MONTRÉAL, le 30 mars 2025 /CNW/ - La Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) a été particulièrement troublée par l'article paru le 22 mars dernier dans le Journal de Québec1 intitulé : Vapotage : les jeunes adolescents de plus en plus dépendants. Les révélations contenues dans l'article sont troublantes, car il démontre que les jeunes vapotent de plus en plus de produits dangereux. Il ne faudrait pas qu'un jeune décède, comme ce fut le cas aux États-Unis, avant que le gouvernement agisse. La CDVQ demande au gouvernement de François Legault et au ministre Dubé de mettre de l'ordre dans le dossier, de retourner à la table à dessin et de rétablir les saveurs dans le vapotage dans un cadre strict afin de rétablir l'ordre dans ce secteur.
« La révélation de cet article n'est pas que les jeunes vapotent plus que jamais. Tout le monde le sait, le gouvernement a perdu le contrôle et on l'avait prédit. La surprise est de constater toute la cochonnerie que les jeunes consomment et qui peut ultimement être mortelle. On dirait que le gouvernement de la CAQ attend cela pour agir », s'est offusquée Valérie Gallant, porte-parole de la CDVQ. « En abolissant les saveurs dans le vapotage, le gouvernement a ouvert grand la porte au commerce illicite, aux réserves autochtones et aux achats en ligne illégaux qui ont envahi le marché avec des produits dangereux », de poursuivre Mme Gallant.
Parmi les éléments inquiétants de cet article, ce sont les témoignages des jeunes. Plusieurs expliquent avoir déjà consommé en vape de la diméthyltryptamine, connue aussi sous le nom de DMT. Ce stupéfiant est généralement fumé et procure un effet hallucinogène quasi immédiat et de courte durée, ainsi qu'une expérience de mort imminente dans certains cas. Parmi les affirmations préoccupantes, des jeunes témoignent avoir « vu quelqu'un à l'école qui avait pris une vape trop forte sortir de son cours pour être malade », « j'en ai vu un autre tomber au sol » et un autre de déclarer : « J'étais pu dans mon corps ! ». Pour Valérie Gallant, « cette situation est un véritable problème de santé publique et le ministre Dubé doit y voir dès maintenant afin d'éviter qu'un véritable drame se produise ». De plus, les adultes qui vapotent pour arrêter de fumer sont également à risque. Faute d'alternatives, ils se tournent vers des produits non réglementés, tout aussi dangereux ou pire encore, ils retournent à la cigarette.
Avant l'abolition des saveurs, l'industrie du vapotage, sans être parfaite, était rigoureusement encadrée : limite des saveurs disponibles, produits homologués par Santé Canada, taux de nicotine contrôlé et validation de l'âge en point de vente, ce qui réduisait considérablement l'accès aux mineurs. L'abolition des saveurs a tout simplement détruit cette industrie. Le gouvernement récolte aujourd'hui ce qu'il a semé. Il doit refaire ses devoirs afin d'aider les vapoteurs adultes dans leur processus de cessation tabagique, tout en protégeant les jeunes.
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SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec

Source : Mme Valerie Gallant, porte-parole, Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Téléphone : 581 984-0984, Courriel : [email protected]
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