Université de Montréal - Un dérapage inadmissible
Nouvelles fournies par
FEDERATION NATIONALE DES ENSEIGNANTES ET DES ENSEIGNANTS DU QUEBEC (FNEEQ-CSN)28 août, 2012, 09:25 ET
MONTRÉAL, le 28 août 2012 /CNW Telbec/ - « L'intervention des policiers du Service de police de la ville de Montréal hier matin à l'Université de Montréal est tout simplement inadmissible. N'a-t-on rien appris de ce qui s'est passé ce printemps ? », questionne Sylvain Marois, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), qui était sur place. « Ce que nous avons vu ce matin témoigne d'une incompréhension manifeste de ce qu'est l'enseignement », ajoute monsieur Marois.
« Nous organisons des rondes sur les campus afin de pouvoir appuyer nos membres qui se trouvent en situation difficile. Nous avons vu ce qui semble être un déploiement démesuré des forces de l'ordre, alors que dans les situations que nous avons observées, les étudiantes et les étudiants, tout en tentant de tenir leur piquets de grève, demeuraient courtois et pratiquaient le dialogue. La Sécurité de l'Université semblait croire qu'elle avait autorité sur les directeurs de département quant aux décisions à prendre », déplore Françoise Miquet, responsable de l'information au Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université de Montréal (SCCUM), affilié à la FNEEQ. « Nous espérons que des directives en haut lieu permettront de remédier à cette situation ».
Pour Francis Lagacé, vice-président du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN, la direction de l'Université de Montréal a préféré faire montre d'autoritarisme plutôt que de faciliter la situation. Était-il nécessaire de faire appel à l'intervention des forces policière si on pouvait éviter la violence en annulant les cours concernés comme certaines directions locales ont eu la sagesse de le faire ? ». « On a l'impression que l'administration de l'Université considère les cours comme une chaîne de montage », s'insurge Francis Lagacé.
« Aujourd'hui, nous espérons que la direction de l'Université saura faire preuve de bon sens. Enseigner nécessite des conditions propices et la présence des forces policières ne contribue certes pas à établir de telles conditions », concluent les porte-parole.
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec regroupe quelque 30 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements privés. Elle est l'organisation syndicale la plus représentative de l'enseignement supérieur au Québec.
Le Conseil central du Montréal métropolitain regroupe plus de 94 000 membres dans tous les secteurs d'activité, répartis au sein de 400 syndicats.
SOURCE : FEDERATION NATIONALE DES ENSEIGNANTES ET DES ENSEIGNANTS DU QUEBEC (FNEEQ-CSN)
France Désaulniers
Conseillère aux communications, FNEEQ-CSN
www.fneeq.qc.ca
Facebook : FneeqCSN
Twitter : @FneeqCSN
Emmanuelle Proulx
Conseillère syndicale
Conseil central du Montréal métropolitain
514 219-8991
Partager cet article