONÉ accorde la priorité aux besoins énergétiques des États-Unis, selon un syndicat English
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SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER15 juil, 2013, 11:04 ET
OTTAWA, le 15 juill. 2013 /CNW/ - Le plus grand syndicat des travailleurs de l'énergie au Canada est très déçu que l'Office national de l'énergie (ONÉ) ait rejeté une demande de la dernière raffinerie en opération sur la côte ouest du Canada qui voulait obtenir le statut de « destination prioritaire » pour les expéditions de pétrole brut de l'Alberta.
« La décision de l'ONÉ va permettre que le pétrole canadien soit acheminé aux États-Unis alors qu'une raffinerie canadienne manque cruellement d'approvisionnement », a déclaré Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
La compagnie Chevron a demandé à l'ONÉ que sa raffinerie de Burnaby soit désignée comme destination prioritaire afin qu'elle ait suffisamment de pétrole brut pour assurer ses opérations. La compagnie tente de répondre à ses besoins d'approvisionnement en s'assurant d'obtenir un accès prioritaire au pétrole acheminé par le pipeline TransMountain du nord de la Colombie-Britannique et de l'Alberta. La raffinerie de Chevron à Burnaby manque de pétrole à traiter en raison de l'augmentation des exportations directes vers plusieurs raffineries de l'État de Washington qui utilise sa grande taille pour faire de la surenchère de sa capacité pipelinière.
« La décision de l'ONÉ va autoriser à de grandes raffineries américaines de continuer à déjouer le système aux dépens d'une raffinerie canadienne qui compte sur le pipeline comme première source d'approvisionnement depuis 60 ans », a affirmé Dave Coles.
« Le rejet de la demande de Chevron par l'ONÉ d'obtenir un accès prioritaire aux flux du pipeline met à risque 250 emplois du secteur canadien du raffinage à valeur ajoutée », a ajouté Dave Coles.
« L'ONÉ a créé une distorsion des conditions du marché aux préjudices de la seule raffinerie canadienne recevant du pétrole du pipeline TransMountain », a déclaré Dave Coles. « Mais ce qui est pire encore, c'est que l'ONÉ a exacerbé les problèmes de la raffinerie de Burnaby lorsqu'elle a autorisé auparavant au pipeline TransMountain de siphonner une part encore plus grande des flux du pipeline pour l'exportation. »
« L'ONÉ n'a pas été en mesure de protéger l'intérêt du public et de garantir la sécurité énergétique du Canada », a affirmé Dave Coles.
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier représente 35 000 membres employés dans les secteurs de l'extraction pétrolière et gazière, du transport, du raffinage et de la conversion dans les secteurs de la pétrochimie et des plastiques, parmi un total de 110 000 membres.
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
Dave Coles, président national, 613 299-5628, [email protected]
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