Vente de l'entreprise Nordresa - Quel nationalisme économique pour le Québec ?
QUÉBEC, le 6 sept. 2019 /CNW Telbec/ - La vente de l'entreprise québécoise Nordresa à des intérêts américains soulève de sérieux doutes sur la capacité du gouvernement de François Legault à protéger et conserver des entreprises stratégiques au Québec.
Depuis l'arrivée au pouvoir de la CAQ, le nombre d'entreprises vendues à des intérêts étrangers se multiplie, note la députée de Saint-Henri-Sainte-Anne et porte-parole libérale en matière d'économie, Mme Dominique Anglade, notamment, Fordia, Sico, le Groupe Maurice, Laboratoires Choisy, Walter technologies et Lozeau auxquelles s'ajoute aujourd'hui Nordresa.
Dans le cas de Nordresa, la situation est particulièrement préoccupante puisqu'elle a essuyé un refus de contribution à l'expansion de la part d'Investissement Québec. L'entreprise est un leader mondial en matière de transport électrique, un secteur d'avenir. Et c'est d'autant plus vrai dans le contexte d'urgence climatique actuel.
Devant ce refus d'Investissement Québec, Nordresa s'est tourné vers un investisseur américain pour être en mesure de poursuivre son expansion. La réforme d'Investissement Québec promise maintes fois par le chef de la CAQ se fait elle aussi attendre.
«Il ne suffit pas de dire qu'on veut être un premier ministre économique. Il faut le prouver par des actions et des gestes clairs. Près d'un an après l'élection de la CAQ, nous attendons toujours la pluie d'investissements promise. Pour l'instant, ce sont plutôt les ventes d'entreprises québécoises à des intérêts étrangers que nous observons. »
Dominique Anglade, députée de Saint-Henri-Sainte-Anne et porte-parole libérale en matière d'économie
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Marie-Pier Richard, Responsable des relations avec les médias, Aile parlementaire libérale, 418 446-6783
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