OTTAWA, ON, le 30 mai 2024 /CNW/ - Aujourd'hui, lors du témoignage de la présidente nationale d'Unifor, Lana Payne, devant les députés du Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes, Unifor a défini les priorités du syndicat pour la révision de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) à l'horizon 2026.
Les dirigeantes et dirigeants américains ne mâchent pas leurs mots lorsqu'ils conseillent de ne pas « nous asseoir sur nos lauriers » en vue de ces pourparlers. Nous devons nous attendre à ce que les Américains mettent sur la table leurs reproches de longue date, que ce soit en ce qui concerne la gestion de l'offre dans l'industrie laitière ou le commerce numérique au Canada. Le Bureau du représentant américain au commerce a déjà tenu des consultations sur le commerce dans le secteur automobile régi par l'ACEUM. Le Canada ne peut s'engager dans cet examen avec une approche défensive.
Mme Payne a déclaré aux députés que le Canada ne devait pas hésiter à faire part de ses préoccupations et qu'il devait profiter de l'examen de l'ACEUM, prévu tous les six ans, pour combler les lacunes évidentes de cet accord trinational.
Parmi les principales préoccupations du syndicat au nom des travailleuses et des travailleurs figurent la longue dispute sur le bois d'œuvre, le contrôle des importations d'aluminium, la nécessité pour les États-Unis de hausser les droits de douane de l'OMC sur les véhicules utilitaires légers et la capacité du Canada, des États-Unis et du Mexique à réagir à la menace des importations chinoises de véhicules électriques, subventionnées par le travail forcé, les subventions excessives, le vol de technologie et d'autres moyens.
Lana Payne a demandé que le mécanisme de réaction rapide de l'ACEUM, qui a été utilisé pour forcer l'adoption de mesures visant à assainir le système de travail corrompu du Mexique, soit étendu aux lieux de travail du Canada et des États-Unis. Elle a souligné le recours aux menaces et à l'intimidation à l'encontre des travailleuses et des travailleurs, ainsi que le recours à des licenciements, lors d'une récente campagne de syndicalisation dans une usine Mercedes à Vance, en Alabama.
Selon Mme Payne, les allégations contre Mercedes aux États-Unis rappellent les infractions aux droits du travail constatées dans les usines mexicaines et vont à l'encontre d'un programme progressiste, axé sur les travailleuses et les travailleurs et fondé sur le commerce équitable.
Le syndicat a également souligné la nécessité de renforcer les règles sur le contenu en valeur du travail et de mettre à jour la liste des pièces automobiles de base pour prendre en compte les nouvelles technologies des véhicules électriques, deux changements nécessaires pour refléter l'évolution du marché depuis la mise en œuvre de l'ACEUM en 2020.
Retrouvez les remarques de Lana Payne ici. Visionnez la vidéo de ce témoignage ici.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits, lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
SOURCE Le Syndicat Unifor
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