Visite guidée de Montréal par le Mouvement Québec français
LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC COUPABLE DE L'ANGLICISATION DE MONTRÉAL
MONTRÉAL, le 12 mai 2012 /CNW Telbec/ « En refusant d'appliquer et de renforcer la loi 101, c'est le gouvernement du Québec, aujourd'hui dirigé par le libéral Jean Charest, qui est le grand coupable de l'anglicisation de Montréal avec sa principale complice, la ministre responsable de l'application de la langue française, Mme Christine St-Pierre. » Voilà le constat tiré par les centaines de marcheurs qui, à l'invitation de Mario Beaulieu président du Mouvement Québec français (MQF) et de Denis Trudel, porte-parole du Mouvement Montréal français (MMF), ont participé à la VISITE GUIDÉE des hauts-lieux d'anglicisation de Montréal.
C'est ainsi que les deux « guides touristiques » en calèche ont fait la démonstration, site par site, sous le signe de l'humour et de l'ironie, à quel point Montréal s'anglicise. Devant le campus de l'Université McGill, les porte-parole s'en sont donnés à cœur joie pour dénoncer le surfinancement du réseau universitaire anglophone (trois fois plus important que le poids démographique des anglophones au Québec). Devant les bureaux de SNC-Lavalin, les guides ont décrié l'embauche du nouveau grand patron par intérim, Ian a. Bourne, qui ne peut communiquer en français avec les employés de la compagnie ce qui les oblige à travailler en anglais, une situation qui viole la Loi 101. Guidant leur cheval sur la rue Ste-Catherine, les deux guides Trudel et Beaulieu ont salué avec ironie les commerces dont les bannières sont en contravention avec la Loi 101, dont Banana Republic et Future Shop !
Ont également été étiqueté : la Caisse de dépôt et de placement, pour l'engagement d'un président et d'un vice-président unilingue anglophone et le tribunal fédéral de l'immigration (CISR), pour l'engagement de deux commissaires unilingues anglophones par le gouvernement Harper. Les militants/touristes se sont également arrêtés devant Revenu Québec qui donne des services en anglais aux entreprises établies au Québec ainsi qu'à tous les individus alors que le français est la langue commune au Québec.
« Bref, a conclu Mario Beaulieu, chaque fois que l'on constate une régression de l'utilisation de la langue française, on s'aperçoit que derrière le problème, la responsabilité première revient aux gouvernements municipaux, québécois et fédéraux au Québec. Le coupable de l'anglicisation de Montréal, c'est avant tout le gouvernement du Québec qui refuse de renforcer la Charte de la langue française et d'exiger qu'elle soit respectée à tous les paliers de gouvernement. » En conclusion, Denis Trudel s'interroge : « «Dans ce contexte d'anglicisation, à la veille d'une campagne électorale, ne faut-il pas questionner chacun des partis politiques à savoir comment compte-t-il franciser les services gouvernementaux et mettre un frein à l'anglicisation de Montréal ? Comment compte-t-il renforcer la Charte de la langue française et la faire appliquer ? »
Renseignements :
Carole Lavallée
Cell. 514 826 6292
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