Votez à l'aide du formulaire de procuration BLEU pour insuffler une énergie nouvelle au Groupe CVTech English
- Un actionnaire et administrateur du Groupe CVTech propose six nouveaux candidats et lui-même comme membres du conseil.
- « Le conseil actuel et les dirigeants ont fait trop de promesses et en ont tenues trop peu ».
VICTORIAVILLE, QC, le 15 mai 2012 /CNW Telbec/ - Gestion G. Aubert Ltée, qui est contrôlée par M. Guy Aubert, administrateur et, directement et indirectement, deuxième plus important actionnaire du Groupe CVTech Inc. (« Groupe CVTech »), a déposé aujourd'hui une circulaire sollicitant des procurations en vue de la nomination, en plus de la sienne, de six nouveaux candidats au conseil d'administration du Groupe CVTech afin de remplacer les administrateurs actuels.
À la suite de la piètre performance du Groupe CVTech au cours des trois dernières années, et devant l'inaction de ses dirigeants, M. Aubert a pris la décision d'agir.
« Depuis trois ans déjà, le conseil d'administration et les dirigeants ont fait beaucoup de promesses dont peu ont été tenues», explique M. Aubert dans une lettre aux actionnaires. « L'inaction des dirigeants actuels compromet l'avenir du Groupe CVTech et, conséquemment, coûte cher à tous les actionnaires. » L'objectif des candidats proposés est pour favoriser la croissance et la prospérité de la Société assurant ainsi une valeur accrue pour tous les Actionnaires.
M. Aubert est propriétaire et exploitant antérieur de Thirau, une société acquise par le Groupe CVTech en 2005 qui fait aujourd'hui partie du secteur Énergie. La plus grande part des revenus annuels du secteur Énergie provient de clients fournisseurs de services d'utilité publique situés au Québec et au sud jusqu'en Virginie. Depuis l'annonce de la vente projetée du secteur des Systèmes CVT et produits reliés, le secteur Énergie représente la seule activité commerciale du Groupe CVTech. Le secteur des Systèmes CVT et produits reliés est donc dorénavant considéré comme une activité abandonnée. En 2011, le secteur Énergie enregistrait des revenus de 233$ millions de dollars.
Les exemples de promesses non-tenues et de sous-performance sont abondants :
- Malgré la réitération à de nombreuses reprises d'acquisition à venir pour le secteur Énergie au cours des trois dernières années, le conseil d'administration et les dirigeants actuels ont échoué. Entre-temps, plusieurs autres intervenants dans l'industrie ont acheté des entreprises attrayantes améliorant ainsi leur position sur le marché.
- Durant une période de six ans, les dirigeants actuels n'ont pas réussi à conclure une entente avec la compagnie asiatique Tata Motors, quoiqu'une telle entente fût jadis considérée comme essentielle à la croissance du Groupe CVTech.
- Le conseil et les dirigeants actuels avaient établi en 2010 un objectif de 1 milliard de dollars de revenus annuels pour 2015. Or, les revenus actuels n'atteignent que le quart de cet objectif.
- Le conseil actuel a approuvé des rémunérations extrêmement généreuses pour les cadres supérieurs du Groupe CVTech. En effet, les rémunérations du président et chef de la direction et du chef de la direction financière actuels ont totalisé à elles seules 2,9$ millions de dollars pour les trois dernières années, soit 18,5 % du bénéfice net de la société durant la même période.
- La transparence financière et les communications avec les actionnaires sont inadéquates en comparaison avec la pratique des pairs de l'industrie. La société n'organise aucune téléconférence avec les analystes ou les actionnaires pour discuter des résultats trimestriels. Au surplus, la récente circulaire de procuration de la direction du Groupe CVTech ne mentionne pas que le chef des opérations du secteur Énergie a été rétrogradé et que son poste a été aboli. La perte de son titre a été communiquée aux employés du secteur Énergie mais les actionnaires n'en n'ont pas été informés.
