Une nouvelle étude de BDC pose un regard sur l'avenir pour aider les entreprises canadiennes à déjouer les probabilités English
MONTRÉAL, le 21 oct. 2024 /CNW/ - BDC, la banque des entrepreneur.es du Canada, publie aujourd'hui une étude qui met en lumière quatre tendances cruciales qui définiront le paysage commercial du Canada. « 4 tendances clés qui façonnent l'avenir des entreprises canadiennes » a pour but d'aider les entrepreneures et entrepreneurs à planifier leur prochain projet d'affaires en cette période de changements constants.
Au cours des cinq dernières années, les petites et moyennes entreprises (PME) ont dû s'adapter à plusieurs crises : la pandémie de COVID-19, la crise mondiale de la chaîne d'approvisionnement entre 2021 et 2023, la hausse de l'inflation, les pénuries de main-d'œuvre et l'évolution rapide des technologies, notamment l'essor du commerce électronique et de l'intelligence artificielle (IA) conversationnelle. L'étude présente un panorama et des outils pour aider les propriétaires d'entreprise à anticiper ce qui les attend et à prendre des décisions éclairées pour assurer leur réussite à long terme.
Tendance n° 1 : L'augmentation des coûts restera une préoccupation
L'étude révèle que 75 % des propriétaires d'entreprise affirment que la hausse des coûts a eu une incidence sur leur entreprise. L'indice des prix des produits industriels (IPPI), qui suit le prix des produits à la sortie des usines, a augmenté de 35 % entre le printemps 2020 et le printemps 2022. Si les prix de certains intrants ont baissé et baisseront, le prix de l'énergie restera sûrement élevé, car les phénomènes météorologiques extrêmes perturberont la production d'électricité, la hausse de la demande d'électricité continue d'exiger de nouveaux investissements et les situations géopolitiques maintiennent les prix du gaz au-dessus de la moyenne d'avant la pandémie.
L'optimisation de la consommation d'énergie et l'adoption de technologies permettant de réduire les coûts peuvent atténuer ces pressions. Si les outils d'automatisation et d'IA peuvent contribuer à réduire les coûts et à accroître l'efficacité, il est important de se concentrer sur l'amélioration des processus opérationnels avant d'investir dans de nouvelles technologies afin de cerner les inefficacités et d'optimiser l'impact de ces investissements.
Tendance n° 2 - Les consommatrices et consommateurs Zoomers
Environ deux tiers (66 %) des Canadiennes et Canadiens sont prêts à payer un supplément pour des produits fabriqués localement, et 50 % sont prêts à payer plus cher pour des produits ou services respectueux de l'environnement. Les Zoomers, population née entre 1997 et 2012, sont nettement plus susceptibles de payer plus pour des vêtements, chaussures et accessoires écologiques (71 %) que les autres cohortes générationnelles (54 %). Étant donné que tous les Zoomers deviendront adultes d'ici 2030, le marché des produits et services respectueux de l'environnement devrait continuer à se développer.
Proposer des prix compétitifs sans compromettre la qualité et promouvoir davantage des produits locaux et respectueux de l'environnement sont d'excellents moyens d'attirer et de fidéliser cette génération. L'adoption de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peut également attirer les grandes entreprises acheteuses. Dans une étude précédente, BDC prévoyait que 92 % de ces dernières exigeraient de leurs fournisseurs qu'ils divulguent au moins un critère ESG cette année. Il est de plus en plus nécessaire de rendre compte des efforts ESG pour entrer dans la chaîne d'approvisionnement des grandes entreprises. En 2022, 59 % des fournisseurs devaient divulguer certains critères ESG à au moins un acheteur. Ce chiffre devrait atteindre 72 % d'ici 2025.
Tendance n° 3 - Les pénuries de main-d'œuvre persisteront au cours de la prochaine décennie
Ce problème demeurera, en particulier pour les travailleuses et travailleurs qualifiés : près de 70 % des futures offres d'emploi nécessiteront une formation postsecondaire ou des compétences en gestion, domaines dans lesquels les taux de chômage sont actuellement les plus bas. Cela rendra encore plus difficile la recherche de personnes qualifiées. Selon l'étude, 88 % des entreprises pensent qu'il sera aussi difficile, voire plus difficile, de trouver du personnel dans les cinq prochaines années. Parmi les entreprises qui prévoient une aggravation des problèmes de main-d'œuvre, 33 % ne prévoient pas de stratégies d'embauche, de formation ou de fidélisation du personnel. Il existe un écart important en matière de préparation, principalement parmi les petites entreprises comptant moins de 100 personnes.
