Unifor mettra en évidence les lacunes de l'ALENA lors de la table ronde de la première ministre sur l'automobile English
TORONTO, le 26 oct. 2017 /CNW/ - Aujourd'hui, Unifor se joindra aux représentants de l'industrie et du gouvernement à l'occasion de la table ronde de la première ministre de l'Ontario sur l'automobile. Il mettra en évidence les lacunes de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et les changements qui s'imposent.
« L'ALENA ne répond pas aux besoins des travailleurs et de leurs familles dans les trois pays signataires, a affirmé Shane Wark, adjoint au président national d'Unifor, Jerry Dias. Grâce au resserrement des normes du travail et à l'augmentation des salaires au Mexique, les gouvernements peuvent rééquilibrer le commerce et la production en Amérique du Nord. »
En après-midi, M. Wark participera à la table ronde, en compagnie d'Angelo DiCaro, chercheur chez Unifor, et sera disponible pour faire des commentaires immédiatement après la réunion.
Lors de la table ronde, Unifor recommandera notamment d'adopter des normes du travail strictes et applicables dans le cadre du renouvellement de l'ALENA et de subordonner l'accès libre de droits de douane à des pratiques de travail loyales et à des investissements des entreprises proportionnels à la part du marché nord-américain que chaque pays détient. Pour mieux connaître la position d'Unifor sur l'ALENA, allez à l'adresse unifor.org/fr/alena.
- QUOI : Table ronde de la première ministre sur l'automobile
- OÙ : Centre ontarien des investissements et du commerce, 250, rue Yonge, 35e étage, Toronto
- QUAND : Le jeudi 26 octobre à 12 h 15, point de presse par la suite
- QUI : Shane Wark, adjoint au président d'Unifor, et Angelo DiCaro, chercheur pour Unifor
En tout, 44 000 emplois, ou un emploi sur quatre environ, ont été perdus dans l'industrie de l'automobile au Canada depuis 2001, alors que le déficit commercial avec le Mexique dans cette industrie a quadruplé, pour atteindre 12 milliards de dollars. On fabrique davantage de voitures depuis la signature de l'ALENA, mais le Canada ne profite pas de cette croissance, car les deux tiers des activités supplémentaires de production sont concentrés au Mexique.
« Les travailleurs mexicains ne sont pas le problème, a indiqué M. Wark. Ils essaient de mettre du pain et du beurre sur la table, mais ils se voient seulement offrir des salaires de misère. Le problème principal, ce sont les accords commerciaux qui font passer les intérêts des entreprises et des investisseurs en premier et qui encouragent le nivellement vers le bas. »
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
SOURCE Le Syndicat Unifor
Stuart Laidlaw, représentant national aux communications d'Unifor, à l'adresse [email protected] ou au numéro 647‑385‑4054 (cell.).
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