Unifor réclame une solide présence de nouvelles télévisuelles multiethniques locales
TORONTO, le 2 mai 2018 /CNW/ - Le syndicat représentant des journalistes et travailleurs des médias aux stations de Rogers OMNI TV à Vancouver et à Toronto demande au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d'imposer des conditions strictes à tout nouveau détenteur d'une licence de nouvelles multilingues.
« Ce détenteur de licence spéciale doit diffuser de bonnes nouvelles locales et en grand nombre, a affirmé Jake Moore, président de la section locale 79M d'Unifor et président du Conseil des médias d'Unifor. Le prochain détenteur de licence doit mériter ses tarifs de câblodistribution mensuelle. »
Une licence de service de programmation en langue tierce vient avec un rare tarif mensuel obligatoire de 12 cents payés par tous les abonnés. Le tarif risque de monter pour répondre aux attentes du CRTC en vue de joindre un plus grand nombre de communautés parlant une langue tierce, comme le mandarin, le cantonais, le punjabi, l'espagnol, l'arabe, le tagalog et l'italien.
Rogers n'est qu'un des huit demandeurs en rivalité pour le service de nouvelles télévisuelles multiethniques.
« Les nouvelles locales sont essentielles à la démocratie et c'est ce qui compte pour près de quatre millions de Canadiennes et Canadiens qui vont regarder ces bulletins de nouvelles », a déclaré Jake Moore.
Unifor demande au CRTC d'imposer une politique de rémunération équitable comme condition d'octroi de la licence. Les conventions collectives actuelles entre Unifor et les stations de Rogers appartenant au réseau OMNI à Vancouver et à Toronto contiennent une rémunération et des conditions de travail équitables. Unifor demande aussi au CRTC d'interdire au requérant retenu de sous-traiter à des fournisseurs rémunérant leurs travailleurs moins cher, comme Rogers l'a fait avec Fairchild Media et son bulletin de nouvelles actuel en chinois, ce qui crée un monopole éditorial de nouvelles en langue chinoise au Canada.
« Si Rogers ne conserve pas la licence, le nouveau diffuseur ne peut être autorisé à recevoir des fonds publics avec un chèque en blanc pour exploiter les travailleuses et travailleurs des médias », a déclaré Howard Law, directeur du secteur des médias d'Unifor.
La date limite du CRTC pour recevoir les interventions du public est le 17 mai et les membres du public sont encouragés à soumettre leurs points de vue sur le site Web du CRTC.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
SOURCE Le Syndicat Unifor
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Natalie Clancy, représentante aux communications d'Unifor dans la région de l'Atlantique, à l'adresse [email protected] ou au numéro 902‑478‑9283 (cell.)
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