Vote de grève du personnel scolaire des CAAT du SEFPO : 59,4 % des suffrages exprimés appuient la grève des collèges English
TORONTO, le 13 déc. 2021 /CNW/ - Après trois jours de vote virtuel, les résultats sont les suivants : 59,4 % ont voté en faveur d'une grève. Seulement 68 % des professeurs, des instructeurs, des bibliothécaires et des conseillers à temps plein et à temps partiel ont voté. Par conséquent, le vote de grève montre qu'environ 40 % des membres du personnel scolaire ont exprimé leur appui à une grève.
« Le 7 décembre, avant le vote de grève, le CEC a annoncé qu'il bonifierait les salaires et les avantages sociaux et qu'il présenterait d'autres améliorations contenues dans son offre. Nous ne comprenons pas pourquoi, moins de deux heures après la publication des résultats du vote de grève, l'équipe du personnel scolaire des CAAT a lancé un ultimatum selon lequel, si le CEC présentait ces modalités, elle donnerait un préavis de cinq jours pour toutes les mesures syndicales possibles, a déclaré Graham Lloyd, président-directeur général du CEC. Nous croyons que le personnel scolaire a attendu assez longtemps pour obtenir des augmentations de salaire et des améliorations aux avantages sociaux. La présentation de ces améliorations n'empêche pas la poursuite des négociations. Nous présenterons les modalités comme nous l'avons promis la semaine dernière. »
Aujourd'hui, le CEC a commencé à présenter les modalités suivantes de sa proposition visant à améliorer les conditions de travail des membres du personnel scolaire :
- Augmentation du plafond salarial annuel, rétroaction au 1er octobre 2021, comme le permet actuellement le projet de loi 124. Les paiements rétroactifs seront traités le plus tôt possible.
- Couverture du cannabis médical prescrit par un médecin autorisé jusqu'à concurrence de 4 000 $ par année, sous réserve d'une autorisation préalable de l'assureur.
- Le personnel enseignant autochtone pourra faire appel à un aîné ou à un gardien du savoir traditionnel comme conseiller dans le cadre des travaux du groupe de surveillance de la charge de travail.
- Le personnel autochtone pourra faire appel à un aîné ou à un gardien du savoir traditionnel comme conseiller lors des réunions de règlement des griefs.
- Les tâches des postes de coordonnateur seront consignées avant qu'un membre du personnel accepte un poste de coordonnateur. Cette acceptation demeurera volontaire.
- Mise à jour de la définition de classe de conseiller.
- Le personnel scolaire à charge partielle accumulera du service pour les jours fériés où ils devaient enseigner.
- La date d'inscription à la charge partielle sera fixée au 30 avril, au lieu du 30 octobre.
- La préférence d'inscription à la charge partielle sera étendue aux cours qu'un membre du personnel à charge partielle a donnés à temps partiel ou à la session.
- La priorité de charge partielle sera maintenue pour un cours même si le code du cours change, à moins que le cours ou le programme ait fait l'objet d'une révision majeure.
Malgré la présentation de ces conditions, le CEC n'a pas quitté la table de négociation. Le CEC a indiqué clairement les éléments auxquels il ne peut consentir ainsi que les questions pour lesquelles il est encore possible de s'entendre. En communiquant cet ultimatum, l'équipe du personnel scolaire des CAAT nous a dit encore une fois qu'elle n'était pas disposée à faire d'autres concessions dans ses revendications.
« Nous avons un intérêt commun avec l'équipe du personnel scolaire des CAAT : travailler ensemble sur les questions d'équité, de diversité et d'inclusion, d'indigénéité et de charge de travail. Ce travail est beaucoup trop important et nuancé pour qu'une tierce partie externe impose des conditions à l'arbitrage exécutoire, a déclaré Laurie Rancourt, présidente de l'équipe de négociation patronale du CEC. Il s'agit d'un travail essentiel que les parties doivent faire elles-mêmes afin de trouver des solutions significatives et durables. L'équipe du personnel scolaire des CAAT insiste pour inclure dans la convention collective des dispositions prévoyant l'arbitrage exécutoire par une tierce partie pour imposer des issues dans ces questions. Tant qu'elle ne renoncera pas à cette position ainsi qu'aux revendications allant à l'encontre du projet de loi 124, nous ne voyons pas comment nous pourrons en arriver à un règlement. »
Pendant la pandémie, les collèges ont fait preuve d'une mobilisation continue pour assurer la stabilité du personnel scolaire. Le personnel scolaire n'a pas été mis à pied et de nouveaux postes à temps plein ont été pourvus. Compte tenu des difficultés persistantes de la pandémie, le CEC exhorte le syndicat à tenir compte de la complexité du moment et à revenir à la table de négociation avec une position modérée qui mènera à un règlement négocié.
Nous prions avec insistance l'équipe du personnel scolaire des CAAT de ne pas mettre en péril la formation des élèves au cours du semestre d'hiver. Il est dans l'intérêt de tous de conclure les négociations sans grève.
Pour examiner la proposition du CEC, veuillez consulter le site
www.CollegeEmployerCouncil.ca/fr.
À propos du Conseil des employeurs des collèges
Le Conseil des employeurs des collèges (CEC) est l'agent négociateur mandaté par le gouvernement pour négocier les conventions collectives avec le personnel syndiqué au nom des 24 collèges de l'Ontario financés par les fonds publics. Le CEC fournit également divers services au réseau des collèges tels que des conseils en matière de ressources humaines, d'administration des conventions collectives et de recherche. Enfin, il est le souscripteur des garanties d'assurance collective.
SOURCE College Employer Council
ou pour les demandes de renseignements des médias, communiquez avec : Abby Radovski, Directrice, Communications, [email protected], 437 232-4980
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