Une option de traitement biologique désormais disponible pour les femmes canadiennes atteintes d'un cancer de l'ovaire de stade avancé English
MISSISSAUGA, ON, le 5 oct. 2015 /CNW/ - Roche Canada annonce aujourd'hui que Santé Canada a approuvé Avastin® (bevacizumab), en association avec une chimiothérapie pour traiter le cancer de l'ovaire récidivant. Jusqu'à récemment, seules la chimiothérapie1 et la chirurgie2 étaient offertes aux Canadiennes qui reçoivent un diagnostic de cancer au stade avancé.
Avastin est désormais approuvé, en association avec une chimiothérapie spécifique, dans le traitement des patientes présentant une première récidive du cancer épithélial de l'ovaire, du cancer des trompes de Fallope ou du cancer péritonéal primaire, sensible aux sels de platine, ou des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire, résistant aux sels de platine et qui récidive après un maximum de deux schémas de chimiothérapie.
« Nous avons un besoin urgent de nouveaux médicaments dans le cancer de l'ovaire récidivant, car dans la plupart des cas, le traitement initial par chirurgie et chimiothérapie n'empêche pas la réapparition de la maladie, et chez la plupart des femmes, la maladie récidive dans les 15 mois qui suivent le diagnostic, déclare Walter Henri Gotlieb, professeur d'obstétrique et de gynécologie à l'Université McGill. Les essais cliniques ont montré qu'Avastin permet à certaines femmes de recevoir un traitement significativement amélioré et de retarder la progression de leur cancer, ce qui est un objectif important du traitement de cette maladie au stade avancé. »
Il n'existe pas de test de dépistage efficace permettant la détection précoce du cancer de l'ovaire3; la majorité des patientes reçoivent donc un diagnostic à un stade avancé, lorsque le traitement devient plus difficile4 et la survie est généralement inférieure à cinq ans5.
« Le cancer de l'ovaire est une maladie dévastatrice, déclare Elisabeth Baugh, directrice générale de Cancer de l'ovaire Canada. Les symptômes peuvent facilement passer inaperçus et la maladie reste souvent non diagnostiquée. Cette situation mène souvent à un diagnostic à un stade avancé, avec des options limitées et un pronostic défavorable. Il est encourageant que la recherche progresse dans ce domaine et qu'une nouvelle option soit disponible pour les femmes canadiennes aux prises avec cette maladie. »
« Nous soutenons chaque jour des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire et nous savons combien il est essentiel pour elles d'avoir accès à de nouvelles options de traitement », déclare Josée Ann Maurais, présidente d'Ovaire espoir, un groupe de soutien pour les femmes qui ont reçu un diagnostic de cancer de l'ovaire ou d'autres cancers gynécologiques.
À propos du cancer de l'ovaire
On estime que 2 800 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer de l'ovaire cette année, et que 1 750 femmes mourront de cette maladie6.
La majorité des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire reçoivent un schéma chimiothérapeutique à base de sel de platine comme traitement de première intention après la chirurgie. On dit que le cancer de l'ovaire est « sensible au platine » si la maladie récidive plus de six mois après la fin de la chimiothérapie à base de platine. On dit que le cancer de l'ovaire est « résistant au platine » si la maladie récidive moins de six mois après la fin de la chimiothérapie à base de platine7.
À propos de l'approbation d'Avastin par Santé Canada
Approbation pour le traitement du cancer sensible au platine
L'approbation pour le cancer de l'ovaire récidivant sensible au platine s'appuie sur les résultats de l'étude OCEANS, une étude pivot de phase III, randomisée, multicentrique, à double insu et contrôlée par placebo visant à évaluer l'efficacité et l'innocuité d'Avastin associé à une chimiothérapie (gemcitabine et carboplatine) chez 484 femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire, d'un cancer péritonéal primitif ou d'un cancer des trompes de Fallope récidivant sensible au platine[8]. Une analyse de sous-groupes de l'étude de phase III OCEANS a montré que l'association d'Avastin et d'une chimiothérapie à base de carboplatine et de gemcitabine était efficace dans tous les sous-groupes de femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant sensible au platine[9]. Dans le traitement du cancer de l'ovaire récidivant sensible au platine, l'association d'Avastin et d'une chimiothérapie suivie par l'administration continue d'Avastin en monothérapie a entraîné une amélioration de la survie sans progression médiane, qui est passée de 8,4 mois à 12,4 mois, comparativement à la chimiothérapie seule (p<0.0001)10.
