Une décision du CRTC met en péril les nouvelles locales, affirme le SCEP English
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Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier18 juil, 2012, 14:09 ET
OTTAWA, le 18 juill. 2012 /CNW/ - En mettant fin au Fonds d'amélioration de la programmation locale (FAPL), le CRTC a lâchement cédé aux barons des plus grands médias canadiens et mis en péril l'accès des Canadiens aux nouvelles locales et aux informations de grande qualité, affirme le plus grand syndicat des médias au pays. Dans un énoncé de politique, une majorité de commissaires non élus du CRTC ont voté pour mettre un terme au FAPL en août 2014.
« En mettant fin au FAPL, le CRTC a ignoré non seulement le rôle essentiel du Fonds dans le maintien et le renforcement des nouvelles locales partout au pays, mais aussi la menace des principaux radiodiffuseurs de fermer encore plus de stations de télévision », a déclaré Peter Murdoch, vice-président Médias au Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. En avril, Bell et Shaw avaient dit au Conseil que 17 de leurs stations de télévision n'étaient pas rentables sans le FAPL. « Puisque le CRTC a ignoré des demandes répétées de rendre obligatoire la diffusion de nouvelles locales à la télévision, cette décision va entraîner des pertes d'emploi et des menaces continues de fermetures de stations de télévision », a ajouté Peter Murdoch.
Le SCEP souligne que les seules données que le CRTC a utilisées pour soutenir cette décision proviennent des principales entreprises canadiennes de câblodistribution ou de distribution par satellite, et non des citoyens que le CRTC est supposé servir. Plus de 1 300 individus, syndicats, associations et entreprises ont déposé des mémoires au sujet du FAPL, principalement pour appuyer le Fonds et les nouvelles locales, mais la politique du CRTC cite Rogers, Bell et Shaw à quinze reprises.
« L'obsession de Stephen Harper quant à l'absence de règlements signifie que des entreprises de câblodistribution valant des milliards de dollars ont encore une fois pris le dessus sur les intérêts des Canadiens, qui ont largement exprimé leur appui pour les nouvelles locales télévisuelles », a déclaré Peter Murdoch. La décision du CRTC d'ignorer les Canadiens en faveur des intérêts des grandes entreprises exige une enquête publique indépendante afin de déterminer si le CRTC sert les Canadiens et leurs communautés.
Peter Murdoch, vice-président Médias, 905-516-5720
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