Une diversion pour faire oublier le financement occulte d'Union Montréal
MONTRÉAL, le 11 oct. 2012 /CNW Telbec/ - « Union Montréal a tellement peur d'avoir son 4% des électeurs montréalais et de perdre son 3% des firmes de construction, que les élus de cette formation sont prêts à tout pour salir la réputation de la seule formation politique municipale propre à Montréal, a déclaré d'emblée Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, à la suite de la sortie d'Union Montréal concernant une plainte qui aurait été déposée par Cinéma NDG. Le jour même où une enquête journalistique fait état de l'usage de prête-noms par l'industrie de la construction pour financer Union Montréal et Vision Montréal, le parti du Maire s'en prend à Projet Montréal. C'est pitoyable. C'est d'autant plus pitoyable que Peter McQueen est accusé d'avoir fait preuve de trop de transparence avec le public. Ça prouve à quel point ils ne savent pas ce que veut dire le mot intégrité ».
Michael Applebaum et Marvin Rotrand n'ont pas de leçon à donner sur l'intégrité
Rappelons que Michael Applebaum et Marvin Rotrand font partie intégrante de l'administration Tremblay depuis des années, une administration dont les allégations de corruption sont rendues publiques presque quotidiennement. Voici d'ailleurs une liste partielle des allégations et agissements de l'administration Tremblay-Applebaum-Rotrand au cours des dernières années :
- Ristourne de 3% sur tous les contrats versée au parti du maire Tremblay alléguée par Benoit Labonté en 2009 et corroborée lors du témoignage de Lino Zambito à la commission Charbonneau;
- Usage de prête-noms lors de dons politiques illégaux pour le financement d'Union Montréal;
- Arrestation et mise en accusation pour fraude, complot et abus de confiance de toute la garde rapprochée du maire Tremblay : son président du comité exécutif Frank Zampino, son chef de cabinet Martial Fillion, et le responsable du financement de son parti Bernard Trépanier;
- Enquêtes toujours en cours concernant le toit de l'Hôtel de ville, où le fils du parrain de la mafia, maintenant décédé, Nicolo Rizzuto Jr, aurait exigé que l'entrepreneur verse des sommes d'argent (40 000$) à deux conseillers du parti Union Montréal pour qu'il puisse commencer les travaux;
- Enquêtes policières concernant l'octroi du contrat des compteurs d'eau à Génieau, un consortium formé de Simard-Beaudry Construction (Tony Accurso) et de Dessau;
- Enquête et accusations criminelles reliées à la vente à rabais des terrains du Faubourg Contrecœur à l'entreprise Construction Frank Catania et Associés;
- Départ dans la controverse de deux directeurs généraux de la Ville, Robert Abdallah et Claude Léger;
- Conflit d'intérêts grave : Frank Zampino est allé deux fois sur le yacht de Tony Accurso pendant l'appel d'offres du contrat des compteurs d'eau;
- Violation de l'indépendance du Vérificateur général par de l'espionnage de ses courriels, poursuite civile en cour présentement;
- Espionnage des courriels du président du conseil, Claude Dauphin
- Enquête sur la fraude de 8 millions $ au Service informatique de la Ville;
- Condamnation de deux élus d'Union Montréal pour corruption dans l'arrondissement Saint-Laurent, Irving Grundman et René Dussault;
- Enquête sur les dépassements de coûts du Centre communautaire intergénérationnel d'Outremont, construit sous l'administration Harbour;
- Arrestation de l'ex-maire de l'arrondissement d'Outremont, Stéphane Harbour, et de deux de ses collaborateurs, Yves Maillot et Jean-Claude Patenaude, accusés de fraude, complot, abus de confiance, fabrication et usage de faux documents;
- Failles entourant le contrat des télécommunications octroyé à Telus, où l'ex-directeur général de la Ville, Louis Roquet, a coulé de l'information confidentielle au fournisseur provenant du rapport du Vérificateur général avant qu'il ne soit publié;
- Conflits d'intérêts, népotisme et gestion opaque de BIXI, dont les opérations montréalaises sont déficitaires chaque année;
- Voyage de Luis Miranda aux Açores avec des fournisseurs de son arrondissement;
- Plainte retenue par le MAMROT contre Bertrand Ward et Monique Worth, mairesse de Pierrefonds-Roxboro;
- Suspension de trois employés à la suite des allégations de Lino Zambito.
Mise au point de Peter McQueen
Il est à noter que nous n'avons toujours pas vu la plainte de Cinéma NDG, contrairement à Union Montréal qui semble l'avoir eue directement du promoteur. Peter McQueen collaborera avec le ministère des Affaires municipales si la plainte est jugée recevable. « Les citoyens souhaitent que le projet de l'ancien Cinéma V soit le meilleur possible pour l'ensemble de la collectivité et dans ce dossier, j'ai agi à titre de représentant de mes citoyens. C'est normal que je fasse des représentations pour le bien de ma communauté. J'ai fait des démarches de bonne foi et de façon transparente afin de bonifier le projet pour inclure de l'espace pour les groupes communautaires. Je n'ai fait aucune pression, aucune négociation, j'ai seulement représenté mes citoyens et posé des questions. À la suite du refus des promoteurs, et du vote en faveur de Cinéma NDG, j'ai accepté la décision du conseil d'arrondissement. Je n'ai aucun intérêt personnel dans ce projet », a déclaré Peter McQueen.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Joël Simard-Ménard
Directeur de cabinet de la 2e opposition
(514) 872-1108
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