Vote de grève au Château Frontenac
QUÉBEC, le 6 mai 2015 /CNW Telbec/ - Les membres du Syndicat démocratique des salariés du Château Frontenac, affilié à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) ont rejeté massivement, à 98 %, les dernières offres patronales, en plus d'avoir voté à 96 %, lors d'un scrutin secret, en faveur de la grève.
Les salariés se sont prononcés lors de deux assemblées générales qui se sont tenues le lundi 4 mai en matinée et en soirée et c'est un message très clair qu'ils ont livré à leur employeur.
Les salariés du Château, dont le nombre varie de 400 à 500 selon le niveau d'achalandage de l'hôtel, sont sans convention collective de travail depuis le 31 décembre 2014.
Une dizaine de rencontres de négociation ont déjà eu lieu. Parmi les principaux points actuellement en litige, on retrouve le recours tant à la sous-traitance qu'au personnel cadre pour effectuer des tâches dévolues au personnel syndiqué, membre de l'unité de négociation.
« Présentement, lors d'événements tenus au Château par des organismes caritatifs, ceux-ci utilisent du personnel qu'ils ont recruté dans des agences pour faire le service, le syndicat veut encadrer cette pratique. De plus, les besoins en personnel sont très souvent planifiés de façon minimale, si bien qu'il arrive qu'on manque de salariés pour effectuer le travail, l'employeur fait alors appel aux cadres », explique Jean-Luc Harel, conseiller syndical.
Le syndicat demande une convention collective de trois ans, l'employeur propose cinq ans avec des augmentations salariales nettement en dessous des attentes des salariés. Le syndicat dénonce également l'intention de l'employeur d'augmenter les frais de stationnement pour les salariés, une augmentation qui, pour une partie d'entre eux, dépasse les hausses salariales proposées.
Les investissements majeurs effectués dernièrement au Château Frontenac ont entraîné des coupures de postes et une réorganisation du travail, ce qui n'a pas manqué d'avoir des répercussions sur le climat et les relations de travail, et qui s'ajoute à l'insatisfaction des syndiqués face aux offres de l'employeur.
SOURCE Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
Jean-Luc Harel, conseiller syndical CSD, 418 254-3492
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