Visite royale en France - Pas de résultats économiques concrets pour les Québécois
QUÉBEC, le 6 mars 2015 /CNW Telbec/ - La députée d'Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l'opposition officielle en matière de relations internationales, Carole Poirier, ainsi que le député de Sanguinet et porte-parole pour le Conseil du trésor, Alain Therrien, déplorent que la visite en France du premier ministre et de six de ses ministres n'ait donné aucun résultat économique tangible pour les Québécois, que ce soit sur le plan de la création d'emplois ou sur celui de l'annonce d'investissements étrangers.
« Lors de la précédente mission économique à Davos, qui n'avait d'ailleurs donné aucun résultat non plus, le gouvernement a affirmé que ce n'était pas une foire d'annonces. Cette fois‑ci, en France, il a dit que ce n'était pas une mission économique. Quelle autre excuse bidon les libéraux trouveront-ils la prochaine fois? En vérité, ce sont des missions improvisées, qui n'ont bénéficié d'aucune préparation pour le secteur économique », a déclaré Carole Poirier.
« Par ailleurs, on peut penser que si le premier ministre a tenu à ce qu'autant de ses ministres l'accompagnent, c'était pour prévenir les dérapages et les déclarations malheureuses. Or, cela aura été sans effet; il a dû rabrouer Marc Tanguay pour sa banalisation de la violence faite aux femmes et Jacques Daoust s'est excusé pour ses propos sur les entrepreneurs en région. Ajoutons à cela la démission du directeur général du CHUM, qui a dénoncé l'ingérence politique du ministre Gaétan Barrette. Bref, même avec autant de ministres en Europe, les maladresses du gouvernement se poursuivent », a-t-elle ajouté.
La députée déplore aussi que le premier ministre ait terni l'image du Québec et froissé les Français en justifiant la taille royale de la délégation par le fait que la France payait une partie de la mission, un faux pas diplomatique important, selon elle.
« Finalement, une cour de six ministres n'aura rien apporté aux Québécois sur le plan économique, sauf une dépense somptuaire. C'est en effet le seul résultat concret pour la population : les coûts de la mission. En cette période d'austérité, le premier ministre aurait dû prêcher par l'exemple et limiter la taille de sa délégation, surtout lorsqu'on voit que cela n'apporte absolument rien de plus », a conclu Alain Therrien.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article