Une solution à la surcharge d'information
L'Agence spatiale canadienne utilisera la plateforme de calcul complexe créée dans le cadre d'un programme financé par CANARIE pour aider les scientifiques à comprendre l'incidence de la haute atmosphère sur la planète
OTTAWA, le 25 mars /CNW Telbec/ - Comment sait-on que la masse de données à traiter est trop importante? Quand elle équivaut quotidiennement à une pile de livres de trente étages de haut. La solution? Une plateforme de calcul sophistiquée, baptisée Portail canadien des sciences de l'espace (PCSE), qui débouchera sur jusqu'à un million de dollars d'économies en temps et en efforts sur le plan de la R-D.
Le PCSE permettra aux scientifiques d'explorer en profondeur la multitude de données qu'engendreront les instruments de l'Agence spatiale canadienne (ASC) après le lancement du satellite CASSIOPÉE, en 2011. Les résultats jetteront la lumière sur les phénomènes de la haute atmosphère susceptibles d'avoir des répercussions majeures sur la terre, par exemple en influant sur les communications radio, sur la navigation par GPS et sur d'autres technologies qui font appel à l'espace.
"L'ASC utilise déjà le réseau à bande ultra large de CANARIE. Désormais, nos scientifiques bénéficieront aussi de la prévoyance de l'organisme, qui veille au développement de solutions avec lesquelles les formidables masses de données pourront être converties en connaissances utiles", a déclaré Steve MacLean, président de l'Agence spatiale canadienne. "Ceci illustre bien la valeur des partenariats entre les agences que finance le gouvernement fédéral."
"Il faut passer à un environnement scientifique plus général, en mesure d'optimiser les investissements tout en intensifiant la recherche et l'innovation au Canada", a ajouté Jim Roche, président et directeur de CANARIE. "Le PCSE a été mis au point grâce au Programme de plateformes sur réseau de CANARIE, une initiative visant à faire évoluer la recherche dans des domaines aussi variés que l'espace, l'océanographie, la santé et le contrôle de la circulation."
Le PCSE marque l'aboutissement d'un projet pancanadien piloté par des scientifiques et des développeurs de plusieurs institutions dont l'Université de l'Alberta, l'Université de la Saskatchewan et l'Université du Nouveau-Brunswick. Le projet a reçu un million de dollars de CANARIE et 200 000 $ de Cybera, l'organisation qui administre le réseau de pointe à haute vitesse et à large bande de l'Alberta. Doté d'une interface conviviale, le PCSE permettra aux chercheurs de récupérer, d'analyser et d'échanger des données, de collaborer à la résolution de problèmes scientifiques et, au bout du compte, à mieux comprendre le monde qui nous entoure.
"Le PCSE nous donnera la chance d'harmoniser la recherche spatiale, ce qui favorisera la collaboration aux échelons national et international", estime Robert Rankin, professeur de physique à l'Université de l'Alberta et chercheur principal attaché au projet. "Rien de cela n'aurait été réalisable sans le Programme de plateformes sur réseau de CANARIE." Plus de 350 scientifiques se sont déjà inscrits pour utiliser le portail et profiter de la rapidité et de la souplesse des outils qu'on y trouve.
À propos de CANARIE -------------------
CANARIE inc. est le réseau évolué de la recherche et de l'innovation du Canada. Créé en 1993, CANARIE exploite un réseau ultra rapide, des centaines de fois plus performant qu'Internet, pour faciliter la recherche de pointe et les grands projets scientifiques entrepris partout au Canada et ailleurs dans le monde. Au-delà de 39 000 chercheurs dans près de 200 universités et collèges canadiens utilisent le réseau CANARIE. S'y ajoutent les chercheurs d'instituts, d'hôpitaux et de laboratoires gouvernementaux disséminés ici et là au pays. Le réseau CANARIE permet aux chercheurs de partager et d'analyser une quantité colossale de données, ce qui pourrait déboucher sur des découvertes révolutionnaires. Le réseau, les programmes et les partenariats stratégiques de CANARIE avec les 12 réseaux régionaux du Canada et une centaine de réseaux internationaux dans plus de 80 pays stimulent la recherche, avec les retombées économiques, sociales et culturelles que cela suppose pour la population du Canada.
CANARIE est une société sans but lucratif financée par les cotisations de ses membres. Ses programmes et activités bénéficient d'une importante aide financière du gouvernement du Canada. Pour en savoir plus, on visitera le site www.canarie.ca.
Renseignements: Kathryn Anthonisen, Directrice des communications, CANARIE, (613) 943-5374, [email protected]
Partager cet article