Voter est un droit fondamental, problème de santé mentale ou pas
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ASSOCIATION DES GROUPES D'INTERVENTION EN DEFENSE DES DROITS EN SANTE MENTALE DU QUEBEC29 août, 2012, 14:32 ET
MONTRÉAL, le 29 août 2012 /CNW Telbec/ - Les personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale sont des personnes citoyennes à part entière et à ce titre, elles sont en mesure de se prévaloir du droit fondamental de voter.
C'est le message que rappelle l'Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ) à l'approche du jour du scrutin.
Comme le prévoit la Loi électorale, les personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale peuvent voter à l'exception de celles sous curatelle publique. Ce droit s'étend donc aux personnes sous tutelle ou ciblées par un mandat d'inaptitude.
C'est un droit fondamental que l'on doit défendre et protéger, estime Doris Provencher, directrice générale de l'AGIDD-SMQ.
Comme société, on doit davantage se questionner sur l'accessibilité du vote, dit-elle, notamment pour les personnes vivant avec une limitation fonctionnelle, que sur des cas isolés où des personnes auraient voté de manière non éclairée.
En voulant empêcher des personnes de voter parce qu'on présume qu'elles n'en ont pas la capacité, il serait scandaleux de priver des personnes citoyennes de s'exprimer, une mesure qui augmenterait les préjugés sur la santé mentale.
« Le remède serait clairement plus nocif que le mal », conclut-elle.
Fondée en 1990, l'AGIDD-SMQ compte 24 organismes membres. L'Association lutte en faveur de la reconnaissance et l'exercice des droits pour les personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale, des droits de tout citoyen, soit les droits fondés sur des principes de justice sociale, de liberté et d'égalité.
SOURCE : ASSOCIATION DES GROUPES D'INTERVENTION EN DEFENSE DES DROITS EN SANTE MENTALE DU QUEBEC
Doris Provencher, directrice générale 514 523-3443 514 770-2728
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