- Le prix des actions du Groupe CVTech a chuté de plus de 25 % au cours des trois dernières années et ce, malgré des promesses répétées de croissance rentable et de revenus plus élevés.
Chacun des candidats proposés possède une vaste expérience à titre d'administrateur et/ou membre du conseil d'autres sociétés. De plus, trois ont évolué activement au sein de sociétés desservant les marchés de la construction au Canada et aux États-Unis. M. Aubert, un des sept candidats proposés, siège au conseil depuis 2005 et détient, à l'heure actuelle, directement et indirectement, 13,8 % des actions en circulation du Groupe CVTech.
Les candidats ont l'intention d'agir de façon décisive et d'insuffler une énergie nouvelle au Groupe CVTech. Ils tenteront de :
- Poursuivre la vente du secteur des Systèmes CVT. Ce secteur d'activité a depuis longtemps contribué à drainer les ressources de la société.
- Identifier et explorer des acquisitions qui créeront de la valeur pour le secteur Énergie. À cet égard, le nouveau conseil réévaluera les critères de sélection stricts utilisés par ses prédécesseurs.
- Réduire les coûts, y compris la rémunération des dirigeants. Ils exploreront la possibilité de vendre le siège social à Drummondville, Québec, qui n'abrite que le personnel non opérationnel.
- Utiliser l'encaisse pour développer les opérations, rembourser la dette et financer les acquisitions potentielles.
- Instituer une nouvelle culture d'imputabilité en améliorant les communications avec les actionnaires et, notamment, en instaurant des appels trimestriels avec ceux-ci et avec les analystes pour discuter des résultats financiers et des progrès accomplis eu égard au plan d'optimisation de la valeur pour Groupe CVTech et ses actionnaires.
- Assurer une meilleure transparence, s'engageant à fournir plus d'informations au sujet des résultats trimestriels du secteur Énergie et les coûts associés avec le siège social de la société mère.
Les administrateurs du Groupe CVTech seront élus à l'Assemblée annuelle, à Montréal le 30 mai 2012.
Le texte intégral de la lettre aux actionnaires de M. Aubert pour le compte de Gestion G. Aubert Ltée. est reproduit ci-dessous.
Afin d'apporter une énergie nouvelle au Groupe CVTech, les actionnaires sont priés de voter par le biais du formulaire de procuration BLEU avant la date limite du vote, le 28 mai 2012 à 10 h 30 (HNE).
Pour toute assistance concernant le vote par le biais votre formulaire de procuration BLEU, les actionnaires peuvent communiquer avec Kingsdale Shareholder Services sans frais au 1-888 518 1558 ou à frais virés au 416-867-2272 |
Cher collègue actionnaire,
Groupe CVTech a besoin d'un changement de leadership. Je sollicite votre appui dans ma démarche pour faire les changements qui s'imposent.
Depuis trois ans déjà, le conseil d'administration et les dirigeants ont fait beaucoup de promesses dont peu ont été tenues. Considérez, par exemple, les faits suivants :
- Le bénéfice net combiné du Groupe CVTech de 2009 à 2011 a été inférieur à celui des trois années précédentes, alors que les revenus ont augmenté de 80 % pendant la même période.
- En comparaison avec les pairs de l'industrie, la communication aux actionnaires et la divulgation des renseignements financiers sont insuffisantes.
- Comme l'illustre le graphique ci-dessous, la valeur de notre investissement a subi une baisse de plus de 25 % au cours des trois dernières années; au cours de la même période, l'indice composé S&P/TSX enregistrait une hausse de plus de 30 %.
