Une délégation asiatique anti-amiante en visite au Québec : Une croisade bien
connue même si elle vient de loin…
ASBESTOS, QC, le 7 déc. /CNW Telbec/ - Le mouvement Pro Chrysotile n'en revient tout simplement pas de voir les efforts considérables déployés par les anti-amiante pour empêcher l'ouverture de la mine de chrysotile Jeffrey à Asbestos. Non contents d'avoir pontifié récemment du haut de leur « savoir très médical » devant les représentants de la Conférence régionale des élus de l'Estrie, sans jamais faire l'indispensable distinction entre les fibres (chrysotile vs amphiboles) et leur niveau de dangerosité, les activistes en faveur d'un bannissement du chrysotile, avec à leur tête des militants médicaux et l'Institut Rideau, continuent leur spectacle médiatique, avec cette fois une délégation asiatique.
Comme l'a déclaré le porte-parole du Mouvement Pro Chrysotile, M. Serge Boislard : « L'acharnement maladif de certains militants du lobby au Canada et au Québec contre le chrysotile atteint des sommets inégalés. N'ayant aucun argument nouveau fondé sur la science à faire connaître, ils préfèrent jouer sur les émotions et les perceptions par la plus large action médiatique possible, profitant d'une ouverture manifeste de certains médias à leur cause. »
Le Mouvement Pro Chrysotile a tenu à rappeler que l'élimination de la production de chrysotile canadien n'aura aucun impact sur la consommation mondiale, ni sur celle des pays asiatiques et des nombreux autres pays utilisateurs. Cette fibre est essentielle à la construction d'infrastructures sanitaires indispensables au développement de ces pays. Le Canada fournit moins de 10 % du chrysotile utilisé dans le monde. S'il cessait demain d'en produire, la Russie, le Kazakhstan, le Brésil prendraient le relais.
Pourquoi alors ces activistes s'acharnent-ils à empêcher l'ouverture de la mine d'Asbestos ? De toute évidence, il s'agit de faire basculer le Canada, un pays crédible et responsable en matière de santé et de sécurité dans le camp des pays ayant banni. Cela est d'autant plus aberrant que le Canada et le Québec agissent comme des chefs de file de l'utilisation sécuritaire et responsable du chrysotile depuis 25 ans et qu'ils fournissent leur expertise en la matière à de nombreux pays consommateurs. Plus que la « bonne conscience » en matière d'utilisation sécuritaire et responsable, le Canada joue pleinement son rôle d'information, de sensibilisation et de formation. « Pourquoi la délégation asiatique, au lieu de s'ingérer dans un débat interne sur le développement des ressources naturelles au Québec, ne demande-t-elle pas aux autorités politiques de chacun de leurs pays respectifs d'adopter et de faire appliquer des mesures d'utilisation sécuritaire strictes non seulement du chrysotile, mais de toutes les fibres et produits de remplacement, dont l'innocuité n'a pas été démontrée? s'est interrogé M. Boislard. Il est facile de faire la leçon aux autres et de se poser en victimes plutôt que de s'occuper de ce qui se passe dans son propre pays. Cependant, il serait plus responsable de regarder lucidement les preuves scientifiques à la disposition de la communauté internationale, d'utiliser de façon contrôlée un produit certes dangereux, mais dont il a été prouvé qu'il est possible de l'utiliser de façon sécuritaire et surtout d'exiger les études nécessaires afin de démontrer l'innocuité des substances, fibres et produits de remplacement et d'en exiger aussi le contrôle en milieu de travail. »
Réitérant son appui au projet de mine souterraine de Mine Jeffrey, le Mouvement Pro Chrysotile invite la délégation asiatique à prendre connaissance des études qui démontrent clairement la différence entre le chrysotile et les amphiboles, entre leur biopersistance respective et entre les risques pour la santé qui y sont associés. « Ce débat en est un scientifique qui n'a rien à gagner de sorties sensationnalistes dont d'ailleurs la science se tient généralement loin », a conclu M. Boislard.
Dans un autre ordre d'idées, le Mouvement Pro Chrysotile s'est aussi questionné à savoir qui paye la facture pour cette croisade internationale anti-amiante.
Renseignements:
Source : Mouvement Pro Chrysotile
Pour renseignements : Serge Boislard (819) 879-5558
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