OTTAWA, le 1 mars 2016 /CNW/ - Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (Collège royal), le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) et le Collège des médecins du Québec (CMQ) ont présenté conjointement une norme nationale régissant la conception et la prestation d'activités de développement professionnel continu (DPC) agréées au Canada.
La Norme nationale pour le soutien des activités de DPC agréées décrit un ensemble de normes éthiques et d'attentes relatives aux commanditaires, auxquelles les activités d'apprentissage des médecins doivent satisfaire pour être agréées.
Elle fait suite à la tenue de nombreuses consultations auprès de 47 organisations. Celles-ci comprennent des organisations du secteur privé, des universités, des organisations médicales nationales et provinciales et des organisations qui élaborent et offrent des activités de développement professionnel continu (DPC) pour les médecins.
La norme respecte les principes énoncés dans Les interactions avec l'industrie pharmaceutique : Lignes directrices pour les médecins, de l'Association médicale canadienne, ainsi que les exigences du Code d'éthique du Conseil québécois de développement professionnel continu des médecins (CQDPCM) à l'égard des activités de DPC offertes au Québec.
L'agrément est le « sceau d'approbation » d'une activité d'apprentissage. Elle donne aux médecins l'assurance que l'activité d'apprentissage qu'ils vont entreprendre est basée sur les besoins de la profession et respecte certaines normes en matière de qualité d'enseignement.
Pour conserver leur permis d'exercice, les médecins canadiens doivent participer chaque année à des activités de DPC conçues pour répondre à leurs besoins et améliorer leur pratique. Ils doivent obtenir et consigner un certain nombre de crédits de DPC. Par exemple, nombreux sont ceux qui assistent à des conférences pour remplir cette exigence.
La norme nationale tient compte des inquiétudes formulées au sujet de l'influence du secteur privé sur les activités d'apprentissage agréées. Avant, les normes éthiques s'appliquant aux activités d'apprentissage agréées variaient considérablement à l'échelle du pays.
« Pour la première fois au Canada, une seule norme éthique vise maintenant les médecins de famille et les médecins spécialistes », se réjouit Francine Lemire, MD, CM, CCMF, FCMF, CAE, directrice générale du CMFC. « Elle décrira clairement le rôle des commanditaires du secteur privé afin que les organisations puissent offrir à nos médecins actuels et aux futurs médecins des activités d'apprentissage de grande qualité. »
La norme nationale assurera le respect de hauts niveaux de qualité et de reddition de comptes pour que les activités d'apprentissage agréées ne fassent l'objet, dans la mesure du possible, d'aucune forme de partialité et d'influence.
Par exemple, durant la tenue d'activités d'apprentissage agréées, les membres du comité de planification et les conférenciers devront informer les participants de tous les conflits d'intérêts survenus au cours des deux dernières années.
De plus, les représentants d'organismes ayant fourni un soutien financier ou en nature ne pourront pas siéger aux comités de planification scientifique du contenu d'activités d'apprentissage agréées.
« En tant que membres d'une profession autoréglementée, nous avons l'obligation envers la population d'offrir le soutien nécessaire pour encourager nos médecins à demeurer compétents, informés et neutres », affirme Andrew Padmos, MD, FRCPC, FACP, directeur général du Collège royal. « En appliquant les mêmes normes éthiques de qualité à la formation continue des médecins de famille et des spécialistes, nous contribuons à la qualité des soins que reçoivent tous les patients au pays. »
Comme il s'agit d'un changement considérable pour les organisations, une étape de transition de deux ans leur sera allouée pour se conformer à la nouvelle norme, qui entrera officiellement en vigueur le 1er janvier 2018.
Les activités d'apprentissage agréées tenues au Québec devront respecter le Code d'éthique du CQDPCM; cependant, les limites relatives à la participation du secteur privé sont les mêmes dans les deux cas.
« Si une activité ne respecte pas les normes pédagogiques et éthiques de la norme nationale, du Code d'éthique du CQDPCM ou du Code d'éthique des médecins du Québec, l'activité n'est pas agréée », précise Charles Bernard, MD, président et directeur général du Collège des médecins du Québec.
La norme nationale garantira que les activités de développement professionnel sont toujours basées sur les besoins réels des médecins et de leurs patients.
La norme nationale peut être consultée sur le site Web du Collège royal à l'adresse collegeroyal.ca/normenationale.
SOURCE Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada
Bas de vignette : "Une nouvelle norme précise les attentes d'ordre éthique relatives au développement professionnel continu des médecins au Canada (Groupe CNW/Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20160301_C1900_PHOTO_FR_632112.jpg
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