Performance du prix de l'action du Groupe CVTech par rapport à celle de l'Indice composé S&P/TSX et à celle des entreprises publiques en électricité - au cours des trois dernières années
http://files.newswire.ca/357/Performance_Fr.doc
(1) | L'indice des Entreprises en électricité est un indice pondéré composé des entreprises publiques suivantes : Dycom Industries Inc. (NYSE : DY), EMCOR Group Inc. (NYSE :EME), MasTec, Inc. (NYSE : MTZ), Matrix Service Co. (NasdaqGS : MTRX), MYR Group, Inc. (NasdaqGS : MYRG), Pike Electric Corporation (NYSE : PIKE), et Quanta Services, Inc. (NYSE : PWR). |
Le rendement sur l'investissement est l'un des meilleurs outils d'évaluation de la performance des administrateurs et des dirigeants d'une entreprise. À titre d'actionnaires, nous ne devons pas tolérer cette situation plus longtemps.
Je propose donc de remplacer le conseil d'administration actuel par un nouveau groupe de sept administrateurs expérimentés et qualifiés, dont je ferai partie (ci-après dans la présente lettre et dans la Circulaire les « Candidats de l'Actionnaire intéressé »), afin de stimuler la croissance du Groupe CVTech. Je sollicite votre appui dans cette démarche, c'est pourquoi je vous demande de faire parvenir votre vote sur le formulaire de procuration BLEU ou votre formulaire d'instructions de vote avant 10h30 (HNE) le 28 mai 2012 en anticipation de la prochaine Assemblée générale annuelle et extraordinaire du 30 mai 2012.
La feuille de route des Candidats de l'Actionnaire intéressé témoigne à elle seule de leur talent exceptionnel à titre de gestionnaires et de dirigeants. Je suis convaincu de leur aptitude à effectuer les changements qui s'imposent au sein du Groupe CVTech. Trois des sept candidats ont déjà œuvré activement au sein d'entreprises d'exploitation dans les marchés de la construction d'infrastructures au Canada et aux États-Unis, leur expérience sera un atout inestimable pour le Groupe CVTech.
La présente démarche vise non seulement à améliorer la valeur pour tous les actionnaires du Groupe CVTech mais également à consolider et approfondir nos relations avec nos clients, nos fournisseurs et nos employés.
J'ai personnellement à cœur l'avenir du Groupe CVTech, pour les raisons suivantes :
- J'en suis le deuxième plus important actionnaire, détenant près de 10 millions d'actions, soit 13,8 % du total des actions en circulation ;
- J'étais le propriétaire et chef de l'exploitation de Thiro Ltée (devenue Thirau), entreprise qui fut achetée par le Groupe CVTech en 2005 et qui constitue à ce jour la colonne vertébrale de son secteur Énergie. Jusqu'à ma retraite en 2010, j'ai donc été responsable du plus important secteur d'affaires du Groupe CVTech en ma qualité de chef des opérations ;
- Au moment où, avec deux collègues, j'ai vendu Thirau au Groupe CVTech, nous avons accepté que 70% du prix de vente nous soit payé en actions ayant confiance que la gestion de la société en assurerait la croissance et la prospérité. À l'époque l'action de Groupe CVTech se négociait à 1,11 $ l'action. Or, six ans plus tard, le prix de l'action se négocie toujours en deça de ce montant.
- Je siège au conseil d'administration du Groupe CVTech depuis 2005, ce qui me permet d'avoir une vue d'ensemble privilégiée et directe sur les opérations et la gestion de la société, ainsi que sur les membres actuels du conseil d'administration.
Le succès du Groupe CVTech représente pour moi bien plus qu'un enjeu financier, il me tient à cœur. Je suis convaincu de l'urgence et de la nécessité d'effectuer un changement majeur, et ce, dans le meilleur intérêt de la société et de tous ses actionnaires.
Trois ans de promesses et de sous-performance
En 2008, le Groupe CVTech enregistrait la plus solide performance de son histoire soit un bénéfice net de 10 millions de dollars, avec des revenus de 148 millions de dollars.
