Une deuxième révocation d'accréditation syndicale SCFP en moins d'une semaine à la SQDC
MONTRÉAL, le 2 déc. 2022 /CNW Telbec/ - La Société québécoise du cannabis (SQDC) prend acte de la requête des employés de la succursale de Saint-Nicolas à Québec de révoquer leur accréditation syndicale et qui a été acceptée le 1er décembre dernier par le Tribunal administratif du travail (TAT).
En effet, les employés de la succursale qui était anciennement représentés par le Syndicat de la fonction publique (SCFP) ont déposé le 23 octobre dernier une requête en révocation d'accréditation syndicale. Cette requête s'ajoute à celles des succursales d'Alma, qui a été entérinée 29 novembre dernier, et de Granby, qui a été acceptée en janvier dernier. Sur les 91 succursales actuellement en opération dans le réseau, cette décision porte donc à 48 celles qui sont non syndiquées et à 26 celles qui sont représentées par le SCFP.
Soulignons que la SQDC reconnaît pleinement que le choix d'association ou non à un syndicat est un droit fondamental et une prérogative des employés.
À ce jour, le principal point en litige avec le SCFP demeure celui du salaire puisque tous les éléments normatifs ont été réglés depuis quelques mois. D'ailleurs, l'ensemble des conseillers de la Société, à l'exception de ceux qui travaillent dans des succursales représentées par le SCFP, bénéficie d'un taux horaire de 19,01 $/h à l'entrée, et ce, depuis le 3 juillet 2022.
De plus, à compter du 20 décembre prochain, les employés de sept des 17 succursales représentées par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) entreront dans la deuxième année de leur convention collective et leur taux horaire passera à 19,39 $/h à l'entrée. Les employés des 58 autres succursales atteindront progressivement eux aussi un taux horaire de 19,39 $/h à l'entrée d'ici les prochains mois.
Le 11 novembre dernier, le TAT a rejeté la demande d'ordonnance de sauvegarde déposée par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui alléguait que la Société aurait eu recours à un briseur de grève en procédant à la nomination d'un employé syndiqué dans sa succursale de Gatineau à titre de directeur adjoint. Or, le jugement du Tribunal est clair et conclut que la SQDC n'a pas eu recours à un briseur de grève puisque le conseiller de succursale de Gatineau promu à titre de directeur adjoint était déjà à l'emploi de celle-ci bien avant le début de la négociation entre les deux parties. Cette promotion s'inscrit dans le cours normal des activités de l'entreprise puisque le poste était à pourvoir.
La SQDC compte 91 succursales dont plus de la moitié ne sont pas syndiquées et 68 d'entre elles sont ouvertes selon l'horaire régulier. Le conflit de travail actuel ne vise que 23 des 26 succursales représentées par le SCFP.
La SQDC espère toujours en arriver à une entente négociée, à la satisfaction des parties. Elle demeure toujours disponible et est prête à s'assoir à la table de négociation afin de poursuivre les discussions, dès que le conciliateur convoquera les deux parties.
La SQDC déploie des efforts pour maintenir son service à la clientèle dans ses succursales, incluant celles visées par la grève qui demeurent ouvertes, mais selon des horaires réduits. La clientèle a par ailleurs toujours accès aux achats en ligne dans SQDC.ca ainsi qu'aux options de livraison disponibles en fonction des régions desservies, dont la livraison le jour même. Il est important pour la Société de continuer d'exercer sa mission. Les informations sur les horaires allégés sont disponibles sur notre site Web.
Soulignons que la Société a conclu une entente en juin dernier avec la CSN et les 17 succursales qu'elle représente. D'ailleurs la CSN a publié un communiqué de presse à cet effet, https://www.csn.qc.ca/actualites/les-employe-es-de-la-sqdc-syndiques-a-la-csn-acceptent-lentente-de-principe/
La SQDC est une entreprise du gouvernement qui a pour mandat d'assurer la distribution et la vente de cannabis au Québec en priorisant la protection de la santé et la sécurité de sa clientèle. Elle s'engage à proposer des produits de qualité, ainsi qu'à informer et conseiller les consommateurs sur les moyens de minimiser les impacts du cannabis sur leur santé. L'objectif à long terme est de réduire la portée du marché illicite du cannabis au Québec. Selon les lois qui nous gouvernent, tous les profits de la Société sont versés dans le Fonds des revenus provenant de la vente du cannabis, dont la gestion est assurée par le ministère des Finances du Québec, et sont réinvestis notamment en prévention et en recherche en matière de cannabis. Pour plus de renseignements, visitez le SQDC.ca
SOURCE Société québécoise du cannabis
Fabrice Giguère. Relations médias, 514 262-2437, [email protected]
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