Vision Montréal continue à faire payer les intérêts de son prêt électoral 2009 par les Montréalais
MONTRÉAL, le 23 mai 2012 /CNW Telbec/ - À la suite d'une demande d'accès à l'information, Projet Montréal a appris que Vision Montréal a réclamé plus de 56 000$ à la Ville de Montréal afin de payer les intérêts d'un prêt d'un million de dollars contracté lors des élections municipales de 2009. « Ce 56 000 $ d'intérêts provient directement des dépenses électorales de 2009 et ne devrait pas être payé par l'argent public des Montréalais. Louise Harel est incapable de gérer les finances défaillantes de Vision Montréal et doit se tourner vers les contribuables montréalais pour payer les intérêts de sa dette. Ces sommes devraient être payées à même les fonds propres de Vision Montréal », a déclaré Alex Norris, conseiller du Mile-End et porte-parole de la 2e opposition en matière de bonne gouvernance. Le remboursement des dépenses électorales fait l'objet d'une disposition spécifique de la Loi sur le financement des partis politiques (50 % des dépenses sont remboursées pour tout candidat à une élection municipale ayant réalisé un score de 15 % ou plus). Vision Montréal a encaissé en 2010 le remboursement auquel ce parti avait droit en vertu de cette disposition de la loi. Tout autre remboursement par les contribuables, en lien de quelque façon avec l'élection de 2009, constitue, selon Projet Montréal, une violation de l'esprit de la Loi sur le financement des partis politiques.
56 198,50 $ remboursés en 2011 à même le budget Allocations aux partis
Alors que Vision Montréal avait réclamé 51 966,77 $ pour payer les intérêts de sa dette en 2010 en remboursement de Recherche et de secrétariat, c'est 56 198,50$ dans le budget Allocation aux partis que Mme Harel a réclamés à ces fins au nom de son parti politique en 2011. « Que ça soit dans un budget ou l'autre, c'est l'argent des contribuables montréalais qui sert à payer les intérêts d'un prêt électoral, s'est indigné M. Norris. Vision Montréal n'a commis aucune infraction à la loi, ni à aucune règle encadrant l'utilisation de l'argent public versé aux formations politiques. Cependant, il est inacceptable que les Montréalais assument les frais des dépenses irresponsables de Louise Harel lors de la campagne électorale 2009, trois ans plus tard. Des règles plus strictes concernant les dépenses admissibles du budget de recherche et de secrétariat et du budget Allocation aux partis politiques doivent être édictées par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT) ». Rappelons que le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a fait cette demande en juillet 2010 au MAMROT, en plus de demander que les budgets aux partis politiques soient réduits. Les montants totaux pour ces deux budgets sont de 1 074 337$ pour Union Montréal, 447 114$ pour Vision Montréal et 291 828$ pour Projet Montréal.
Le parti Vision Montréal toujours lourdement endetté
Vision Montréal traîne encore une dette de plus de 700 000$ au 31 décembre 2011 selon son rapport financier 2011 alors que les deux autres formations politiques n'ont pas de dettes. Le parti de Louise Harel devra continuer les remboursements de sa dette électorale de 2009 en 2012 (145 000$), en 2013 (390 000$) et même en 2014 (105 000$).
Pour consulter les documents justificatifs :
projetmontreal.org/document/interets-de-vision-montreal-payes-par-les-contribuables-2011/
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
514 872-3153 ou 514 601-5542
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