Juin 2009…
À l'Assemblée annuelle, le président et chef de la direction promettait une croissance prolongée dans les deux secteurs d'activité du Groupe CVTech :
- Systèmes CVT et produits connexes : Le président et chef de la direction prévoyait que la plus forte croissance proviendrait du contrat de vente qu'il « estimait finaliser en 2009 avec un important fabricant de véhicules en Asie, Tata Motors ». Il annonçait également que « l'approvisionnement (de systèmes CVT à Tata Motors) commencerait probablement en novembre 2009 ».
- Énergie : Le plus important des deux secteurs d'activité était en position de doubler ses revenus en 2009 avec l'acquisition d'une société basée au New Jersey, Riggs Distler. Cette transaction, qui devait être la première d'une série d'acquisitions, devait également propulser le Groupe CVTech au premier plan dans l'apport de services en construction électrique dans l'industrie de l'infrastructure électrique nord-américaine. Avec l'acquisition de Riggs Distler, les opérations qui fournissent les services publics d'électricité sur un territoire qui s'étend du Québec jusqu'à la Virginie sont devenues l'aspect le plus important du secteur Énergie.
Un an plus tard…
Lors de l'Assemblée annuelle de juin 2010, le message du président et chef de la direction faisait allusion au manque de résultats tangibles :
- Systèmes CVT : Le contrat prévu pour 2009 pour le secteur des Systèmes CVT ne s'était pas matérialisé. Au contraire, le président et chef de la direction déclarait que « le travail de développement [se poursuivait] » et que les discussions avec Tata Motors avaient « ralenti ».
- Énergie : Le président et chef de la direction annonçait d'une part : «les efforts de vente réciproque entre Thirau, notre filiale située au Connecticut, et Riggs Distler, la filiale acquise en juillet 2009, ont débuté » et, d'autre part, « [la société] est prête à procéder à une autre acquisition vers la fin de 2010 ou au début de 2011 ». Malgré l'opportunité géographique que la transaction avec Riggs Distler avait apportée au Groupe CVTech, aucune suite ne s'était matérialisée.
En effet, les résultats se sont révélés beaucoup plus sobres qu'anticipés. Les profits du Groupe CVTech se sont effondrés de 70 % en 2009, passant de 10 millions de dollars à 3 millions de dollars. Pour compenser cette déception, le président et chef de la direction avait alors promis un nouvel objectif de revenus : « 1 milliard de dollars d'ici cinq ans ».
Deux ans plus tard…
En incluant à ses états financiers de 2010 les résultats d'une année complète d'opération de Riggs Distler, Groupe CVTech annonçait que ses revenus avaient augmenté à 260 millions de dollars et que son bénéfice net était remonté à 9 millions de dollars. Toutefois, le message du président et chef de la direction à l'Assemblée annuelle de juin 2011 s'appuyait encore sur des promesses plutôt que sur des résultats :
- Systèmes CVT : Toujours pas de contrat avec Tata Motors. Plutôt, le président et chef de la direction soumettait la possibilité « d'un autre fabricant asiatique intéressé par les produits du Groupe CVTech, ce qui justifierait l'implantation d'une usine en Inde, opérationnelle vers la fin 2012 ». De plus, il annonçait que la société étudiait la possibilité de « la privatisation ou la vente » de son secteur des Systèmes CVT.
- Énergie : la promesse était la même que celle de l'année précédente : « L'entreprise est en position d'envisager une autre acquisition stratégique ». Le président et chef de la direction déclarait qu'une acquisition devait «satisfaire nos stricts critères de sélection » évitant ainsi de mentionner les opportunités manquées. Entre-temps, plusieurs compétiteurs du Groupe CVTech avaient effectué des acquisitions, en se basant apparemment sur des critères très semblables à ceux établis par le Groupe CVTech. Les sociétés Klondyke Construction, Valard et EC Source Services LLC sont des exemples de telles acquisitions. Ces entreprises furent respectivement acquises par Pike Electric Corporation, Quanta Services, Inc. et Mastec, Inc.