L'étude présente les trois principales stratégies pour faire face aux pénuries de main-d'œuvre :
- La technologie et l'automatisation peuvent réduire le temps que le personnel consacre à des tâches répétitives ou de faible valeur. Il est ainsi possible de produire davantage en comptant un effectif moins grand.
- Une stratégie axée sur les personnes, avec une rémunération compétitive, des possibilités d'évolution et une culture positive, peut contribuer à attirer et à retenir les talents.
- L'élargissement du bassin d'embauche en améliorant les compétences des candidates et des candidats grâce à la formation, en établissant des partenariats avec les universités et les écoles et en recrutant des travailleuses et travailleurs diversifiés peut contribuer à atténuer les pénuries de main-d'œuvre et de compétences.
Tendance n° 4 - L'évolution rapide des technologies
Alors que 82 % des entreprises considèrent déjà la technologie comme essentielle et que 38 % d'entre elles anticipent des perturbations importantes attribuables aux nouvelles technologies, il est impératif que les propriétaires d'entreprise adoptent la transformation numérique. La technologie peut automatiser les tâches répétitives, ce qui permet aux employées et employés de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. Les technologies avancées, telles que l'IA, l'infonuagique et la cybersécurité, peuvent également aider en renforçant la productivité, en améliorant le service à la clientèle et en fournissant un avantage concurrentiel.
« Nous avons dépassé le stade où l'adoption de nouvelles technologies est un bon conseil; elle est obligatoire, déclare Pierre Cléroux, vice-président à la recherche et économiste en chef, BDC. L'augmentation des coûts, l'évolution des habitudes de consommation, les pénuries de main-d'œuvre et les tendances technologiques sont autant d'éléments qui interagissent entre eux. En adoptant les nouvelles technologies, les petites entreprises peuvent transformer ces perturbations potentielles en opportunités de faire progresser leurs affaires et façonner leur propre avenir. »
Un sondage en ligne auprès de 1 278 propriétaires d'entreprise et décisionnaires du panel Angus Reid a été réalisé pour cette étude en juin 2024, ainsi qu'un sondage auprès de 1 503 membres de la population générale canadienne réalisé en août 2024 sur le Forum Angus Reid, un panel exclusif de Canadiennes et Canadiens. L'équipe Recherche et intelligence de marchés de BDC a procédé au traitement et à l'analyse des données.
L'étude de BDC est publiée à l'occasion de la 45e édition de la Semaine de la PME de BDCMC, qui a pour thème « La force des PME : défier les probabilités ». Cette édition rend hommage à la résilience et à l'innovation des petites entreprises qui surmontent continuellement les obstacles pour réussir dans un environnement en constante évolution. Pour trouver les événements organisés près de chez vous, cliquez ici.
À propos de BDC : 80 ans en tant que banque des entrepreneur.es du Canada
BDC est un partenaire de choix pour les propriétaires de PME à la recherche du financement et des conseils nécessaires pour bâtir leur entreprise et relever les grands défis de notre époque. Notre division d'investissement, BDC Capital, offre une vaste gamme de solutions de capital de risque pour contribuer à la croissance des entreprises les plus novatrices au pays. En tant que banque de développement, BDC est en perpétuelle évolution; quels que soient les besoins de l'économie canadienne, où que les entrepreneures et entrepreneurs soient, BDC sera là pour les aider à défier les probabilités. Cet engagement est toujours d'actualité depuis 80 ans. Les services de BDC ajouteront environ 23,6 milliards de dollars en produit intérieur brut (PIB) à l'économie canadienne au cours des cinq prochaines années. BDC figure au palmarès des 100 meilleurs employeurs canadiens et parmi les meilleurs employeurs canadiens pour la diversité. Elle a été la première institution financière au Canada à obtenir la certification B Corp en 2013. Pour en savoir plus sur les produits et services de BDC et pour consulter des outils, des modèles et des articles gratuits, visitez le site bdc.ca ou suivez BDC sur les médias sociaux.
SOURCE Banque de développement du Canada
Personne-ressource: Flavie Côté, Affaires publiques et communications externes, BDC, [email protected], Cellulaire : 514 465-6329, [email protected]
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