Une nouvelle étude révèle un avenir biotechnologique prometteur pour
l'industrie canadienne des produits forestiers
"L'étude, intitulée "Projet de la voie biotechnologique", met l'accent sur une rentabilité triple : énergie propre, bon niveau d'emploi et reprise économique. Les résultats sont clairs : intégrer les bioproduits et la bioénergie à l'industrie existante est une solution gagnante sur tous les plans", explique Avrim Lazar, président et chef de la direction de l'APFC.
La voie biotechnologique est l'une des premières études aussi exhaustives à examiner une gamme de possibilités pour le renouvellement du secteur forestier canadien. Le projet a mobilisé quelque 65 des plus grands experts canadiens de domaines aussi variés que la biotechnologie, les services bancaires d'investissement et l'établissement du prix du carbone.
"Cette étude fournit un plan directeur pour le changement, qui est à la fois surprenant et bienvenu", ajoute M. Lazar. "Elle place les produits traditionnels, en particulier le bois d'œuvre et la pâte, au cœur d'un nouveau modèle commercial vert qui a le potentiel de faire de l'industrie des produits forestiers un pivot des efforts du
Pour ce qui est de l'emploi, les résultats de l'étude montrent qu'une usine intégrée, qui produit du bois, de la pâte ou du papier ainsi que de la bioénergie et des bioproduits, fournit cinq fois plus d'emplois qu'une usine de bioénergie seule. On constate également que l'industrie sera mieux à même de maintenir ses 270 000 emplois si l'on emprunte cette voie intégrée vers la reprise.
"Des années de recherche et de développement intensifs ont généré des technologies qui ouvrent un monde de possibilités pour l'industrie canadienne des produits forestiers. Nous pouvons maintenant convertir rapidement la fibre de bois en une variété de produits de grande valeur comme des biocombustibles pour chauffer nos maisons ou alimenter nos véhicules et des produits biochimiques pour fabriquer des cosmétiques, des solvants, des additifs alimentaires ou des plastiques renouvelables", ajoute
L'APFC indique qu'en intégrant la fabrication de bioproduits aux usines existantes de l'industrie, cette activité sera soumise aux mêmes normes environnementales de plus en plus strictes qui ont fait du
Comme la communauté internationale travaille activement à concrétiser les gains considérables susceptibles de découler des biotechnologies forestières, le gouvernement du
- Établir un plan d'action spécifiquement canadien en matière d'énergie propre, qui aidera le Canada à faire la transition vers une économie fondée sur ce type d'énergie et à faire progresser la technologie canadienne - Mettre en place un fonds renouvelable remboursable pour voir aux besoins d'investissements en capital dans le secteur de l'énergie propre - Utiliser le régime fiscal (p. ex., en instaurant un crédit d'impôt similaire à celui des É.-U. pour les investissements en capital) pour encourager les investissements privés dans une nouvelle industrie des produits forestiers intégrée - Étendre et prolonger les programmes gouvernementaux existants (p. ex., programmes de commercialisation et programmes pilotes de démonstration) qui favorisent l'adoption de technologies propres dans l'industrie des produits forestiers - Accroître les investissements dans la recherche, le développement et l'innovation.
"Ce nouveau modèle intégré permettra aux investisseurs de jeter un regard neuf et optimiste sur le potentiel économique de l'industrie canadienne des produits forestiers. Voilà pourquoi les gouvernements devraient adopter la feuille de route proposée par cette étude, car c'est elle qui définit le mieux où les investisseurs voudront placer leur argent", explique
"Notre recherche montre que cette nouvelle voie biotechnologique est le modèle commercial de l'avenir pour l'industrie canadienne des produits forestiers. Compte tenu des 300 collectivités canadiennes qui dépendent de la santé du secteur forestier pour leur survie, nous devons saisir les occasions qu'elle nous présente", conclut M. Lazar.
Renseignements: Monica Bailey, Responsable, Communications générales et environnementales, Association des produits forestiers du Canada, T: (613) 563-1441, poste 323, C: [email protected]
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