Voir l'internationalisation des universités autrement — Le recteur de l'UQAM plaide pour un réseau universitaire collaboratif
MONTRÉAL, le 3 avril 2013 /CNW Telbec/ - Le recteur de l'UQAM, monsieur Robert Proulx, a présenté aujourd'hui sa vision de l'internationalisation des universités à la tribune du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). Devant près de 400 personnes, il a présenté une manière différente de voir l'internationalisation des universités, qui prend appui sur une stratégie de collaboration accrue entre établissements universitaires.
« On convient tous que l'ouverture au monde, particulièrement du côté des pays dits émergents, offre de nouvelles possibilités de développement. Mais la question du rôle des universités demeure : doivent-elles se concurrencer entre elles de façon à satisfaire aux exigences de la mondialisation ou doivent-elles plutôt travailler en collaboration pour créer un réseau robuste, basé sur la complémentarité, et en mesure de rendre accessible le savoir du monde à l'ensemble du Québec tout en rendant accessible le savoir québécois à l'ensemble du monde? Je privilégie nettement la seconde approche », a indiqué le recteur Proulx.
La mission de l'université ne change pas lorsqu'elle est exercée sur le plan international. Elle se déploie dans un espace académique et géographique plus vaste et se réalise d'autant mieux qu'elle s'appuie sur des réseaux de collaboration multiples. Grâce à la collaboration, en effet, les universités et leurs partenaires enrichissent leur compréhension mutuelle des enjeux, partagent des valeurs communes et influencent réciproquement leurs approches en matière de recherche et de création, de formation et de services aux collectivités. Ces influences mutuelles renforcent leur capacité propre d'innovation et de diffusion des savoirs.
« L'UQAM a, depuis toujours, fait le choix de la responsabilité sociale et de la collaboration, a souligné le recteur. L'Université s'est ainsi engagée dans des projets durables qui ont des retombées sociales non seulement pour la communauté immédiate, que ce soit à Montréal ou ailleurs au Québec, mais également pour les villes et les pays où se trouvent les établissements avec lesquels elle collabore sur les plans de la recherche et de la création, de l'enseignement et des services aux collectivités. Au moment même où le Québec s'interroge sur ce que doit être sa politique des universités, la vision que je propose est celle d'un réseau universitaire québécois fonctionnant en mode collaboratif. C'est le moyen par excellence de permettre à notre société de faire face aux défis du 21e siècle et de s'inscrire dans une mondialisation démocratique et innovatrice », a ajouté le recteur.
À travers des projets concrets réalisés par l'UQAM, le recteur Proulx a illustré le fait que la recherche est de plus en plus collaborative et collective et que les étudiantes et les étudiants sont de plus en plus mobiles.
« L'international, ce n'est pas l'enjeu de développement de quelques établissements seulement. L'international, c'est l'affaire de toutes les universités québécoises. Et comme les projets émergent grâce à la collaboration, principalement entre chercheuses, chercheurs, il faut promouvoir des politiques qui soutiennent les établissements dans le développement concerté de leurs forces plutôt que des politiques répondant aux forces extérieures d'un marché mondial de l'éducation », a conclu le recteur de l'UQAM.
SOURCE : UQAM
Jenny Desrochers,
Directrice Division des relations avec la presse et événements spéciaux
Service des communications
Tél. : 514-987-3111
[email protected]
twitter.com/JennyDesrochers
www.salledepresse.uqam.ca
Partager cet article