Une nouvelle ère se dessine à l'Institut national des mines - Bilan de l'année 2022
VAL-D'OR, QC, le 20 déc. 2022 /CNW Telbec/ - L'Institut national des mines dresse un bilan plus que positif de la dernière année où des travaux majeurs ont été réalisés par l'équipe. L'année 2022 a commencé en force avec la nomination de la première femme à la tête de l'organisation, la nouvelle présidente-directrice générale, Mme Christine Duchesneau. « Sa volonté de parfaire la formation minière au Québec afin de répondre aux enjeux du secteur minier québécois, sa détermination et sa rigueur à offrir des travaux ambitieux et son expérience au gouvernement du Québec ont permis de jeter des bases solides d'une année pour l'Institut en transition vers une toute nouvelle planification stratégique », a exprimé d'entrée de jeu le vice-président du conseil d'administration, M. Michel Laplace. Outre cette nomination, divers travaux et événements se sont enchaînés durant l'année 2022, en voici quelques-uns.
Consultations partout au Québec et élaboration d'une nouvelle planification stratégique 2023-2028
En mai dernier, l'Institut national des mines est allé à la rencontre de ses partenaires présents dans les principales régions minières afin d'entendre leurs enjeux et leurs préoccupations. Grâce à ces consultations qui se sont tenues sur la Côte-Nord, à Québec, au Nord-du-Québec et en Abitibi-Témiscamingue, diverses questions concernant le mandat de l'Institut, son positionnement, ses recherches, les futurs intérêts de recherche pour un secteur minier plus compétitif et l'actualisation de l'offre de formation favorisant le succès de l'industrie ont été discutées. Plus d'une cinquantaine de participants ont souligné la pertinence, l'utilité et la qualité du travail effectué par l'équipe de l'Institut. Certes, la pérennité de l'organisation témoigne de son importance. D'ailleurs, lors de la dernière consultation à Val-d'Or, la présence remarquée des quatre PDG de l'histoire de l'organisation a été soulignée et a enrichi les discussions.
Des recherches actuelles pour mieux envisager la formation du futur
Véritable bassin potentiel de travailleuses et de travailleurs, souvent à proximité de plusieurs sites miniers, la main-d'œuvre autochtone est essentielle à la réussite du secteur minier québécois. L'Institut national des mines a collaboré à la publication « Modèle d'intervention − L'insertion sociale et professionnelle des travailleurs autochtones : des pistes claires pour contribuer concrètement et efficacement » de l'auteure Dre Émilie Deschênes, professeure universitaire. Dans cet ouvrage, réalisé également en partenariat avec la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec, l'Institut national des mines s'est intéressé particulièrement à l'employabilité de la main-d'œuvre autochtone sous l'angle de la formation.
La place des engins miniers hybrides et électriques dans les mines est de plus en plus remarquée. Le rapport « Engins miniers et électriques dans le secteur minier au Québec : perspectives, analyses et besoins de formation » situe le Québec relativement à cet enjeu. Grâce à une enquête menée auprès de plus de 25 mines actives et projets miniers du Québec à l'été 2021, l'Institut a pu situer le Québec dans cette transition et évaluer les besoins de formation associés. Le rapport révèle notamment que, d'ici 2030, 46 % des mines et des projets miniers sondés et qui seront actifs auront besoin que la majorité des mécaniciennes et des mécaniciens à leur emploi aient suivi une formation qualifiante en entretien d'engins miniers hybrides et électriques et qu'un défi majeur sera la disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée. « Au regard de ce rapport, nous avons proposé un avis aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur ayant pour recommandation de soutenir des initiatives telles que des programmes qui pourraient par exemple prendre la forme d'attestations d'études professionnelles (AEP) au niveau professionnel ou encore d'attestations d'études collégiales (AEC) au niveau collégial », a souligné Mme Christine Duchesneau, PDG de l'Institut national des mines.
En septembre dernier, les chercheurs Rachel Bélisle et Eddy Supeno de l'Université de Sherbrooke ont proposé un rapport sur le parcours en reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) de travailleuses et travailleurs expérimentés du secteur minier sous la gouverne de l'Institut. L'étude révèle notamment que l'obtention d'un diplôme d'études professionnelles du secteur minier par la voie de la RAC en formation professionnelle s'inscrit dans un projet familial ou professionnel, que la démarche est encore peu connue du grand public, que le bouche-à-oreille est la source d'information la plus courante et qu'à ce jour, peu d'employeurs du secteur minier semblent faire la promotion de la RAC pour que des membres de leur personnel obtiennent un DEP en demande dans l'entreprise. D'ailleurs, un avis au ministre de l'Éducation, M. Bernard Drainville, sera déposé dans les prochaines semaines.
C'est sous le thème « La formation : propulseur du savoir minier québécois » que l'Institut a tenu son 7e colloque, le 2 novembre dernier. Il a rassemblé un nombre record de participants avec plus de 250 personnes en ligne et en présentiel au Pavillon des Premiers-Peuples de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue à Val-d'Or. Les conférences ont abordé différents sujets bien actuels, dont la transformation numérique d'une organisation, la mine Odyssey du Partenariat Canadian Malartic, qui deviendra l'une des plus technologiques de l'histoire minière du Québec, ainsi que la persévérance scolaire des apprenantes et apprenants autochtones en formation professionnelle dans le secteur minier. L'événement s'est clôturé avec une allocution de Mme Nathalie Camden, sous-ministre associée aux Mines au ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), à propos de la vision du Québec sur les minéraux critiques et stratégiques (MCS), suivie d'un panel d'experts sur les besoins de formation et de compétences nécessaires dans la mise en valeur des MCS. Il est possible de visionner l'événement en rediffusion.
L'Institut national des mines s'annonce aussi prolifique en matière de projets et de travaux pour l'organisation. Le mandat de l'Institut, celui de faire rayonner la formation québécoise, qu'elle soit initiale ou continue, continuera certainement à alimenter ainsi les initiatives porteuses des établissements d'enseignement du Québec afin d'offrir une formation adaptée aux besoins de l'industrie minière et avec l'ambition d'influencer la formation québécoise d'autres secteurs d'activité.
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.
SOURCE Institut national des mines
Source : Karine Lacroix, conseillère stratégique en communication |Institut national des mines, 819 825-4667, poste 2904, [email protected] | http://www.inmq.gouv.qc.ca
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