Une première année sans éclat ni enthousiasme : « L'administration
Tremblay-Tremblay : du surplace » - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle01 nov, 2010, 10:50 ET
MONTRÉAL, le 1er nov. 2010 /CNW Telbec/ - « L'année 2009-2010 n'aura pas permis de dissiper la morosité des Montréalais à l'égard de l'administration Tremblay, malgré le virage pourtant promis. Sans initiative et sans envergure, l'administration montréalaise continue d'être à la remorque du gouvernement du Québec sur des projets majeurs qui dessinent l'avenir de Montréal », a déclaré la chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, Louise Harel, à l'occasion du premier anniversaire du troisième mandat de Gérald Tremblay.
Éthique et démocratie montréalaise : absence de volonté politique
« Les dérives éthiques qui ont touché l'administration montréalaise au cours des dernières années commandait un véritable coup de barre. Vision Montréal a talonné de près l'administration Tremblay pour que de réelles réformes de la démocratie montréalaise soient faites, notamment afin qu'un commissaire à l'éthique, avec des pouvoirs d'enquête et de sanctions, soit nommé. Union Montréal a plutôt choisi de se satisfaire de la nomination d'un conseiller à l'éthique, embauché quatre heures par semaine, sans pouvoir d'enquête ni de sanction », a indiqué Louise Harel, ajoutant que « rien n'a été fait non plus afin qu'un code d'éthique rigoureux contenant des règles sur "l'après-mandat" des élus, sur la notion de "proches" des élus et sur les sanctions à l'égard des entreprises et des tiers fautifs soit adopté. »
« L'administration Tremblay a fait preuve d'une absence de volonté politique flagrante en refusant de réitérer son appui à la motion de Vision Montréal demandant au gouvernement du Québec d'instituer une commission d'enquête publique, la seule façon de faire toute la lumière sur les allégations de corruption et de malversation dans l'industrie de la construction, particulièrement sur la collusion dans le processus d'octroi de contrats. Que le parti du maire Tremblay n'ait pas montré plus de détermination à faire toute la lumière sur un tel système, alors que la population demande toujours une enquête publique, est totalement déplorable », a-t-elle poursuivi.
Transparence : rien de plus pour le vérificateur général
« En juin dernier, l'administration Tremblay a refusé d'augmenter les effectifs du Bureau du vérificateur général, véritable chien de garde de l'administration montréalaise. Pour assurer une saine gouvernance et une gestion transparente, les Montréalais doivent compter sur un Bureau du vérificateur général qui agit en toute indépendance, sans être handicapé par une absence de moyens. À défaut d'être corrigée, cette situation handicape lourdement l'institution du vérificateur général et la confiance des citoyens dans l'administration de la Ville », a souligné Louise Harel.
Résiliation du contrat des compteurs d'eau : Dix fois plus cher que prévu
En matière de contrat des compteurs d'eau, le maire Tremblay a eu tout faux ! Alors qu'il a répété à maintes reprises que les frais de résiliation du contrat des compteurs d'eau s'élèveraient à 3 millions de dollars, GÉNIeau a présenté une demande de compensation s'élevant à 33,8 millions de dollars, une réclamation dix fois plus élevée que ce que le maire a laissé croire aux Montréalais pendant la campagne électorale.
Pendant ce temps, c'est un retour à la case départ puisqu'aucun compteur d'eau n'a encore été installé et que le réseau d'aqueduc de Montréal continue de perdre jusqu'à 40 % de l'eau potable à cause de fuites dans le réseau. Des investissements majeurs dans les infrastructures seront essentiels dans les prochaines années.
Déni de l'existence du profilage racial
Alors que les conclusions troublantes de différents rapports nous indiquent que le profilage racial existe à Montréal, l'administration Tremblay n'a cessé de le nier jusqu'à tout dernièrement. Pourtant une action énergique s'impose pour assurer la paix sociale dans notre ville. À cet égard, l'Opposition officielle s'est réjouie de l'arrivée de Monsieur Marc Parent à la direction du Service de police de la Ville de Montréal.
