Une étude indépendante montrant que les bâtiments de bois sont sécuritaires est bien accueillie par l'industrie forestière English
OTTAWA, le 6 févr. 2014 /CNW/ - L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) se réjouit de la publication d'une étude qui montre que le type de matériau de construction choisi pour un bâtiment fait peu de différence en ce qui a trait à la propagation du feu, aux taux de blessures et aux décès, à condition que le bâtiment soit muni de gicleurs et de détecteurs de fumée.
Le rapport de recherche, intitulé Fire Outcomes in Residential Fires by General Construction Type et basé sur l'étude de près de 12 000 incendies, vient tout juste d'être publié par l'Université de la vallée du Fraser (UFV), en Colombie-Britannique. Ses deux auteurs sont d'éminents experts de la sécurité incendie : Len Garis, chef des pompiers de la ville de Surrey (C.-B.) et professeur auxiliaire à l'UFV, et le Dr Joseph Clare, membre du corps professoral de l'Institute of Canadian Urban Research Studies, de l'Université Simon Fraser.
« Nous sommes heureux de voir une étude scientifique remettre en question l'idée que les bâtiments de béton et d'acier sont plus sécuritaires en cas d'incendie que les bâtiments à ossature de bois », affirme David Lindsay, président et chef de la direction de l'APFC. « Cette recherche montre que les bâtiments à ossature de bois sont tout aussi sécuritaires, pourvu qu'ils soient munis de détecteurs de fumée fonctionnels et d'une protection complète par gicleurs. »
Le rapport montre que la présence de détecteurs de fumée fonctionnels réduit le taux de décès dans tous les types de construction alors que la présence d'un système de gicleurs ramène le taux de décès à zéro, peu importe le matériau de construction.
Plusieurs changements proposés au Code national du bâtiment du Canada 2015 pour les constructions en bois de moyenne hauteur réduiront encore davantage le risque d'incendie par des mesures comme une utilisation accrue des gicleurs automatiques dans les endroits inaccessibles des bâtiments résidentiels et un meilleur approvisionnement en eau aux fins de la lutte contre l'incendie.
« L'innovation, le progrès technologique et les nouvelles normes d'ingénierie ont donné lieu à des produits du bois résistants, sécuritaires et perfectionnés », ajoute M. Lindsay. « Il est gratifiant de voir ces résultats validés par une étude indépendante. »
On peut consulter l'étude au http://www.ufv.ca/media/assets/criminal-justice-research/Fire-Outcomes-in-Residential-Fires-by-General-Construction-Type-Jan-31,-2014.pdf.
L'APFC offre une voix, au Canada et à l'étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l'environnement. L'industrie des produits forestiers, dont le chiffre d'affaires atteint 57 milliards de dollars par année et qui représente 2 % du PIB du Canada, est l'un des plus gros employeurs du pays, a des activités dans des centaines de collectivités et procure 230 000 emplois directs d'un océan à l'autre.
SOURCE : ASSOCIATION DES PRODUITS FORESTIERS DU CANADA
Susan Murray
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