Une étude commandée par Téléfilm Canada, la SODEC et le Fonds des médias du Canada indique que les séries télévisées prendraient le pas sur les longs métrages et confirme que les films sont surtout vus à la télévision English
MONTRÉAL, le 25 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Les nouvelles technologies influencent les habitudes de consommation du contenu audiovisuel tout en accroissant son accessibilité. Une étude sur le processus de choix de contenu audiovisuel des Canadiens, commandée par Téléfilm Canada, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et le Fonds des médias du Canada (FMC), et s'appuyant sur les résultats de groupes de discussion organisés à travers le pays, indique notamment que les séries télévisées prendraient maintenant le pas sur les films et confirme que ces derniers sont surtout regardés à la télévision. Par ailleurs, les consommateurs rechercheraient de plus en plus un accès instantané aux produits audiovisuels disponibles sur une foule de plateformes.
L'étude visait à mieux comprendre, de façon qualitative, les nouvelles attentes des consommateurs, comment ils prennent leurs décisions d'écoute, les sources qu'ils consultent pour prendre ces décisions, l'impact des plateformes numériques sur leurs choix et leurs perceptions à l'égard de l'industrie. La firme montréalaise de recherche marketing Ad hoc recherche a organisé huit groupes de discussion à Sherbrooke, Montréal, Toronto et Vancouver, auxquels ont participé au total une soixantaine de grands consommateurs de films et de séries télévisées âgés de 25 à 59 ans et correspondant aux profils Branchés/Superconsommateurs et Actifs à la maison (on trouvera ici une description de ces segments du marché tels que décrits dans une étude précédente menée de concert avec HEC Montréal et Ad hoc recherche). Compte tenu de la nature qualitative de l'étude, les résultats obtenus ne peuvent être généralisés de manière statistique; cependant, la convergence des opinions sur plusieurs sujets permet d'identifier des tendances lourdes.
L'étude complète est disponible ici.
« Comme je l'ai indiqué récemment dans le cadre de l'audience du CRTC Parlons télé : une conversation avec les Canadiens, je crois que l'innovation, en termes d'accessibilité et d'engagement des consommateurs, est essentielle si nous voulons que le contenu canadien interpelle réellement les auditoires », a dit Carolle Brabant, directrice générale de Téléfilm Canada. « Chaque fois que le contenu est présenté au grand écran, diffusé à la télévision ou rendu disponible sur les plateformes numériques, nous avons une occasion en or de faire rayonner le talent canadien, non seulement chez nous, mais dans le monde entier. »
Monique Simard, présidente et chef de la direction de la SODEC, a ajouté : « Le phénomène de la multiplication des écrans s'avère très positif, car cela permet une écoute plus diversifiée des produits culturels et une plus grande accessibilté. »
Valerie Creighton, présidente et chef de la direction du FMC, poursuit : « Les choix technologiques offerts de nos jours transforment les habitudes de consommation de divertissement en une expérience personnalisée, mobile et sur demande que chacun peut partager. Ce nouveau rapport fournit des données confirmant que les Canadiens souhaitent avoir accès à du contenu partout, en tout temps, sur la plateforme de leur choix. »
Les faits saillants de l'étude
- L'instantanéité semble devenir la norme et le contenu vidéo est plus accessible que jamais. L'écran de télévision demeure l'écran principal, mais, selon les participants à l'étude, la consommation de contenu a pris un virage vers du visionnement sur demande, exempt de publicité, grâce, entre autres, à l'enregistreur numérique personnel, à la diffusion en continu, au téléchargement gratuit et à la vidéo sur demande. La formule de l'abonnement semble de loin préférée à un format à la pièce ou gratuit avec publicité.
- La distinction entre l'univers des films et des séries paraît de plus en plus floue, ce qui avantagerait les séries. En effet, une partie du temps d'écoute des films semble aujourd'hui se transférer vers les séries télé. Nombreuses, de grande qualité, les séries tiennent les spectateurs en haleine sur de longues périodes, sont disponibles de façon instantanée sur plusieurs plateformes et peuvent être vues en rafale. Le visionnement des séries en rafale (« binge watching ») est d'ailleurs désormais une habitude très répandue.
- On sait déjà que la majorité des films sont écoutés à la maison, cependant leur choix semble assujetti à l'envie du moment, alors que les sorties au cinéma, plus coûteuses et souvent réservées aux grandes productions, seraient devenues un événement social, avec un choix de film souvent prédéterminé.
- Si les bandes-annonces apparaissent comme la principale manière dont les consommateurs découvrent les films, le bouche-à-oreille, incluant les réseaux sociaux, semble être celle des séries. Pour être choisi par les consommateurs, un film doit faire parler de lui partout, idéalement sur toutes les plateformes.
- Sans surprise, l'industrie québécoise semble bien se porter en raison de son star-système distinct et du sentiment de fierté et d'appartenance qu'elle suscite. Les discussions entendues ont confirmé que les films québécois séduisent par leur humour et leur proximité avec la réalité de leur public.
- L'industrie anglophone semble demeurer peu connue et faire l'objet de certaines perceptions négatives. Cependant, plusieurs participants ont mentionné que leur perception s'améliorait en général quand on leur donnait des exemples précis de films canadiens, ce qui démontre l'importance de la promotion.
- Les participants ont jugé le développement de l'industrie canadienne souhaitable, puisque tous ont indiqué chercher du bon contenu, mais ce contenu serait jugé au même titre que le meilleur de l'offre existante.
À propos Téléfilm Canada
Téléfilm Canada est vouée à la réussite de l'industrie audiovisuelle canadienne sur les plans culturel, commercial et industriel. Grâce à ses différents programmes de financement et de promotion, Téléfilm appuie des entreprises dynamiques et des créateurs de talent ici et à l'international. Téléfilm administre aussi les programmes du Fonds des médias du Canada. Visitez telefilm.ca et suivez-nous sur Twitter au twitter.com/telefilm_canada et Facebook au www.facebook.com/TelefilmCanada.FR.
À propos de la Société de développement des entreprises culturelles
La SODEC est une société d'État qui relève de la ministre de la Culture et des Communications du Québec. Elle est un véritable moteur du développement de la culture avec le mandat de promouvoir et soutenir l'implantation et le développement des entreprises culturelles au Québec. De plus, elle assure la présence collective de ces entreprises dans les foires, festivals et marchés internationaux. Suivez la SODEC sur Facebook, Twitter et visitez le www.sodec.gouv.qc.ca.
À propos du Fonds des médias du Canada
Le Fonds des médias du Canada (FMC) favorise, développe, finance et promeut la production de contenus canadiens et d'applications pour toutes les plateformes audiovisuelles. Le FMC oriente les contenus canadiens vers un environnement numérique mondial concurrentiel en soutenant l'innovation de l'industrie, en récompensant le succès, en favorisant la diversité des voix et en encourageant l'accès à des contenus grâce à des partenariats avec les secteurs publics et privés. Visitez le www.cmf-fmc.ca.
Le FMC publie Canadaalecran.ca, un site conçu pour présenter et célébrer les talents créatifs et les productions télévisuelles et médias numériques du Canada, allant des productions pour la télévision aux jeux, en passant par le contenu Web, les logiciels et les applications.
SOURCE : Téléfilm Canada
médias : Douglas Chow, chef, Relations publiques, Téléfilm Canada, 514 283-0838 ou 1-800-567-0890, [email protected] ; Fannie Sénéchal, Directrice des communications et des relations institutionnelles, SODEC, 514 841-2200, [email protected] ; Pierre Campeau, Chef des communications, Fonds des médias du Canada, 416 554-2768, [email protected]
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