TORONTO, le 3 déc. 2014 /CNW/ - La violence est encore trop présente dans la vie des femmes et des filles canadiennes, a déclaré le Syndicat des Métallos (Métallos) à l'occasion du 25e anniversaire du massacre survenu à Montréal.
«Les téléjournaux diffusent d'innombrables histoires de violence contre les femmes, a souligné le directeur national du Syndicat des Métallos Ken Neumann dans une déclaration marquant le 6 décembre, la Journée de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes. La population canadienne s'est engagée dans un débat énergique et progressiste sur la façon de mettre fin à toutes les formes de violence.»
La semaine dernière, des syndicats au Canada, y compris le Syndicat des Métallos, ont publié les résultats d'une enquête pancanadienne sur les répercussions de la violence familiale dans nos vies professionnelles, la première du genre au Canada.
«Les résultats initiaux de cette enquête sont bouleversants et exigent que l'on agisse», a ajouté Ken Neumann.
Un tiers des travailleuses et travailleurs interrogés, principalement des femmes, ont déjà été victimes de violence. Un peu plus de la moitié ont indiqué que la violence les avait suivis jusque dans le lieu de travail. Presque 10 pour cent des victimes ont mentionné avoir quitté un emploi en partie à cause de la violence familiale qu'elles subissaient.
Selon le directeur, «malgré toutes les luttes que les syndicats ont remportées au fils des ans, les politiques anti-harcèlement et les modifications aux lois sur la santé et la sécurité visant à éliminer la violence dans les lieux de travail, de toute évidence, il reste encore énormément à faire».
«Avec d'autres syndicats canadiens, le Syndicat des Métallos se servira des résultats de l'enquête nationale pour élaborer de nouvelles stratégies et programmes», a-t-il ajouté.
Les Métallos participent à la lutte pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Les comités des Femmes d'acier et les sections locales du syndicat appuient les refuges pour femmes de leurs localités. Le syndicat a financé en partie l'ébauche d'un plan national d'action pour mettre fin à la violence contre les femmes.
Les Métallos appuient la demande visant une enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées. En outre, nous exhorterons les partis politiques à faire leur part pour éliminer la violence et le harcèlement contre les femmes et les filles au sein de notre société.
Le Syndicat des Métallos participe à la campagne #PAScorrect du YMCA, encourageant ses membres à s'opposer à la violence faite aux femmes et à dénoncer les incidents ou les comportements qui ne sont pas corrects.
«Aussi longtemps que des étudiantes comme Rinelle Harper passeront du temps aux soins intensifs plutôt qu'à l'école, nous devons tous faire davantage. Aussi longtemps que les filles devront diminuer leurs attentes face à l'avenir en raison d'insultes sexistes et d'images médiatiques dégradantes des femmes, nous devons poursuivre notre travail», a expliqué Ken Neumann.
«Il s'agit d'une lutte que nous devons mener aux urnes et à la table de négociation, dans nos salons et nos salles de conférences. Je suis prêt à lutter et je vous demande de vous joindre à moi.»
SOURCE : Syndicat des Metallos
Ken Neumann, directeur national, Syndicat des Métallos, 416-544-5951; Denis St. Pierre, Communications, Syndicat des Métallos, 416-544-5990, [email protected]
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