Ville, élus et organismes sont unanimes : Le fédéral ne doit pas couper son aide au RAPSIM
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Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)26 avr, 2012, 12:55 ET
MONTRÉAL, le 26 avril 2012 /CNW Telbec/ - Près de 200 personnes se sont rassemblées devant le Complexe Guy-Favreau pour exprimer leur soutien au Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) qui est menacé d'une coupure totale de son soutien financier par le gouvernement fédéral. Des représentants de la Ville de Montréal, de nombreux organismes et des élus fédéraux ont souligné leur appui à la demande de révision de cette décision de la ministre Diane Finley.
Depuis plusieurs années, le RAPSIM reçoit une aide d'Ottawa dans le cadre de la Stratégie de partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI). Le soutien du gouvernement fédéral au RAPSIM est prévu pour son action sur le logement, dont le travail sur la sauvegarde des maisons de chambres et la concertation du milieu sur des enjeux comme l'accès aux services pour les personnes itinérantes.
Pour 2012-2014, un soutien au montant de 160 000 $ (80 000 $ par an) a été recommandé par l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et par un comité fédéral- provincial. La semaine dernière, par un simple appel téléphonique, on annonçait au RAPSIM, sans aucune explication, le refus total d'approbation de son projet par la ministre Finley. Sur plus de 100 projets à Montréal, le RAPSIM est le seul organisme à avoir essuyé un tel refus.
« Cette coupe signifierait une réduction majeure de l'intervention et des services du RAPSIM. Alors que l'itinérance est en croissance, vouloir affaiblir notre action est une aberration. Notre travail a fait ses preuves en termes de réponses identifiées et apportées pour prévenir et réduire l'itinérance. Nous ne pouvons accepter ce refus» a affirmé Pierre Gaudreau, coordonnateur du RAPSIM.
Un refus qui ne passe pas
Dans leurs lettres d'appui au RAPSIM, les organismes ont témoigné de l'importance que le Réseau d'aide a eu pour les aider à développer leur intervention en itinérance, leurs services et réaliser des projets de logement. Parmi les lettres, on retrouve notamment celles de l'Accueil Bonneau, du Refuge des jeunes, du Projet Genèse et de Chambreclerc.
Jocelyn Ann Campbell, responsable du développement social au comité exécutif de la Ville de Montréal, a souligné l'importance du RAPSIM et réitéré la demande que les fonds fédéraux en itinérance pour Montréal soient disponibles rapidement et soient accrus.
Marjolaine Boutin-Sweet, députée fédérale d'Hochelaga et critique du NPD dans les dossiers logement et itinérance, a aussi profité du rassemblement pour exprimer son appui, tout comme l'a fait Marc Garneau, député libéral de Westmount/Ville-Marie.
Québec doit agir
Depuis l'annonce de la coupure fédérale au RAPSIM, le gouvernement du Québec et l'Agence de la santé ont réitéré leur appui pour le projet SPLI du regroupement.
« Face à la coupure fédérale qui menace le RAPSIM, le gouvernement du Québec doit agir rapidement et fermement pour qu'Ottawa revoit sa décision. D'autres projets n'ont toujours pas d'approbation ministérielle et nous craignons d'autres problèmes», a souligné Pierre Gaudreau, coordonnateur du RAPSIM.
Avant de se faire annoncer son refus à la mi-avril, le RAPSIM s'était vu accorder une prolongation de quelques semaines se terminant le 4 mai. Il est donc minuit moins une pour que le RAPSIM puisse maintenir l'ensemble de ses activités.
Source : Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)
Pierre Gaudreau, coordonnateur, tél : 514 879-1949, cell : 514 603-1949.
Marjolaine Despars, coordonnatrice-adjointe, tél : 514 879-1949, cell : 514 603-1949.
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