Violence en contexte autochtone - Plus de 650 000 $ pour prévenir la violence conjugale et familiale chez les personnes autochtones en milieux urbains
QUÉBEC, le 7 juin 2024 /CNW/ - La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, et le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, annoncent un investissement de 688 500 $ pour la mise en œuvre de la phase 2 de l'Entente de partenariat en matière de sensibilisation et de prévention à la violence conjugale et familiale par le Regroupement des centres d'amitié autochtones du Québec (RCAAQ).
Cette entente vise à soutenir des Centres d'amitié autochtones dans leur prestation d'activités de sensibilisation, d'intervention, de formation et d'accompagnement au sujet de la violence conjugale et familiale. Ce partenariat a pour objectif d'améliorer la sécurité et le bien-être des femmes et des filles autochtones en contexte urbain et de mieux prévenir les comportements violents.
Les activités seront déterminées avec les membres des Centres d'amitié autochtones, selon les besoins et les réalités spécifiques à chaque centre et à chaque communauté autochtone qui bénéficie de ses services.
Le soutien octroyé témoigne de l'engagement du gouvernement du Québec à lutter contre la violence conjugale et familiale par le financement d'initiatives adaptées aux réalités des personnes autochtones vivant en milieux urbains, comme il est inscrit dans la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.
Citations :
« Malgré les défis liés à l'accès à des services culturellement adaptés, des initiatives prometteuses voient le jour pour soutenir les femmes et les filles autochtones victimes de violence conjugale et familiale. Pour lutter efficacement contre cette violence, je suis fière d'annoncer que notre partenariat avec le Regroupement des centres d'amitié autochtones du Québec se poursuit. La première phase de notre entente s'est avérée un succès, et j'ai confiance que cette deuxième phase le sera tout autant. »
Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre responsable de la Condition féminine
« Cette initiative répond à plusieurs appels à l'action du rapport de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui demandent que des gestes concrets soient posés pour mieux accompagner les personnes victimes de violence conjugale. Aujourd'hui, voici un exemple tangible d'initiative qui s'ajoute à plusieurs autres annoncées précédemment. J'ai espoir que plusieurs autres actions seront communiquées prochainement. »
Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit
« Les Centres d'amitié autochtones jouent un rôle crucial dans la prestation de services culturellement pertinents et sécurisants pour prévenir la violence conjugale et familiale. En mettant en place des initiatives qui tiennent compte des spécificités des femmes et des filles autochtones, ils offrent un soutien indispensable qui non seulement aide les victimes, mais contribue également à prévenir et briser le cycle de la violence. Les interventions mises de l'avant permettent une approche holistique répondant aux besoins spécifiques des individus et des familles, tout en promouvant la guérison collective. »
Tanya Sirois, directrice générale, Regroupement des centres d'amitié autochtones du Québec
Faits saillants :
- Les femmes autochtones ont un risque plus élevé d'être victimes de violence conjugale et subissent des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones. Elles sont également surreprésentées en tant que victimes d'homicide commis par un partenaire intime. Selon Statistique Canada, en 2021, 44 % des personnes autochtones vivaient dans un centre urbain.
- Le RCAAQ est l'association provinciale des centres d'amitié autochtones (CAA), qui milite pour les droits et les intérêts de la population autochtone dans les villes du Québec, tout en appuyant les CAA qui y sont affiliés. Par sa mission, le RCAAQ a une vue d'ensemble des enjeux et des défis que rencontrent les Autochtones qui doivent composer avec la réalité urbaine.
- La première phase, dotée d'un budget de 750 000 $, avait permis, entre autres, de soutenir cinq CAA (Lanaudière, La Tuque, Trois-Rivières, Maniwaki et Senneterre) dans la réalisation de plusieurs initiatives. Parmi celles-ci, mentionnons des interventions de proximité auprès des femmes et des familles, l'élaboration d'un guide d'intervention basé sur une approche holistique de la santé autochtone, et de la formation sur les situations de crise.
Lien connexe :
SOURCE Secrétariat à la condition féminine
Source : Catherine Boucher, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, 418 802-6833; Information : Relations médias, Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, [email protected]
Partager cet article