Unifor fera pression sur le gouvernement libéral du Nouveau-Brunswick en ce qui a trait à certains enjeux socio-économiques clés English
FREDERICTON, le 23 sept. 2014 /CNW/ - Unifor promet de pousser le gouvernement libéral nouvellement élu au Nouveau-Brunswick à intervenir dans certains dossiers prioritaires.
« Les libéraux ont dit qu'ils étaient disposés à collaborer avec le mouvement syndical en lien avec des enjeux clés, dont la protection et la promotion des droits des travailleuses et travailleurs, mais ils sont restés très vagues », a déclaré Lana Payne, directrice d'Unifor pour la région de l'Atlantique. « Unifor travaillera de concert avec la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Nouveau-Brunswick pour inciter le nouveau gouvernement à prendre des mesures concrètes. »
Avant les élections, le syndicat a publié les résultats d'un sondage de six questions qui a permis de constater que, bien que les programmes des divers partis comprenaient certaines promesses intéressantes, aucun d'entre eux n'allait assez loin dans ses engagements en lien avec des enjeux socio-économiques clés.
La Fiche d'évaluation sur les Élections au Nouveau-Brunswick 2014 d'Unifor révélait les réponses des différents partis sur des questions qui, de l'avis d'un comité consultatif composé de dirigeants locaux d'Unifor, sont importantes pour l'avenir de la province et pour les membres d'Unifor, soit la fracturation, la foresterie, les services ferroviaires voyageurs, le choix des femmes en matière de reproduction, les services de garde et les droits des travailleuses et travailleurs.
« Nous sommes également très préoccupés par le manque de liberté des femmes en matière de procréation au Nouveau-Brunswick », a ajouté Mme Payne. « L'une des premières mesures prises par le nouveau gouvernement doit être l'élimination des lois limitant l'accès à l'avortement. »
Le chef du Parti libéral fédéral, Justin Trudeau a récemment indiqué que son parti défendrait le droit des femmes au libre-choix. Les libéraux provinciaux se sont exprimés avec moins de conviction à ce sujet, se contentant de mentionner dans leur réponse au questionnaire du syndicat qu'il « réviserait » la législation actuelle qui oblige une femme à obtenir l'approbation écrite de deux médecins pour certifier que l'avortement est « médicalement nécessaire ».
« Soyons clairs, notre syndicat est déterminé à assurer aux femmes du Nouveau-Brunswick le droit de choisir par elles-mêmes si elles veulent ou non mener une grossesse à terme. Cette décision ne relève pas de ce qui est "médicalement nécessaire" de l'avis d'un médecin. C'est une décision fondée sur ce qui convient le mieux à la femme concernée et, au bout du compte, c'est une décision qui lui revient entièrement », a souligné Mme Payne.
Pour consulter la version intégrale de la Fiche d'évaluation et les réponses des libéraux, néo-démocrates et progressistes-conservateurs, consultez le site www.unifor.org.
Unifor a été fondé en 2013 pendant la fin de semaine de la fête du Travail, par la fusion du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. Avec plus de 305 000 membres, dont plus de 6 500 au Nouveau-Brunswick, Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada.
SOURCE : Le Syndicat Unifor
Shelley Burgoyne, Communications
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