Une étude globale de Randstad révèle que la loyauté envers les employeurs est en baisse au Canada English
Une majorité de travailleurs canadiens sont prêts à quitter leur employeur pour un meilleur salaire et pour plus de possibilités d'avancement de carrière.
TORONTO, le 16 juill. 2014 /CNW Telbec/ - L'époque au cours de laquelle les gens restaient à l'emploi du même employeur durant toute leur carrière et prenaient ensuite leur retraite est bel et bien révolue. En effet, selon l'étude la plus récente de Randstad Workmonitor, qui sonde des employés de 33 pays à travers le monde, même si 56 % des répondants canadiens affirment occuper l'emploi idéal, 65 % d'entre eux sont prêts à quitter leur employeur à n'importe quel moment.
La raison? Selon le sondage, une majorité de Canadiens (75 %) quitteraient leur employeur pour un poste offrant une rémunération plus élevée, pour de meilleures occasions d'avancement de carrière (70 %) ou pour un emploi qui correspond davantage à leurs études (58 %).
Ailleurs dans le monde, les résultats sont similaires à ceux du Canada. La majorité des répondants des autres pays changeraient également d'employeur pour la possibilité d'obtenir un meilleur salaire (75%). De toutes les personnes sondées, 69 % d'entre quitteraient leur emploi actuel pour faire avancer leur carrière et 58 % pour avoir la chance de travailler dans leur domaine d'études.
« Les travailleurs de la génération Y sont souvent perçus comme les employés les moins loyaux. Or, de plus en plus d'employés, de tous les groupes d'âge, se considèrent comme des agents libres qui doivent gérer leur carrière de manière proactive. Ils connaissent leur valeur sur le marché du travail, s'assurent de parfaire leurs compétences et ils n'ont aucun remords à quitter leur employeur pour un autre qui leur offrira un salaire plus élevé et une possibilité de croissance professionnelle », affirme Tom Turpin, président de Randstad Canada.
Selon lui, le déclin de la loyauté envers les employeurs observée aujourd'hui est une problématique réelle qui ne doit pas être ignorée. La perte des employés les plus performants peut avoir des conséquences néfastes pour une entreprise. « La rareté de la main-d'œuvre et la hausse de la concurrence sont tous des éléments peuvent donner du fil à retordre aux employeurs. Dans ce contexte, la perte des bons employés peut être coûteuse et frustrante. Chaque départ engendre des coûts pour le recrutement d'un nouvel employé et pour le temps de formation. Par conséquent, il y a une perte de productivité puisque les collègues et les superviseurs doivent se partager la charge de travail durant cette transition. Il est indéniable qu'une main-d'œuvre loyale influence directement le succès d'une entreprise », continue monsieur Turpin.
Alors, la loyauté envers les employeurs est-elle chose du passé ? La réponse est non. Selon Tom Turpin, « les employés d'aujourd'hui croient que leur employeur doit mériter leur loyauté. Pour qu'ils désirent rester dans une entreprise, ils ont besoin d'être traités avec équité, d'avoir des possibilités d'apprentissage et de développement ainsi que des responsabilités et des projets qui correspondent à leurs habiletés et à leurs ambitions ».
« Bien que la perte des meilleurs talents soit une problématique croissante à laquelle les employeurs doivent faire face, il est possible de retenir les travailleurs les plus qualifiés dans le contexte actuel d'un marché de l'emploi très compétitif. Les employeurs qui prennent des mesures pour entretenir la loyauté des employés récolteront des bénéfices importants : augmentation de la productivité, qualité du service, rétention des employés et saine rentabilité. Les employeurs doivent continuellement analyser les salaires des employés afin de s'assurer qu'ils demeurent concurrentiels. Ils doivent aussi voir à ce que chaque membre de son personnel se sente stimulé par son travail et apprécié au sein de l'entreprise. Plusieurs employeurs essaient de retenir leurs employés en leur faisant une contre-offre qui, souvent, arrive trop tard. Ceux qui agissent de manière proactive en donnant aux employés la possibilité de faire avancer leur carrière, tout au long de l'année, se donnent un net avantage pour retenir les meilleurs talents », conclut monsieur Turpin.
Source : Vous trouverez un rapport de presse complet incluant plus de détail sur les différences régionales à http://www.randstad.com/press-room/research-reports
Le sondage Workmonitor de Randstad Le sondage Workmonitor de Randstad a été lancé en 2003, et est maintenant effectué dans 33 pays autour du monde, en Europe, en Asie-Pacifique ainsi que dans les Amériques. L'Enquête est publiée quatre fois l'an, ce qui permet de faire ressortir dans le temps les tendances locales et mondiales liées à la mobilité des travailleurs. L'Enquête quantitative a été réalisée en ligne auprès d'une population âgée de 18 à 65 ans travaillant au moins 24 heures par semaine dans un emploi rémunéré (excluant les travailleurs autonomes). L'échantillon minimum est de 400 entrevues par pays, à l'aide de Survey Sampling International. Les entrevues pour la deuxième phase de l'enquête de 2014 ont été effectuées entre le 16 avril et le 6 mai 2014.
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SOURCE : Randstad Canada
Dayana Fraser
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