Une étude de Schneider Electric révèle un manque de préparation des entreprises à la nouvelle économie de l'énergie English
- Les 236 entreprises interrogées se déclarent prêtes à soutenir la concurrence dans un paysage énergétique en pleine mutation, mais leurs actions ne suivent pas leur vision
- Le manque de planification et d'exécution intégrées d'initiatives énergétiques et de développement durable, ainsi que l'absence de gestion de données créent des obstacles
DAVOS, Suisse, le 7 févr. 2018 /CNW/ - Tandis que les leaders économiques de la planète se réunissaient au Forum Économique Mondial de Davos pour parler des défis énergétiques et environnementaux, Schneider Electric, le chef de file de la transformation numérique de la gestion de l'énergie et des émissions de carbone ainsi que de l'automatisation, publiait une étude révélant que la plupart des entreprises se déclarent prêtes pour un futur décentralisé, décarbonisé et numérisé, mais que nombre d'entre elles ne prennent pas les mesures nécessaires pour intégrer et faire progresser leurs programmes énergétiques et de développement durable.
Cette fausse impression de sécurité peut s'expliquer par les approches conventionnelles adoptées par la plupart des entreprises pour la gestion de l'énergie et la mise en place de mesures de lutte contre les changements climatiques. Et les fossés au chapitre de l'innovation s'élargissent en raison d'un manque de coordination entre les services d'achats, de production et de développement durable de ces entreprises, ainsi que de l'inefficacité de la collecte et de l'échange de données.
81 % des entreprises ont ou vont apporter des améliorations énergétiques, mais moins de 30 % s'intéressent aux nouvelles possibilités en matière d'énergie, telles que les microréseaux ou la réponse à la demande
Sur les 240 grandes entreprises de la planète ayant un chiffre d'affaires d'au moins 100 millions de dollars US qui ont participé à l'étude, 85 % prévoient de prendre des mesures dans les trois années à venir pour que leurs programmes de réduction des émissions de carbone restent concurrentiels par rapport à ceux des chefs de file du secteur. Cependant, les projets lancés ou en cours de réalisation sont principalement axés sur la réduction des déchets et la conservation de l'énergie et de l'eau. Sauf s'il s'agit d'énergies renouvelables, peu d'entreprises interrogées dans le cadre de cette étude mettent en œuvre des stratégies et des technologies plus évoluées pour la gestion de l'énergie et des émissions de carbone.
Parmi les principaux résultats de l'étude :
- 81 % des entreprises interrogées ont pris des mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique ou prévoient de le faire dans les deux années à venir; 75 % travaillent à réduire leur consommation d'eau et leur production de déchets;
- 51 % ont élaboré ou envisagent de poursuivre des projets d'énergies renouvelables;
- À peine 30 % des entreprises ont mis en place ou envisagent activement d'utiliser des systèmes de stockage d'énergie, des microréseaux ou des systèmes combinant chaleur et puissance, ou un mélange de ces différentes technologies;
- 23 % des entreprises seulement ont des stratégies de réponse à la demande ou prévoient de mettre en place de telles stratégies à court terme.
« Nous vivons aujourd'hui une véritable révolution dans notre manière de produire et de consommer l'énergie », déclare Jean-Pascal Tricoire, président-directeur général de Schneider Electric. « La volonté quasi universelle de préserver nos ressources est positive. Cependant, être un consommateur avisé n'est pas suffisant pour survivre et prospérer. Les entreprises doivent se préparer à jouer un rôle actif dans le paysage énergétique en mettant en place les mesures qui leur permettront de produire de l'énergie et d'interagir avec le réseau, les producteurs d'énergie, leurs pairs ou n'importe quel nouvel acteur. Celles qui n'agiront pas resteront à la traîne. »
L'un des principaux obstacles au progrès est la mauvaise coordination interne. Soixante et un pour cent des entreprises interrogées déclarent que leurs décisions en matière d'énergie et de développement durable souffrent d'un manque de coordination entre les fonctions concernées, notamment dans les secteurs de l'industrie et des produits de grande consommation. Par ailleurs, le même pourcentage d'entreprises interrogées considèrent ce manque de collaboration comme un véritable défi.
