Versement de bonis à Hydro-Québec - Le gouvernement libéral doit soumettre Hydro-Québec au même régime que les contribuables
QUÉBEC, le 1er juin 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Marie-Victorin et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, condamne le gouvernement pour avoir permis le retour des primes aux cadres et aux hauts dirigeants d'Hydro-Québec; il a rappelé que pendant ce temps, en plus d'être surfacturés par la société d'État, les contribuables voient augmenter leurs taxes et impôts et diminuer les services qui leur sont offerts.
« Si l'on tient compte des 67 M$ en frais de relève facturés indûment aux clients possédant un compteur intelligent, des taux d'intérêt abusifs de 14,4 % que le monopole d'État impose aux consommateurs, du versement d'une rente princière de plus de 450 000 $, indexée annuellement, à l'ex‑pdg Thierry Vandal, ou encore des centaines de millions de dollars dépensés inutilement dans la gestion erratique de la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly II, il est évident que les hauts dirigeants d'Hydro-Québec ne méritent pas d'être récompensés, alors que les Québécois voient augmenter leur facture d'électricité à cause de toutes ces mauvaises décisions », a déclaré Bernard Drainville.
Le député rappelle que depuis 2010, des dispositions venaient contraindre les dirigeants des sociétés d'État à faire un effort comparable à celui du reste du secteur public pour la période de retour à l'équilibre budgétaire; toutefois, le projet de loi 28, adopté sous bâillon par le gouvernement libéral, est venu retirer ces contraintes, consacrant le retour des bonis aux hauts dirigeants.
« Le Parti Québécois avait voté contre; c'est donc par bâillon que le gouvernement libéral a ramené les bonis de performance. La pratique est d'autant plus scandaleuse que ces primes sont totalement injustifiées. D'ailleurs, n'est‑ce pas le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, qui avouait, la semaine dernière, que les Québécois avaient moins d'argent dans leurs poches depuis l'élection des libéraux? Comment, dans ce contexte, le gouvernement peut-il laisser Hydro‑Québec verser des primes, financées par les Québécois, à ses hauts dirigeants? C'est à lui, c'est son devoir d'y mettre fin », a conclu Bernard Drainville.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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