Les résultats du sondage de la Banque Manuvie révèlent que les problèmes financiers ont des répercussions sur les relations et la santé mentale de la population canadienne.
- Les résultats du sondage de la Banque Manuvie révèlent que deux Canadiens mariés ou vivant en union de fait sur dix avouent que leur conjoint ignore à combien s'élèvent leurs dettes.
- De tous les Canadiens endettés, 12 % ont caché un achat important à un être cher.
- Quatre Canadiens endettés sur dix admettent que leur niveau d'endettement a des effets négatifs sur leur santé mentale.
- Pour la moitié des Canadiens endettés, leur niveau d'endettement est source de stress, et un Canadien endetté sur trois n'arrive pas à dormir la nuit à cause de ses soucis financiers.
TSX/NYSE/PSE : MFC SEHK : 945
TORONTO, le 27 juill. 2018 /CNW/ - Lorsque vos finances accaparent votre esprit, vous confiez-vous toujours à votre conjoint? Pas nécessairement, selon un nouveau sondage de la Banque Manuvie du Canada.
Bien que quatre Canadiens mariés ou vivant en union de fait sur dix parlent souvent d'argent avec leur conjoint, la moitié a indiqué que de telles conversations peuvent causer de la tension au sein du couple. Et deux sur dix admettent qu'ils tentent d'ignorer tout simplement les problèmes financiers, pratiquant la politique de l'autruche à l'égard de leurs finances.
Il ne s'agit pas de parler seulement d'argent non plus. Selon les résultats du sondage, un Canadien endetté sur dix a complètement caché le coût d'un achat important à un être cher, tandis qu'un sur dix a affirmé avoir menti à propos du coût. La majorité de ces achats (63 %) étaient inférieurs à 1 000 $, mais, chose incroyable, 8 % des hommes interrogés ont caché un achat d'une valeur égale ou supérieure à 15 000 $.
« Au Québec, parler d'argent semble traditionnellement tabou, même au sein d'un couple, a souligné Richard Payette, président et chef de la direction, Manuvie Québec. D'ailleurs, notre sondage révèle que près d'un quart des Québécois endettés ont avoué avoir caché un achat important à un être cher. C'est presque 60% de plus que la moyenne canadienne! On doit apprendre à en parler et à avoir une discussion franche et ouverte sur ces sujets. »
Le fait d'éviter de parler d'argent avec son conjoint comporte également des risques pour la santé mentale. De tous les Canadiens endettés, 40 % affirment que leurs dettes ont des effets négatifs sur leur santé mentale - ce pourcentage grimpe à 70 % chez les personnes très endettées. Près de la moitié déclarent se sentir souvent dépassés par leur situation financière, un sur trois n'arrivant pas à dormir la nuit à cause de ses soucis financiers.
Les Canadiens de moins de 35 ans et ceux qui se disent très endettés sont plus susceptibles d'affirmer que leurs dettes causent des problèmes au sein de leur couple; ce sont les hommes de moins de 35 ans et ceux qui sont très endettés qui sont le plus susceptibles d'indiquer que leur partenaire ne sait pas à combien s'élèvent leurs dettes.
En plus d'influer sur leur couple et leur santé mentale, l'endettement a des répercussions sur la capacité de plus de la moitié des répondants endettés à épargner en vue de la retraite, et plus de la moitié affirment qu'ils auraient de la difficulté à faire face à des dépenses imprévues.
« Nos solutions visent à faciliter la vie à nos clients, a expliqué M. Payette. Par exemple, Manuvie Un est une solution tout-en-un combinant prêt hypothécaire, marge de crédit, compte d'épargne et compte-chèques, et qui procure aux Canadiens une souplesse financière qui pourrait leur faire économiser des milliers de dollars à long terme. »
La moitié des Canadiens ont connu un changement imprévu dans leur situation financière, et trois sur quatre de ceux-ci ont affirmé qu'il a été difficile d'y faire face, le quart allant même jusqu'à dire que cela a été « très difficile ».
Il n'est pas étonnant que ceux qui déclarent être très endettés soient plus susceptibles d'exprimer des sentiments négatifs à l'égard de leurs dettes. Les répondants qui habitent dans les Prairies, les locataires, les personnes préoccupées par la hausse des taux d'intérêt, les femmes et les personnes de moins de 55 ans sont aussi plus susceptibles d'exprimer des sentiments négatifs à l'égard de leurs dettes.
« Nous voulons que les Canadiens se sentent aptes à prendre des décisions financières, et une façon simple d'y arriver peut être d'en parler avec un conseiller financier », a ajouté M. Payette.
Cependant, ce ne sont pas tous les Canadiens qui le font ou qui sont au courant de tous les outils financiers à leur disposition pour les aider à gérer leur argent. Deux Canadiens sur dix utilisent actuellement des produits qui leur offrent de la souplesse pour les aider à gérer leurs liquidités en cas de hausse des taux, tandis que deux sur dix ont dit montrer de l'intérêt pour de tels produits. Toutefois, seulement un Canadien sur dix s'est entretenu avec son conseiller financier sur la façon dont une hausse des taux d'intérêt influerait sur sa situation financière, et trois sur dix ont indiqué ne pas avoir de conseiller financier.
À propos du sondage de la Banque Manuvie du Canada sur l'endettement
Le sondage de la Banque Manuvie du Canada a été mené auprès de 2 003 Canadiens de toutes les provinces, âgés de 20 à 69 ans et dont le ménage a un revenu supérieur à 40 000 $. Il a été réalisé en ligne par Ipsos du 11 au 14 mai 2018. Les résultats nationaux ont été pondérés par sexe, par âge, par région et par degré de scolarité. Ce sondage affiche un intervalle de crédibilité de +/- 2,5 %.
À propos de la Banque Manuvie
Créée en 1993, la Banque Manuvie est la première banque sous réglementation fédérale à avoir été fondée par une société d'assurance au Canada. Banque à charte fédérale de l'annexe I et filiale en propriété exclusive de Manuvie, elle est la première banque au Canada à exercer ses activités par l'entremise de conseillers. Son actif s'élève à plus de 22 milliards de dollars et ses clients sont répartis dans tout le pays.
À propos de Manuvie
La Société Financière Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, vise à rendre les décisions des gens plus simples et à les aider à vivre mieux. Elle exerce ses activités principalement sous les noms John Hancock aux États-Unis et Manuvie ailleurs dans le monde. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d'assurance, de gestion de patrimoine et de gestion des actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin de 2017, elle comptait environ 35 000 employés, 73 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de plus de 26 millions de clients. Au 31 mars 2018, son actif géré et administré se chiffrait à plus de 1 100 milliards de dollars canadiens (850 milliards de dollars américains) et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients 26,9 milliards de dollars. Elle exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de 100 ans. Son siège social mondial se situe à Toronto, au Canada, et elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu'à la Bourse de Hong Kong sous le symbole « 945 ».
SOURCE Société Financière Manuvie
Communications avec les médias : Anne-Julie Gratton, Manuvie, 438-401-7346, [email protected]
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