Les réactions indésirables les plus fréquentes (≥ 20 %) observées dans le groupe Avastin ont été les suivantes : anémie, neutropénie, thrombopénie, douleurs abdominales, constipation, diarrhée, nausées, vomissements, fatigue, arthralgie, dorsalgie, étourdissements, céphalées, insomnie, toux, dyspnée, épistaxis, alopécie, éruption cutanée et hypertension. Les réactions indésirables les plus fréquentes (≥ 20 %) observées dans le groupe de chimiothérapie étaient les suivantes : anémie, neutropénie, thrombopénie, douleurs abdominales, constipation, diarrhée, nausées, vomissements, fatigue, baisse de l'appétit, céphalées, neuropathie périphérique, dyspnée, alopécie et éruption cutanée11.
Approbation pour le traitement du cancer résistant au platine
L'approbation pour le cancer de l'ovaire récidivant résistant au platine s'appuie sur les résultats de l'étude AURELIA, une étude de phase III randomisée, multicentrique et ouverte qui évaluait l'utilisation d'Avastin chez 361 femmes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer péritonéal primitif ou d'un cancer des trompes de Fallope récidivant résistant au platine. Dans le traitement du cancer de l'ovaire récidivant résistant au platine, Avastin en association avec une chimiothérapie (paclitaxel, topotécan ou doxorubicine liposomale pégylée) a doublé la survie sans progression médiane, qui est passée de 3,4 mois à 6,8 mois, comparativement à la chimiothérapie seule12.
Les réactions indésirables de tous grades les plus fréquentes (≥ 20 %) survenues dans le groupe Avastin plus paclitaxel étaient les suivantes : neutropénie, fatigue, neuropathie sensorielle périphérique, alopécie et hypertension. Les réactions indésirables les plus fréquentes survenues dans le groupe paclitaxel en monothérapie étaient les suivantes : neutropénie, fatigue et neuropathie sensorielle périphérique.
Les réactions indésirables les plus fréquentes (≥ 20 %) survenues dans le groupe Avastin plus DLP étaient les suivantes : inflammation des muqueuses, fatigue, protéinurie, syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire et hypertension. Les réactions indésirables les plus fréquentes (≥ 20 %) survenues dans le groupe DLP en monothérapie étaient la fatigue.
Les réactions indésirables les plus fréquentes (≥ 20 %) survenues dans le groupe Avastin plus topotécan étaient les suivantes : neutropénie, anémie et fatigue. Les manifestations les plus fréquentes survenues dans le groupe topotécan en monothérapie étaient la neutropénie, l'anémie et la leucopénie13.
À propos d'Avastin
Avastin (bevacizumab) est un anticorps monoclonal humanisé recombinant qui se lie sélectivement au facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) humain et en neutralise l'activité biologique.
Un apport sanguin indépendant est essentiel pour assurer la croissance d'une tumeur au-delà d'une certaine taille (2 mm) et pour permettre sa propagation (métastases) vers d'autres parties de l'organisme. Les tumeurs développent leur propre système d'apport sanguin par un processus que l'on appelle l'angiogenèse, et ce, en libérant le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) - un facteur clé dans la croissance de la tumeur. Avastin est un anticorps qui cible et inhibe précisément le VEGF14.