Trois ans plus tard…
En 2011, la performance du Groupe CVTech a été lamentable. Le bénéfice net a dégringolé de deux tiers, passant de 9 millions de dollars à 3 millions de dollars et ce, alors que les revenus demeuraient inchangés à 253 millions de dollars soit à peine le quart du niveau promis en 2010 par le président et chef de la direction pour 2015. La marge du bénéfice net était à son plus bas niveau en cinq ans.
- Systèmes CVT : Selon le rapport annuel de 2011, les négociations avec Tata Motors avaient pris fin lorsque les parties n'avaient pu en venir à « une entente commerciale mutuellement satisfaisante ». On y mentionnait que les discussions avec un autre fabricant en Asie se poursuivaient.
Entre-temps, le message prenait une nouvelle tournure : le Groupe CVTech « poursuivait » les « démarches visant à […] céder nos intérêts dans le secteur Systèmes CVT et produits connexes ». La société acceptait subséquemment de vendre le secteur des Systèmes CVT et produits connexes et annonçait qu'elle prévoyait clore la vente pour juillet 2012.
Derrière cette vente se cache une bien triste réalité. Alors que les initiatives ratées avec Tata Motors ont duré près de six ans, la performance de la division des Systèmes CVT s'est sans cesse détériorée, ce qui a considérablement affaibli la valeur des actions du Groupe CVTech. Le prix de vente proposé pour cette division est de 18 millions de dollars, ce qui représente un peu plus de la moitié des 30 millions de dollars investis dans celle-ci. Pour la période de 2005 à 2011, la perte nette totale de cette division s'élevait à presque 5 millions de dollars avec des revenus de plus de 150 millions de dollars. En 2011, la société a radié de son bilan 2,94 millions de dollars en achalandage lié à ce secteur. Or, en 2011, le Groupe CVTech a enregistré un bénéfice net consolidé de seulement 3,1 millions de dollars. De plus, au premier trimestre de 2012, la société radiait 1,9 millions de dollars additionnels en achalandage et ce, toujours dans ce secteur.
Ces faits démontrent clairement la tendance du conseil d'administration et des dirigeants actuels à faire des promesses ambitieuses et vagues, à s'abstenir de clairement communiquer et expliquer ce que les chiffres sous-entendent et à reporter les décisions cruciales à plus tard.
Contrairement aux membres actuels, les Candidats de l'Actionnaire intéressé prennent un engagement clair : nous avons l'intention de vendre le secteur des Systèmes CVT et produits connexes; nous nous assurerons de mener une transaction à terme.
- Secteur Énergie : Le rapport annuel de 2011 mettait l'accent sur une « présence accrue sur ses marchés cibles ». On annonçait que « CVTech aborde l'avenir avec une énergie renouvelée » et on nous informait que la société demeurait « à l'affût d'acquisitions stratégiques dans le secteur Énergie ».
Ces messages étaient trompeurs. Encore une fois, les promesses dissimulaient la réalité sous-jacente soit, la sous-performance de ce secteur. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (BAIIA) était en baisse de 26 %, le bénéfice net s'était dégonflé de 41 %, et les revenus étaient aussi à la baisse.
Un des problèmes lié à l'évaluation des résultats du secteur Énergie provient de la non-divulgation par les dirigeants des coûts inhérents à la société de gestion qui sont absorbés par ce secteur. La plupart des entreprises négociées à la bourse, et considérées comme pairs de l'industrie, dévoilent cette information.
Ce secteur bénéficie aussi d'excellents dirigeants opérationnels, dont cinq détiennent entre eux plus de 2,2 millions d'actions du Groupe CVTech. Ils sont toutefois responsables de la gestion quotidienne, et non du plan stratégique.
