MONTRÉAL, le 29 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Suite à l'annonce-choc de la part d'Uber mercredi le 27 septembre, signalant qu'elle compte quitter le Québec si certaines mesures régulatrices voient le jour le 15 octobre prochain, Denis Coderre a fait ce commentaire déplacé :
« Bye-Bye. Je m'en fou […] honnêtement, nous avons besoin de plus de régulations et s'il décide de quitter, je m'en fou », témoigne-t-il chez BNN jeudi le 28 septembre 2017.
« Uber n'est peut-être pas une compagnie canadienne, mais quand même, c'est un mode de transport en commun extrêmement populaire dans plusieurs milieux sociaux de Montréal, voir dans toutes les économies modernes du monde. » réplique M. Fortier.
« Tout autant, M. Coderre semble très vite à défendre des projets de transport public coûtant des milliards de dollars aux contribuables, mais n'est pas prêt à défendre un service qui aide à minimiser le nombre de voitures présentes sur la route lors des heures de pointe.
« Mais surtout, contrairement aux projets de transports publics de M. Coderre, des services comme Uber ont des coûts négligeables pour la ville et facilite l'adaptation du tourisme à notre structure urbaine d'une manière bien plus flexible à court terme. La question est de savoir comment encadrer correctement ces nouveaux modèles d'affaires innovateurs fiscalement et commercialement. », rajoute M. Fortier.
M. Fortier ajoute que le cabinet de M. Coderre se proclame avant-gardiste, moderne et promouvant l'innovation, mais il manque énormément de classe en parlant de la sorte relativement à ce qui pourrait changer les habitudes quotidiennes de plus 5,000 consommateurs québécois et risquer par ses propos de couper une une source de revenus pour plus de 10,000 autres Québécois.
Il est de l'avis de plusieurs analystes que l'avancement dans l'autonomie automobile et l'intelligence artificielle produiront des voitures pouvant naviguer et obéir aux règles des routes nord-américaines et cela sans chauffeur d'ici les 24 prochains mois. Plusieurs compagnies montréalaises font usage de voitures semi-autonomes ou pouvant le devenir. Notamment, Taxi Téo fait déjà usage de voitures de marque Tesla, une compagnie californienne menant la charge dans le domaine des voitures autonomes. Tesla a annoncé ses intentions de développer un service de transport qui n'utilisera que des voitures sans chauffeurs une fois que certains obstacles technologiques seront résolus. M. Fortier questionne donc pourquoi une métropole devrait se mettre dans l'encombre d'une multinationale qui innove et vient motiver l'innovation dans une industrie qui n'a pas grandement changé durant ce dernier siècle ?
« Une ville qui se dit si intelligente et qui s'investit à ce titre devrait-elle vraiment se prononcer si violemment et impulsivement, face à un changement inévitable de notre vie de tous les jours ? », demande M. Fortier.
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SOURCE Coalition Montréal
Marvin Rotrand, 514-774-1073
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