- Les gains seront propulsés par une reprise en Chine et le remplacement du parc automobile aux États-Unis
TORONTO, le 27 déc. 2012 /CNW/ - La reprise cyclique des ventes mondiales de voitures, qui a débuté au milieu de 2009, ne s'est pas essoufflée, peut-on lire dans le rapport de la Banque Scotia sur le marché mondial de l'automobile, publié aujourd'hui. Au cours des trois dernières années, les gains ont atteint 7 % en moyenne, dont un bond de 13 % au cours des 12 premiers mois de la reprise.
« Nous prévoyons un autre gain de 4 % des ventes mondiales en 2013, ce qui établirait un quatrième record annuel consécutif », affirme Carlos Gomes, économiste principal et spécialiste du secteur automobile à la Banque Scotia. « Les ventes mondiales seront soutenues par une forte augmentation du nombre d'emplois dans les pays en développement, des taux d'intérêt très bas et la récente accélération de l'expansion monétaire à l'échelle mondiale. »
Au Canada, les ventes de voitures, qui se sont chiffrées à 1,68 million d'unités cette année, devraient atteindre 1,69 million en 2013, le deuxième meilleur résultat historique. La création d'emplois, particulièrement dans l'ouest du Canada, stimulera le marché, mais le ralentissement du secteur de l'habitation refroidira la confiance et grugera le patrimoine des ménages, ce qui freinera le mouvement.
« Le bilan des ménages américains s'est sensiblement amélioré et n'a jamais été aussi équilibré au cours des 10 dernières années », remarque M. Gomes. « Les ménages ont effacé un billion de dollars de dettes au cours des quatre dernières années, ce qui leur permettra de remplacer bon nombre des vieux tacots encore en circulation. En effet, l'âge moyen du parc automobile américain est aujourd'hui, pour la première fois, supérieur à 11 ans. »
Par ailleurs, le volume des ventes dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest a chuté en 2012 à un bas jamais atteint en 19 ans, ce qui s'explique par la chute des ventes dans les pays méditerranéens, rongés par les dettes. Cependant, les ventes devraient commencer à se stabiliser dans les principaux pays du nord de l'Europe au cours des prochains mois puisque plusieurs indicateurs importants de l'activité économique et des ventes de voitures ont commencé à s'améliorer. On s'attend à ce que le nombre de ventes de voitures dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest reste stable, à 11,7 millions d'unités en 2013.
La Chine, représentant près de 60 % de l'augmentation du volume mondial des ventes au cours des 10 dernières années, est le principal moteur des ventes mondiales de voitures, lit-on encore dans le rapport. L'amélioration du rendement économique devrait y conduire l'an prochain à une augmentation à deux chiffres des ventes de voitures, alors que les ventes ont gagné 7 % en 2012. Le marché chinois représente maintenant près de 20 % des ventes mondiales de voitures et un quart de toutes les ventes si on tient aussi compte des camions. Une urbanisation grandissante, des revenus à la hausse et un faible taux de pénétration contribueront à l'augmentation rapide des ventes de voitures en Chine au cours des 10 prochaines années.
Les ventes de voitures au Brésil profiteront de l'accélération de la croissance économique en 2013, qui fera plus que tripler comparativement à cette année et atteindra 3,5 % en 2013, grâce surtout à la construction d'infrastructures en prévision de la coupe du monde de la FIFA en 2014 et des Jeux olympiques d'été en 2016. La banque centrale a retranché cinq points de pourcentage aux taux d'intérêt à court terme depuis juillet 2011 pour aiguiller la croissance économique.
La Russie et le Japon, où le nombre des ventes a affiché une augmentation à deux chiffres en 2012, étaient deux importants marchés pour la croissance du secteur. Par ailleurs, puisque la vigueur de ces marchés était surtout le fait de programmes incitatifs gouvernementaux d'achat de véhicules neufs et que ces subventions ne sont plus offertes, l'augmentation des ventes en Russie passera l'an prochain à moins de 5 % et faiblira au Japon.
En Inde, après une année difficile marquée par la plus faible croissance économique depuis 2002 et une inflation à la hausse, les perspectives pour 2013 ne sont que légèrement meilleures. On prévoit que les ventes de voitures n'y gagneront qu'un modeste 5 % en 2013, gain correspondant toutefois à celui enregistré cette année. L'amélioration de la performance dépend du relâchement des pressions inflationnistes, qui permettrait à la banque centrale de sabrer plus radicalement les taux d'intérêt.
La Banque Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie des facteurs qui façonnent les perspectives du Canada et de l'économie mondiale, notamment l'évolution macroéconomique, les tendances des marchés de change et des capitaux, le rendement des produits de base et de l'industrie ainsi que les enjeux relatifs aux politiques monétaires, fiscales et gouvernementales. Pour en savoir plus sur les publications d'ordre économique de la Banque Scotia, veuillez consulter le site http://www.scotiabank.com/ca/fr/0,,1984,00.html. Pour consulter des vidéos à haute résolution, veuillez vous rendre sur le site http://media.scotiabank.com/cdaen/multimedia/mc-videos.html.
La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Fortes de leur effectif de plus de 81 000 employés, la Banque Scotia et ses filiales comptent environ 19 millions de clients dans plus de 55 pays. La Banque Scotia offre une large gamme de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises, aux grandes entreprises, ainsi que des services de banque d'investissement. En décembre 2012, la Banque Scotia est devenue la première banque canadienne à recevoir le titre de banque de l'année à l'échelle mondiale (Global Bank of the Year) et celui de banque de l'année dans les Amériques attribués par The Banker, revue publiée par Financial Times. L'actif de la Banque Scotia est de 668 milliards de dollars (au 31 octobre 2012). Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (BNS) et à New York (BNS). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site www.banquescotia.com.
SOURCE : Banque Scotia - Rapports Economiques
Carlos Gomes, Études économiques Scotia, 416-866-4735, [email protected]; ou Devinder Lamsar, Relations avec les médias, Banque Scotia, 416-933-1171, [email protected]
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