Vote de grève à l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du
travail
MONTRÉAL, le 24 mars /CNW Telbec/ - Rien ne va plus dans les négociations collectives à l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail (IRSST). Réunis en assemblée générale hier, les employés de l'IRSST ont accordé à leur comité de négociation syndical un mandat clair d'exercer tous les moyens de pression nécessaires afin de faire avancer les négociations, y compris le recours à la grève.
La convention collective des quelque 125 employés de l'IRSST des catégories bureau, technique et professionnel, y incluant les chercheurs, est échue depuis le 20 mai 2008. Les négociations entre l'administration et ses syndiqués, affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 2957), se sont amorcées en mai 2009. Presque un an plus tard, seulement une dizaine de séances de négociation ont eu lieu, mais rien de substantiel n'a été réglé.
Le président du syndicat, Laurent Giraud, souligne "qu'un vote de grève à l'IRSST, c'est du jamais-vu. Cela en dit long sur l'exaspération de l'ensemble du personnel, ajoute-il. À l'IRSST, ce n'est pas notre style d'avoir le doigt sur la gâchette. Après dix séances de négo, on n'a réglé que des coquetteries. Alors vient un temps où il faut arrêter de rire de nous, c'est une simple question de respect."
Parmi les points en litige, on retrouve les horaires de travail, l'instauration d'un plan d'évaluation des emplois et toute la question du respect de l'équité salariale, en plus de la création d'une nouvelle échelle salariale des chercheurs afin de régler les difficultés de recrutement et leur rétention après embauche.
L'IRSST
Sur son site Internet, l'IRSST se définit comme "un organisme de recherche scientifique reconnu pour l'expertise de son personnel et la qualité de ses travaux." On y précise que dans "l'esprit de la Loi sur la santé et la sécurité du travail qui a pour objet l'identification des risques et "l'élimination à la source même des dangers pour la santé, la sécurité et l'intégrité physique des travailleurs", la mission de l'IRSST est de contribuer, par la recherche, à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ainsi qu'à la réadaptation des travailleurs qui en sont victimes; assurer la diffusion des connaissances et jouer un rôle de référence scientifique et d'expertise; offrir les services de laboratoire et l'expertise nécessaires à l'action du réseau public de prévention en santé et sécurité du travail."
Le SCFP représente quelque 4000 membres dans les sociétés d'État et organismes publics québécois. En plus de ce secteur d'activité, le SCFP est présent dans 10 autres secteurs, entre autres, la santé et les services sociaux, l'éducation, les municipalités, l'énergie, le transport aérien et les communications. Comptant au total près de 105 000 membres au Québec, il est le plus important syndicat affilié de la FTQ
Renseignements: Laurent Giraud, président SCFP 2957, (514) 288-1551, poste 396; Nathalie Courchesne, conseillère syndicale, cell. (514) 242-2027; Robert Bellerose, Information SCFP, cell. (514) 247-9266; Source: Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
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