L'entreprenariat, la pénurie des talents spécialisés et le fossé intergénérationnel créent une demande croissante pour les services conseils externes
MONTRÉAL, le 13 mai 2013 /CNW/ - Une nouvelle étude réalisée par la firme Angus Reid, commandée par le cabinet de services conseils en comptabilité et finance Richter, démontre aujourd'hui clairement que 52% des dirigeants d'entreprises canadiennes considèrent l'embauche de ressources expertes dans des créneaux diversifiés et pointus comme une norme corporative quasi incontournable, tout au moins comme une tendance croissante et de plus en plus recherchée. De ce fait, ces dirigeants estiment considérer cette façon de faire non plus comme une option, mais comme un processus intégré aux opérations et modes de gestion des entreprises soucieuses de leur santé financière.
Cette étude, intitulée « The Canadian BizHealth Report » et conduite auprès 500 cadres supérieurs partout au Canada, avait pour but d'établir un portrait fidèle de la situation actuelle de la santé financière et entrepreneuriale des entreprises canadiennes.
« Le constat démontre clairement que la recherche de spécialités et de conseils de pointe devient une stratégie clé pour stimuler la croissance des entreprises», affirme Paule Bouchard, associée chez Richter. « La même tendance est remarquée au Québec où de nombreuses entreprises recherchent, quant à elles, un accompagnement stratégique dans des domaines spécifiques, plus précisément auprès de firmes de type boutique. La demande est particulièrement élevée pour les pratiques en matière de gestion des risques et d'évaluation d'entreprises », précise-t-elle.
Le sondage « The Canadian BizHealth Report » a permis de découvrir que le recours à des services externes est possiblement le résultat d'une difficulté vécue par le dirigeants à recruter des talents hautement qualifiés, voire même à faire face à une pénurie de main d'œuvre spécialisée. Près de six répondants sur dix (58%) affirment qu'ils suivent leur instinct pour fixer l'itinéraire de la croissance de leur entreprise et qu'ils impliquent par la suite des conseillers externes pour les appuyer dans l'atteinte de leurs objectifs. Ceci s'explique par le fait que 71% des répondants ont admis faire face à un enjeu de taille, soit celui de recruter les meilleurs talents. Ils affirment que cette tâche devient de plus en plus ardue, témoignant qu'ils doivent augmenter l'échelle salariale afin d'attirer et retenir les employés de qualité.
« La recherche de talents nécessite du temps et de l'argent; il s'agit d'un processus qui doit se faire en continu. C'est donc pourquoi il est d'autant plus laborieux pour des entreprises ayant une plus petite structure de recruter des gens qui correspondent vraiment à la philosophie et à la culture d'entreprise », affirme Paule Bouchard. « L'attraction et la rétention de talents va maintenant au-delà des conditions salariales. Une façon d'assurer le maintien d'employés motivés est d'impliquer ces personnes clés dans l'élaboration de la stratégie de l'entreprise et de son exécution », conseille-t-elle.
Qui plus est, pas moins de 77% des répondants ont soulevé que l'un des plus grands défis est de trouver une équipe qui soit suffisamment motivée pour les suivre dans leur parcours entrepreneurial. Cela peut s'avérer l'un des indicateurs expliquant pourquoi les entreprises canadiennes sont partagées relativement à leurs choix d'allocation de ressources lors d'investissements internes. Les résultats démontrent que 39% des répondants choisissent d'investir dans leurs employés, tandis qu'un autre 39% de personnes interrogées se concentre davantage sur le développement de produits et le raffinement de la technologie.
« Pour demeurer concurrentielles dans leur marché, il est tout à fait normal que les entreprises investissent à part égale dans les efforts pour motiver et retenir leurs ressources humaines et dans les technologies. Il s'agit de la clé pour réussir à mettre en valeur ses employés, tout en ayant des outils à la fine pointe qui permettent à la société de maximiser son potentiel », explique Paule Bouchard.
D'autre part, une proportion de 41% des dirigeants d'entreprises déclare connaître un collègue, un ami ou un membre de leur famille qui a quitté son emploi dans la dernière année afin de poursuivre leurs propres visées entrepreneuriales. Cette donnée s'ajoute aux facteurs en cause dans la rétention des talents dans les entreprises. « Alors que ce phénomène apporte de nouvelles idées rafraîchissantes et innovantes, les entreprises doivent se prémunir de programmes à valeur ajoutée pour que ces employés à vocation entrepreneuriale puissent s'accomplir pleinement. Pour ce faire, il est primordial de développer un sentiment d'appartenance et d'assurer une participation active des employés au succès et à la croissance de l'entreprise », souligne Paule Bouchard.
Dans le même ordre d'idées, le sondage met en lumière le fait que cette montée de l'esprit entrepreneurial se produit chez les plus jeunes et les plus vieux dans le milieu des affaires. « Ces deux catégories d'entrepreneurs ont chacune leurs approches lorsque vient le temps d'affronter des impasses dans leur entreprise. À titre d'exemple, des professionnels qui font le saut vers l'entreprenariat en fin de carrière reconnaissent la valeur d'une expertise de pointe et y recourent fréquemment, ou en temps opportun, alors que les jeunes entrepreneurs qui sont en situation de passation intergénérationnelle ont tendance à consulter trop tard », témoigne Paule Bouchard.
Ainsi, l'accompagnement des dirigeants d'entreprise a dû évoluer et s'est vu transformé. Les services en finances, comptabilité et stratégies d'affaires impliquent dorénavant l'intervention et la participation active des parties prenantes de l'entreprise au processus de consultation. L'appui aux dirigeants favorise maintenant une approche personnalisée visant à élaborer des solutions adaptées aux spécificités de chaque entreprise.
À propos de la méthodologie du sondage Angus Reid (Richter)
Du 11 au 15 février 2013, un sondage en ligne a été mené auprès de 501 dirigeants d'entreprises canadiennes, sélectionnées au hasard, qui sont membres du Forum Angus Reid et qui occupent un poste égal ou supérieur à un niveau de direction pour des organisations ayant un revenu annuel de 10 millions $ ou plus. La marge d'erreur est de plus ou moins 2,52%, 19 fois sur 20. Les résultats ont été statistiquement pondérés selon l'âge, le sexe, les régions et l'éducation (et la langue parlée au Québec) pour assurer un échantillon représentatif.
À propos de Richter
Richter est un cabinet de services-conseils financiers et d'accompagnement stratégique présent à Montréal et à Toronto. Année après année, il figure parmi les Meilleurs employeurs de Montréal ainsi que parmi les Meilleurs employeurs pour les jeunes Canadiens. Richter offre une gamme étendue et approfondie de services en matière d'audit, de fiscalité, de gestion des risques, de juricomptabilité, de services-conseils transactionnels, d'évaluation d'entreprises, de restructuration financière et d'insolvabilité, de soutien aux entreprises, de présentation de l'information financière et de gestion du patrimoine. Richter, qui regroupe plus de 50 associés et quelque 350 employés, propose une approche globale et intégrée, où sa participation s'inscrit comme le prolongement naturel de chaque entreprise.
SOURCE : Richter
Pour plus d'information ou pour vous entretenir avec Paule Bouchard, associée chez Richter, veuillez communiquer avec :
Andréan Gagné
514 845-7046
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