La gestion des données est également citée comme un autre obstacle à une gestion intégrée de l'énergie et des émissions de carbone : 45 % des entreprises interrogées déclarent que leurs données organisationnelles sont gérées de façon extrêmement décentralisée, à des niveaux locaux ou régionaux. Et parmi les entreprises considérant « le manque d'outils et d'indicateurs pour la communication des données et l'évaluation des projets » comme problématique sur le plan de la collaboration entre les départements, 65 % gèrent leurs données à un niveau local, régional ou national, et non à un niveau global.
iomart, un chef de file en matière de services infonuagiques gérés, est un parfait exemple d'entreprise ayant adopté une approche intégrée et axée sur les données. Cette entreprise cherche à assurer la coordination de ses activités ayant trait à l'efficacité énergétique et à la gestion environnementale dans l'ensemble de ses centres de données situés au Royaume-Uni.
« Il est essentiel de disposer de données et de renseignements exploitables », déclare Neil Johnston, directeur des opérations techniques d'iomart. « Mais ce que l'on fait de ces données une fois qu'elles sont en notre possession est tout aussi important. Nos équipes chargées des achats, de l'énergie et du développement durable comparent ces données et mettent au point des stratégies communes pour gérer notre consommation, nos émissions et réduire nos coûts. Cette collaboration nous a permis de réaliser des économies, d'obtenir la certification ISO 50001 et de satisfaire aux exigences du Carbon Reduction Commitment. »
La recherche indique aussi des progrès dans différents domaines
Plus de 50 % des entreprises interrogées ont lancé des projets d'énergies renouvelables ou envisagent de le faire dans les deux prochaines années. Les entreprises des secteurs de la santé (64 %) et des produits de grande consommation (58 %) sont les plus engagées. Les dirigeants et les membres de la haute direction des entreprises participent activement à ces projets, de même qu'aux autres programmes axés sur le développement durable. 74 % des entreprises interrogées déclarent que leurs dirigeants examinent ou approuvent des initiatives portant notamment sur les énergies renouvelables ou le développement durable, indiquant ainsi qu'il s'agit là de priorités stratégiques.
Bien que le rendement du capital investi soit l'indicateur de référence pour évaluer les initiatives énergétiques et de développement durable, les entreprises commencent à adopter une vision à plus long terme quant aux investissements réalisés dans ce domaine. Par exemple, plus de la moitié des entreprises interrogées déclarent que l'impact environnemental est pris en compte dans le processus d'évaluation. Le risque organisationnel (pour 39 % d'entre elles) est un autre facteur important à considérer.
L'étude a été menée par GreenBiz Research pour déterminer comment les entreprises mettent au point leurs stratégies énergétiques et environnementales, recueillent et communiquent les données et assurent la coordination entre leurs différents services. Cette pratique est connue sous le nom de « gestion active de l'énergie ». Des professionnels chargés de la gestion de l'énergie et du développement durable ont participé à cette étude, notamment des cadres supérieurs, des membres de conseil d'administration ou des contributeurs individuels. Les entreprises ayant participé représentent 11 secteurs d'activité, parmi lesquels les produits de grande consommation, les fournisseurs d'énergie, la finance, l'industrie, la santé et les technologies. Les résultats peuvent varier en fonction des échantillons.
Pour obtenir un rapport détaillé de l'étude et des résultats, lisez le rapport de recherche (en anglais). Pour consulter les actualités et les tendances dans les domaines de l'énergie et du développement durable, rendez-vous sur la page Perspectives ou suivez @SchneiderESS.
À propos de Schneider Electric
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SOURCE Schneider Electric
StrategicAmpersand (pour Schneider Electric Canada), Sachin Persaud / Sarah Lysecki, Tél. : 416-961-5595, [email protected]
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