Union Montréal et Vision Montréal: Verts en campagne électorale et antiparcs
et prochars le Jour de la Terre
MONTRÉAL, le 23 avr. /CNW Telbec/ - Hier, Vision Montréal et Union Montréal ont voté contre les motions de Projet Montréal, déposées à l'occasion du Jour de la Terre, qui proposaient une meilleure protection des milieux naturels, particulièrement pour le site du golf de Meadowbrook, et pour encourager l'usage des transports en commun par les employés de la ville. "Tout au long de la campagne électorale, les deux partis traditionnels ont fait des promesses vertes. Maintenant que leurs conseillers sont confortablement assis dans leurs sièges au Conseil municipal, ils oublient leurs beaux discours verts", a déclaré Peter McQueen, conseiller de Notre-Dame-de-Grâce.
Reconnaître le site du golf de Meadowbrook comme un écoterritoire
La 2e opposition croit fermement que le site du golf de Meadowbrook avec le petit ruisseau Saint-Pierre qui le traverse est un écoterritoire important à conserver et que la Ville de Montréal doit prendre les mesures nécessaires pour en assurer sa protection.
Jeudi, les élus de Vision Montréal ont voté contre la motion pour la préservation de Meadowbrook simplement par méconnaissance des enjeux : "Mmes Ayotte et Harel ont eu deux semaines pour se faire une idée sur notre motion. Vision Montréal doit faire son travail et se renseigner sur les enjeux montréalais au lieu de préparer leurs tactiques parlementaires. Nous avions promis de déposer une motion sur cette question et nous l'avons fait, parce que nous, on n'a pas changé de principes le 2 novembre dernier", a indiqué Josée Duplessis, leader de la 2e opposition à l'Hôtel de ville et porte-parole sur le développement durable et l'environnement. "Les deux partis adverses nous avaient avertis qu'ils voteraient contre nos motions. Vision Montréal ne souhaitait reporter la motion de Meadowbrook que pour faire valoir la position du promoteur", a-t-elle ajouté.
Le rejet des élus d'Union Montréal est encore plus incompréhensible : "Il y a des centaines d'autres possibilités de développement à considérer avant d'attaquer ces précieux milieux naturels", a dénoncé Peter McQueen.
Remédier à l'exode des employés municipaux vers la banlieue
La motion de Projet Montréal afin de réduire l'exode des employés municipaux montréalais vers la banlieue et de les encourager à utiliser les transports en commun a, elle aussi, été rejetée. "Les avantages octroyés par la Ville à certains de ses employés dans leur contrat encouragent la dépendance à l'automobile et l'indifférence à l'endroit du transport collectif, ce qui joue en défaveur de Montréal au chapitre des choix de localisation résidentielle des employés de la Ville", a dénoncé Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. "Offrir la CAM gratuitement et éliminer les allocations serait nettement plus équitable pour tous. Selon nos estimations, la Ville pourrait économiser près de 10 millions $ par année".
Le 18 mars dernier, Projet Montréal dévoilait la large proportion d'employés de la Ville vivant en banlieue (48,66 %). C'est bien au-delà de Toronto, où seulement 37,11 % des employés municipaux vivent à l'extérieur de la ville. "Vision Montréal et Union Montréal n'ont aucune solution à ce problème et ne veulent même pas en discuter. L'exode des Montréalais en banlieue était une priorité de Projet Montréal en campagne électorale, et le demeure après le 2 novembre. Ce n'est pas le cas des deux autres partis", a conclu Richard Bergeron.
Renseignements: Militza Jean, attachée politique de la 2e opposition, (514) 239-8612
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