Priorité au transport? Timide volonté de l'administration Tremblay
« Ayant pourtant établi le transport en commun comme élément prioritaire de son administration, le Bilan 2009-2010 sur l'état d'avancement des 21 chantiers du Plan de transport indique que seulement 10 % des projets du Plan ont été réalisés jusqu'à présent, un constat préoccupant qui met en lumière le cruel manque de financement du Plan de transport. Se donner les moyens de nos ambitions, c'est accepter d'investir, au chapitre du transport, environ 240 M$, à chaque année pendant dix ans », a déclaré la conseillère de ville de Villeray, vice-présidente du conseil municipal et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de transport en commun, Elsie Lefebvre.
Autres résultats mitigés en matière de transport :
- Navette Montréal - Aéroport Trudeau : aucune entente entre les différents investisseurs pour améliorer l'offre de transport en commun dans l'ouest de l'île.
- Hausse de 40 % des tarifs de la Société de transport de Montréal (STM) depuis l'arrivée au pouvoir d'Union Montréal en 2001.
- Échangeur Turcot : le maire Tremblay ne défend pas la voix de Montréal auprès du ministère des Transports du Québec.
- Démantèlement de l'autoroute Bonaventure : le corridor Dalhousie n'est pas mort, allant à l'encontre de la volonté populaire et contredisant le rapport de l'Office de consultation publique de Montréal.
Le taxi : il faut que Montréal embarque
Trop longtemps exclu de la planification des déplacements sur l'île de Montréal par l'administration Tremblay, le taxi doit cesser d'être parent pauvre du Plan de transport. Montréal doit être fière de ses taxis autant qu'elle l'est du Bixi ! Il faut contrer la stagnation de l'industrie du taxi et en faire un partenaire respecté et impliqué qui soit intégré dans la planification des déplacements montréalais », a soutenu Louise Harel.
Finances et services de proximité
Les citoyens écopent : 6 % d'augmentation de taxes
L'Opposition officielle a fait plusieurs demandes pour que soient examinés les dédoublements de services entre la ville centre et les arrondissements. « Un examen sérieux des dépenses de la Ville s'impose si l'on veut continuer à offrir aux citoyens des services de qualité sans alourdir le fardeau fiscal, notamment en ce qui a trait aux services de communication, aux services juridiques et à l'approvisionnement », a déclaré le conseiller de ville du Vieux-Rosemont et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de finances, Pierre Lampron.
« Par ailleurs, Vision Montréal exige que l'administration Tremblay ne procèdent plus en cours d'année à des ponctions dans les budgets d'arrondissement, qui empêchent les arrondissements de planifier l'offre de services à la population et les obligent à revoir leur budget, pourtant adopté démocratiquement en conseil d'arrondissement », a soutenu le conseiller Lampron.
« Les Montréalaises et les Montréalais ont déjà subi une hausse de taxe de près de 6 % en 2010. Ils sont en droit d'exiger la meilleure gestion possible de leur effort financier », a ajouté Louise Harel.
Échecs d'Union Montréal dans Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles et dans Sainte-Geneviève
En conclusion, rappelons les deux échecs qu'a subis le parti du maire Tremblay lors des deux élections partielles qui ont eu lieu au cours de la dernière année. À la mairie de Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles, c'est la candidate de Vision Montréal, Chantal Rouleau, qui a remporté le siège. Dans le district de Sainte-Geneviève, dans l'arrondissement de L'île Bizard - Sainte-Geneviève, c'est le candidat indépendant, Éric Dugas, qui a gagné l'élection.
Renseignements:
Marie-Hélène d'Entremont
Attachée de presse
Cabinet de la chef de l'Opposition officielle
Bureau : 514-872-2934
Cell. : 514-247-0446
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