Une enquête de la CAA montre comment le Canada pourrait mieux protéger les enfants sur le chemin de l'école English
OTTAWA, ON , le 15 juin 2022 /CNW/ - L'Association canadienne des automobilistes (CAA) a publié aujourd'hui Accompagner nos enfants sur le chemin de l'école : Enquête de la CAA sur les déplacements dans les zones scolaires. Ce rapport, le premier du genre au Canada, présente des pratiques exemplaires liées aux politiques sur les déplacements en zone scolaire, l'objectif étant de mieux protéger les enfants sur le chemin de l'école.
Chaque jour, des millions de familles canadiennes empruntent le chemin de l'école. Or, on constate que le trajet scolaire comporte son lot de risques : près d'un conducteur sur trois aurait notamment été témoin d'une collision ou d'une quasi-collision dans une zone scolaire.
« Nous avons, au cours de la dernière année scolaire, examiné une multitude de politiques, d'aménagements et de programmes ayant cours au Canada », explique Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de la CAA. « Nous souhaitons, par ce travail, insuffler un vent de changement positif en informant, outillant et inspirant les décideurs de même que toute personne désireuse de faire progresser le dossier de la sécurité scolaire. »
La CAA s'occupe de sécurité dans les zones scolaires depuis des décennies. Au pays, plus de 50 000 enfants participent au programme de brigade scolaire de la CAA, soit en aidant les chauffeurs d'autobus scolaires à assurer la sécurité des passagers, ou encore en contribuant à protéger les piétons qui circulent à proximité des écoles.
Tous les acteurs investis dans la sécurité du trajet scolaire - provinces, municipalités, groupes scolaires, etc. - doivent mettre la main à la pâte pour rendre ce trajet le plus sûr possible. La CAA prévoit utiliser les données obtenues en menant cette enquête pour tenir un dialogue constructif avec les décideurs et chercher à améliorer la sécurité dans les zones scolaires.
On peut consulter les résultats détaillés par province et territoire dans l'étude.
Le rapport propose notamment des interventions simples mais efficaces, et qui feront rapidement effet. En voici quelques-unes :
- Respecter une distance minimale d'un mètre lorsqu'on passe à côté d'un cycliste - cela encouragera les enfants à oser aller à l'école à vélo, et réduira d'autant la circulation automobile dans les zones scolaires.
- Se fixer des buts et objectifs précis en matière de sécurité routière, et mesurer les résultats obtenus de manière à chiffrer les progrès accomplis.
- Profiter du financement offert par le fédéral (par exemple, le Fonds pour le développement des collectivités du Canada, le Programme d'infrastructure Investir dans le Canada, ou encore le Fonds pour le transport actif récemment créé) pour améliorer les infrastructures à même de favoriser la sécurité des déplacements sur le chemin de l'école.
Le gouvernement du Canada pourrait s'inspirer des États-Unis en créant un partenariat fédéral-provincial-territorial pour la sécurité des déplacements scolaires, en subventionnant des postes consacrés à la mobilité des jeunes et à leur sécurité dans les déplacements, et en investissant encore plus dans l'amélioration d'infrastructures qui auraient été ciblées dans le cadre d'un exercice de planification du transport scolaire.
Un nombre croissant de trajets scolaires sont faits en auto maintenant, souvent par nécessité (pour des activités parascolaires, culturelles et sportives, notamment). Mais cette circulation automobile accrue vient compromettre la sécurité des zones scolaires. Pour rendre ces zones plus sûres, il faudrait notamment encourager à s'y rendre davantage à pied ou à vélo.
L'enquête de la CAA compare, sur 25 points, les pratiques des provinces et territoires en matière de sécurité des déplacements dans les zones scolaires et présente pour chaque endroit un exemple concret de mesure fructueuse. La plupart des aspects liés à la sécurité scolaire (règlements sur les infrastructures, directives sur les limites de vitesse, etc.) sont de ressort provincial-territorial. C'est pourquoi le rapport se concentre plus spécifiquement sur les actions et politiques de ces compétences.
Pour effectuer cette enquête et l'analyse des données obtenues, la CAA a retenu les services de la firme de consultation en gestion des transports Urban Systems, qui est justement spécialisée dans le déplacement scolaire actif et sécuritaire.
Fédération à but non lucratif, la CAA regroupe huit clubs automobiles qui offrent à plus de 6,5 millions de membres une assistance routière exceptionnelle, des services complets en matière d'automobile, de voyage et d'assurances, ainsi que des rabais privilégiés. La CAA défend aussi les intérêts de ses membres et de la population canadienne sur une variété d'enjeux qui leur tiennent à cœur, dont la sécurité routière, l'environnement, la mobilité, les infrastructures et la protection des consommateurs. Elle a été nommée marque de confiance numéro 1 au Canada en 2022 par la Peter B. Gustavson School of Business de l'Université de Victoria.
SOURCE Association canadienne des automobilistes
Kristine D'Arbelles, Directrice principale des affaires publiques, Bureau national de la CAA, 613-796-9404, [email protected]
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