Université Téluq - Chargé.es de cours et partis de l'opposition aux côtés des tutrices et des tuteurs
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Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)28 mai, 2019, 12:30 ET
QUÉBEC, le 28 mai 2019 /CNW Telbec/ - Inquiète de l'avenir de l'Université Téluq, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) apprécie le soutien exprimé par deux des porte-paroles en matière d'enseignement supérieur des partis de l'opposition. Marwah Rizqy, députée libérale dans Saint-Laurent et Gabriel Nadeau-Dubois, député de Québec Solidaire dans Gouin unissent leur voix à celles des représentant.es des syndicats composés de chargés.es de cours pour questionner le gouvernement sur le conflit qui oppose l'université à ses tutrices et ses tuteurs depuis deux ans.
En négociation depuis plus de 21 mois, la situation à l'Université Téluq s'est envenimée en raison de l'entêtement de la direction à se débarrasser de ses tutrices et tuteurs d'expérience compromettant ainsi la qualité de l'encadrement. À la suite de nouvelles exigences patronales, forçant les membres du syndicat à déclencher la grève générale illimitée le 28 janvier 2019, des milliers d'étudiantes et d'étudiants se sont trouvés privés du soutien nécessaire à la réussite de leurs cours. Les inscriptions pour cet été ont fondu de 60 % jetant une ombre menaçante sur l'avenir de l'université.
« La Téluq est la porte d'entrée de l'enseignement supérieur pour bon nombre d'étudiantes et d'étudiants de première génération. Son modèle favorise la conciliation travail, études et vie personnelle. Malheureusement, l'entêtement de la direction à sabrer l'encadrement laisse planer un sérieux doute sur le maintien de la qualité des diplômes provenant de cette université », souligne Richard Bousquet, vice-président et responsable du regroupement université de la FNEEQ-CSN.
Pour la FNEEQ-CSN, la question est d'autant plus préoccupante que rien n'a filtré de l'enquête approfondie demandée par l'ex-ministre Hélène David à l'été 2018. L'Université Téluq poursuit toujours sa restructuration dont l'essentiel consiste à fragmenter la tâche jusqu'ici dévolue aux tutrices et aux tuteurs et à en transférer une bonne partie à un autre groupe d'enseignants contractuels et embauchés à cette fin. La situation préoccupe l'ensemble des chargé.es de cours du Québec qui y voient un modèle de formation à distance qui pourrait aussi les affecter s'il était exporté aux autres universités.
À propos :
Le regroupement université de la FNEEQ-CSN est composé de 10 syndicats de chargées et chargés de cours, du Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, de l'Association des maîtres d'enseignement de l'École de technologie supérieure et de l'Association des étudiant-e-s diplômé-e-s employé-e-s de McGill. Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 40 établissements privés et 13 syndicats d'université. Elle est l'organisation syndicale la plus représentative de l'enseignement supérieur au Québec. La fédération est l'une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.
Pour de plus amples renseignements sur la FNEEQ-CSN, visitez http://fneeq.qc.ca et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
SOURCE Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
Sonia Beauchamp, conseillère aux communications, [email protected], Cellulaire : 514 971-0767
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