Avastin est également approuvé aux États-Unis et dans l'Union européenne (UE) pour le traitement du cancer de l'ovaire récidivant résistant au platine et dans l'UE, pour le traitement du cancer de l'ovaire récidivant sensible au platine. Il est aussi approuvé au Canada pour le traitement du cancer colorectal métastatique, du cancer du poumon non à petites cellules localement avancé, métastatique ou récidivant et du gliome malin (grade IV de l'OMS) - glioblastome (avis de conformité avec conditions)15.
À propos de Roche
Roche, dont le siège social se situe à Bâle, en Suisse, est un leader dans le domaine des soins de santé axés sur la recherche, alliant son expertise dans les domaines pharmaceutique et diagnostique. Roche est la plus grande compagnie de biotechnologie au monde, offrant une variété de produits qui se distinguent véritablement en oncologie, dans le traitement des maladies infectieuses, de l'inflammation et des troubles métaboliques, ainsi qu'en neurosciences. Roche est également un leader mondial dans le secteur des produits diagnostiques in vitro, des produits diagnostiques du cancer à partir d'échantillons tissulaires et un chef de file dans la prise en charge du diabète. La stratégie de Roche en matière de soins de santé personnalisés vise à offrir des médicaments et des outils diagnostiques qui se traduisent par une amélioration tangible de la santé, de la qualité de vie et de la survie des patients. En 2012, Roche comptait plus de 82 000 employés à l'échelle mondiale et a investi plus de 8 milliards de francs suisses dans la recherche et le développement. Le Groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 45,5 milliards de francs suisses. Genentech, aux États-Unis, fait maintenant partie du Groupe Roche à part entière. Roche est également actionnaire majoritaire de Chugai Pharmaceutical, au Japon. Pour en savoir plus, visitez le site www.roche.com.
Roche Canada a été fondée en 1931. Elle compte environ 900 employés partout au pays, le siège de la division pharmaceutique étant situé à Mississauga, en Ontario, et celui de la division diagnostique, à Laval, au Québec. Roche Canada joue un rôle actif dans les collectivités locales, investissant dans des organismes caritatifs et s'associant à des établissements de santé dans l'ensemble du pays. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.rochecanada.com.
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Références
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1Cancer de l'ovaire Canada. Chimiothérapie http://ovairecanada.org/about-ovarian-cancer/treatment/chemotherapy. Consulté le 18 août 2015.
2Cancer de l'ovaire Canada. Chirurgie http://ovairecanada.org/about-ovarian-cancer/treatment/surgery. Consulté le 18 août 2015.
3Badgwell D, Bast RC. Markers 2007;23:397-410.
4 Roett MA, Exans P. Ovarian cancer: An overview. American Academy of Family Physicians (2009). 80(6):609-16.
5American Cancer Society. Cancer Facts and Figures 2015. http://www.cancer.org/acs/groups/content/@editorial/documents/document/acspc-044552.pdf. Consulté le 12 août 2015.
6Société canadienne du cancer. Statistiques sur le cancer de l'ovaire. http://www.cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-type/ovarian/statistics/?region=on. Consulté le 12 août 2015.
7Olivia W. Foley, B.S., J. Alejandro Rauh-Hain, M.D., et Marcela G. Del Carmen, M.D., MPH. Oncology 15 avril 2013. Recurrent Epithelial Ovarian Cancer: An Update on Treatment. http://www.cancernetwork.com/oncology-journal/recurrent-epithelial-ovarian-cancer-update-treatment. Consulté le 2 septembre 2015.
8Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015
9Aghajanian C, Blank SV, Goff BA, et al. OCEANS: a randomized, double-blind, placebo-controlled phase III trial of chemotherapy with or without bevacizumab in patients with platinum-sensitive recurrent epithelial ovarian, primary peritoneal, or fallopian tube cancer. J Clin Oncol. 2012;30(17):2039-45.
10Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015
11Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015.
12Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015.
13Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015.
14Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015
15Monographie d'Avastin. Dernière mise à jour : 28 septembre 2015.
SOURCE Roche Canada
Kate Hanna, Roche Canada, 905-285-7729, [email protected]; Erin Collett, Edelman, 416-849-8911, [email protected]
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