Une deuxième cohorte de Polytechnique Montréal participe au programme de dépistage des entrées de service d'eau en plomb
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Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif16 mars, 2017, 12:43 ET
MONTRÉAL, le 16 mars 2017 /CNW Telbec/ - Le maire Denis Coderre et la responsable des infrastructures de l’eau au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Chantal Rouleau, sont fiers d’annoncer le renouvellement du partenariat entre Polytechnique Montréal et la Ville dans le cadre de la campagne de dépistage des entrées de service en plomb pour l'année 2017. Cette convention de partenariat représente un investissement de 365 000 $ et permettra à 26 stagiaires d’acquérir une expérience de travail en lien avec leur domaine d’étude.
« Montréal est reconnue comme l’un des chefs de file en matière de recherche et développement dans le dossier de la présence de conduites en plomb. Ce statut de leader est notamment dû au partenariat universitaire établit de longue date entre la Ville et Polytechnique. Nous tenons à saluer l’apport de ces jeunes universitaires à l’avancement des connaissances de la métropole sur la présence de canalisations de plomb sur notre territoire », a affirmé le maire Coderre.
Au cours de l’été et de l’automne 2017, pour une durée totale de 25 semaines, des équipes d'étudiants sillonneront les rues de Montréal pour faire des analyses permettant de déterminer la présence d'entrée de service en plomb. Ces analyses permettront par la suite de procéder, si requis, au remplacement des entrées de service en plomb du côté de la ville et de sensibiliser les propriétaires à l’importance de remplacer la portion privée du tuyau de plomb.
Le plan d’action de la Ville vise à remplacer la portion publique de quelque 60 000 entrées de service en plomb d’ici 2026. En juillet dernier, la Ville de Montréal a approché directement quelque 360 000 locataires et propriétaires résidents d’immeubles montréalais afin de leur rappeler que leur résidence pourrait être munie d’une entrée de service d'eau potable en plomb. Les maisons de type « après-guerre » construites entre les années 1940 et 1950 et les immeubles de 8 logements et moins, construits avant 1970, sont les bâtiments les plus susceptibles d’avoir des entrées de service en plomb.
« Montréal est proactive et effectue des milliers de tests par année en amont de la planification de ses chantiers pour déceler la présence d’entrées de service d’eau en plomb et en informer les propriétaires. L’an dernier, plus de 4 000 analyses ont été effectuées grâce à la première cohorte de stagiaires de la Polytechnique. Cela représente une augmentation de 228 % par rapport à l’année 2015 », a indiqué Mme Rouleau.
Rappelons que la Direction régionale de santé publique (DRSP) a évalué le risque associé à la présence d’une entrée de service en plomb et considère que ce risque à la santé est faible et limité aux femmes enceintes (pour l’enfant à naître) et aux enfants de moins de 6 ans.
Pour obtenir plus d’information sur ce que fait la Ville de Montréal pour éliminer les tuyaux de plomb d’ici 2026, consulter le site ville.montreal.qc.ca/eaudemontreal.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif
Source : Marc-André Gosselin, attaché de presse, Cabinet du maire et du comité exécutif, Ville de Montréal, 514 290-1194; Renseignements : Division des relations médias, Ville de Montréal, 514 872-4946
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