UNE SOLUTION VIABLE POUR LES PETITES ÉCOLES DU QUÉBEC

QUÉBEC, le 7 oct. /CNW Telbec/ - Les écoles de village du Québec ont dorénavant la possibilité d'intégrer dans leur fonctionnement le modèle École éloignée en réseau (ÉÉR), développé par le CEFRIO depuis 2002. En effet, après plusieurs années de recherche-action avec des écoles et des commissions scolaires dans plusieurs régions du Québec, on peut conclure à la viabilité d'un tel modèle pour bonifier l'environnement éducatif des petites écoles primaires.

Le modèle ÉÉR - qui n'est pas celui de la formation à distance - permet la mise en réseau de classes et d'écoles, au moyen d'outils comme la vidéoconférence sur Internet en classe et l'écriture sur un forum électronique, toujours dans le contexte des matières du programme de l'école québécoise. Les enseignants travaillent ainsi en collaboration et, sur une base régulière, réunissent leurs élèves dans des activités d'apprentissage en réseau.

Selon madame Jacqueline Dubé, présidente-directrice générale du CEFRIO, « l'expérience est concluante pour les élèves, les enseignants et les communautés concernées. On constate que le modèle de l'ÉÉR contribue à l'apprentissage des élèves, à leur motivation en classe et au développement des compétences attendues au 21^e siècle en éducation ».

Un modèle prometteur pour les écoles de village

Le CEFRIO, avec les partenaires de l'éducation dont la Fédération des commissions scolaires du Québec, travaille à assurer la pérennité de ce modèle dans les écoles de village. Maintenant que la connectivité des écoles est acquise, grâce au déploiement du programme Villages branchés du ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS), les petites écoles peuvent tirer profit du réseau dans leur mode de fonctionnement. Ces écoles - qui ont en général des classes multiâges - peuvent ainsi enrichir leurs activités en ouvrant les frontières de la classe au moyen du réseau.

Pour madame Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, « le modèle ÉÉR a fait ses preuves comme le démontrent les données de recherche colligées depuis plusieurs années dans le projet. Il nous faut aujourd'hui assurer le déploiement d'un tel modèle dans les écoles et les communautés qui souhaitent s'en prévaloir ». Des actions seront mises en place dès cette année pour que le milieu scolaire assure la continuité du travail mené par le CEFRIO et son équipe de chercheurs universitaires depuis 2002.

A l'heure actuelle, près d'une centaine d'écoles primaires et près de 130 enseignants dans 23 commissions scolaires ont expérimenté le modèle ÉÉR. Certaines communautés rurales ont fait de ce projet un véritable levier de développement local, maximisant ainsi la disponibilité de la connectivité pour revitaliser leur milieu. Les équipes-écoles engagées dans ce projet se réunissent d'ailleurs à Québec les 7 et 8 octobre, à l'occasion de leur rencontre annuelle visant à partager leurs pratiques. Veuillez consultez le http://www.cefrio.qc.ca/index.php?id=179 afin d'obtenir plus d'informations sur ce projet.

Le CEFRIO est un centre de liaison et de transfert qui regroupe près de 160 membres universitaires, industriels et gouvernementaux, ainsi qu'une soixantaine de chercheurs associés et invités. Sa mission : aider les organisations à être plus productives et à contribuer au bien-être des citoyens en utilisant les technologies de l'information comme leviers de transformation et d'innovation. Le CEFRIO réalise, en partenariat, des projets de recherche-expérimentation, d'enquêtes et de veille stratégique sur l'appropriation des TI partout au Québec. Ces projets touchent l'ensemble des secteurs de l'économie québécoise, tant privé que public. Les activités du CEFRIO sont financées à près de 70 % par ses propres projets, et à 30 % par le Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), son principal partenaire financier.

La Fédération des commissions scolaires du Québec a été créée en 1947 afin de coordonner les travaux des commissions scolaires et d'unifier leurs actions. Elle représente les 60 commissions scolaires francophones du Québec et la Commission scolaire du Littoral. Tout en conservant ses tâches premières de coordination et d'unification des commissions scolaires, la mission de la Fédération s'est élargie au fil des ans pour atteindre deux objectifs principaux : défendre avec détermination les intérêts des commissions scolaires et contribuer à promouvoir le système public d'éducation.

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