Vente de Rona - Il faut faire toute la lumière
QUÉBEC, le 26 août 2016 /CNW Telbec/ - Le député de Sanguinet et porte-parole du Parti Québécois en matière d'économie, Alain Therrien, ainsi que la députée de Taschereau et porte-parole en matière d'éthique et d'intégrité, Agnès Maltais, déplorent que la commission parlementaire sur la vente de Rona, tenue hier, ait une nouvelle fois confirmé le total manque de sens de l'État, d'imputabilité et de responsabilité ministérielle du premier ministre, de même que son désintérêt pour l'économie du Québec. Par ailleurs, ils ont insisté pour que l'ex‑ministre Jacques Daoust et le directeur de cabinet du premier ministre, Jean‑Louis Dufresne, comparaissent à leur tour en commission parlementaire.
« Hier, nous avons eu la preuve que Jacques Daoust a menti. Il a même changé sa version des faits dans les médias, ce matin. Non seulement a‑t‑il été informé de la vente mais, en plus, il s'en est lavé les mains! Toutefois, il y a un problème encore plus grave, et il concerne le premier ministre. Que savait Philippe Couillard? Quand a-t-il appris la vente? Qu'a-t-il demandé comme information? Pourquoi plusieurs jours se sont-ils écoulés avant que la ministre Dominique Anglade finisse par trouver ce qu'il était advenu des actions de Rona, alors que plusieurs personnes connaissaient la réponse? », a questionné Alain Therrien.
« Pire encore : on sait maintenant que le 3 juin, le Cabinet du premier ministre avait été renseigné sur la vente d'actions par le chef de cabinet de Jacques Daoust, Pierre Ouellet. Or, pendant des semaines et des mois, le premier ministre a répété sur toutes les tribunes qu'il n'avait aucune raison de ne pas croire son ministre. Pourquoi l'entourage de Philippe Couillard l'a‑t‑il laissé dire n'importe quoi aux parlementaires et à la population? Peu importe la réponse à cette question, cependant, toutes les possibilités sont inquiétantes quant à la gestion de l'État québécois et de son économie », a ajouté le porte-parole.
Jacques Daoust et Jean-Louis Dufresne doivent témoigner
Aux yeux de la députée de Taschereau, pour que toute la lumière soit enfin faite sur cette affaire, il est essentiel que les députés du Parti libéral du Québec acceptent de convoquer Jacques Daoust et Jean‑Louis Dufresne en commission. « Est-ce que le respect des institutions veut encore dire quelque chose pour les députés du Parti libéral? Est-ce qu'un parlementaire a le droit de mentir en Chambre, de mentir à la population, et, après avoir démissionné, simplement dire : je change ma version des faits? Face à une telle situation, à un tel déni de responsabilité, comment ne pas comprendre le cynisme de la population? Il faut qu'on sache toute l'histoire; Jacques Daoust et Jean-Louis Dufresne doivent être entendus en commission parlementaire », a conclu Agnès Maltais.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice aux communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article