RICHMOND HILL, ON, le 20 févr. 2014 /CNW/ - Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié aujourd'hui son rapport d'enquête (A12O0138) sur la collision avec le relief d'un Cessna 172S à Moorefield (Ontario), en août 2012.
Le 24 août 2012, à 18 h 15, heure avancée de l'Est, un Cessna 172S appartenant au Waterloo-Wellington Flying Club (WWFC) quitte l'aéroport de Kitchener/Waterloo (Ontario). L'aéronef se rend à Niagara Falls, puis à Toronto avant de retourner à une zone d'entraînement située au nord de l'aéroport de Kitchener/Waterloo. À environ 20 h 16, heure avancée de l'Est, l'aéronef s'écrase dans un champ situé à 25 milles marins au nord de l'aéroport. L'aéronef est détruit; le pilote et 3 passagers sont mortellement blessés.
L'enquête a déterminé que l'aéronef était entré en vrille dans une configuration pour laquelle les vrilles n'étaient pas autorisées, et que le pilote n'a pu reprendre la maîtrise de l'appareil avant de percuter le sol. L'enquête a également noté la présence d'une fracture dans l'avertisseur de décrochage, mais il n'a pas été possible de déterminer l'effet de celle-ci sur le fonctionnement de l'avertisseur. Avant une vrille, il y a d'abord un décrochage : si la corne d'un avertisseur de décrochage est endommagée, elle peut s'activer trop tard ou ne pas s'activer du tout, ce qui accroît le risque que les pilotes ne soient pas avertis en temps utile de l'imminence d'un décrochage.
Depuis cet incident, le WWFC a apporté des changements à son programme de vol. Il a souligné de nouveau, à l'intention de tous les pilotes, sa politique concernant les manœuvres aériennes, notamment les vrilles, que l'on ne doit effectuer que si un instructeur se trouve à bord de l'avion, et il renforcé la composante « manœuvres aériennes » de ses programmes de formation au sol. De plus, le WWFC a indiqué qu'il ferait installer des dispositifs de poursuite GPS et des enregistreurs de conversations de poste de pilotage à bord des aéronefs de sa flotte.
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements maritimes, de pipeline, ferroviaires et aéronautiques. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à définir de responsabilités civiles ou pénales.
SOURCE : Bureau de la sécurité des transports du Canada
Bureau de la sécurité des transports du Canada
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