Les dirigeants du Groupe CVTech ont été incapables au cours des trois dernières années de développer le secteur Énergie. Pour expliquer cet échec, ils maintiennent devoir trouver une entreprise qui satisfait leurs « stricts critères de sélection ». Pourtant, on l'a vu, d'autres leaders de l'industrie ont effectué plusieurs acquisitions au cours des deux dernières années assurant ainsi leur développement et leur croissance, et une croissance de la valeur aux actionnaires. En contraste, les actionnaires du Groupe CVTech ont vu la valeur de leur investissement diminuer.
Contrairement aux membres actuels, les Candidats de l'Actionnaire intéressé prennent un engagement clair : nous identifierons les opportunités d'acquisitions dans le secteur Énergie susceptibles de contribuer à la croissance du Groupe CVTech, à sa pérennité et, conséquemment, à la valorisation des actions; nous nous assurerons de ne manquer aucune opportunité valable pour la société.
Les résultats du premier trimestre 2012: Une autre déception et encore un nouveau message
Les résultats du premier trimestre du Groupe CVTech témoignent une fois de plus de la nécessité d'un changement de cap urgent. Le secteur des Systèmes CVT étant maintenant considéré une activité abandonnée, l'accent est mis sur le secteur Énergie dont les revenus ont baissé de 9% passant de 56,7 $ millions de dollars au premier trimestre 2011 à 51,6 $ millions de dollars aujourd'hui. Les bénéfices du secteur Énergie avant l'impôt sur le revenu sont passés de 2,8 $ millions de dollars au premier trimestre 2011 à 3,3 $ millions de dollars aujourd'hui. Par contre, en réalité, les bénéfices avant l'impôt sur le revenu ont été de seulement 1,1 $ million de dollars puisqu'ils incluaient un paiement unique de 2,2 $ millions de dollars découlant d'une réclamation d'assurance vie. Il s'agit d'une chute dramatique de 61%. De la même façon, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) du secteur Énergie, excluant le paiement unique découlant de la réclamation d'assurance, n'est que de 3,5 $ millions de dollars plutôt que le 5,7 $ millions de dollars divulgué. Ceci constitue le pire résultat trimestriel du secteur Énergie depuis l'acquisition de Riggs-Distler.
Le conseil d'administration a finalement révélé une certaine préoccupation face à la sous-performance chronique du Groupe CVTech en annonçant un nouveau message. Ainsi, le conseil « a entrepris une revue des alternatives financières et stratégiques en vue d'accroître la valeur aux actionnaires ». Conformément à sa feuille de route de promesses vagues et d'absence de communication transparente, cette annonce de la société ne donne aucune indication de la durée de ce processus ou de ce qu'il vise à accomplir. La société dit plutôt qu'elle « n'a pas l'intention de faire d'autres annonces… à moins que les circonstances ou la loi ne l'exigent ».
Un autre problème : le manque de transparence financière
Le Groupe CVTech est une société de gestion ayant deux secteurs opérationnels. Le rôle de cette société consiste à superviser les opérations, à concevoir et implanter des stratégies, à s'occuper des communications aux actionnaires, et à gérer les flux de trésorerie. Chacun des secteurs d'opérations doit rendre compte à la société.
De nouvelles stratégies ambitieuses ont été promises afin d'améliorer la valeur des actionnaires, mais rien n'a été accompli. Entre-temps, les communications aux actionnaires demeurent minimales comparées à celles d'autres sociétés publiques. Certes, il y a une assemblée annuelle, mais aucune téléconférence trimestrielle, ni conférence sur internet ne sont disponibles aux actionnaires et aux analystes.
La raison d'être de la société de gestion doit être repensée. Elle est située à Drummondville, à l'écart des opérations, dans un édifice dont elle est propriétaire. Elle compte 11 employés. Il nous est difficile d'évaluer les coûts pour les actionnaires de cette société de gestion. Les états financiers et autres documents publics disponibles ne rapportent pas cette information avec transparence. Les dépenses de la société de gestion sont plutôt regroupées dans des postes tels que les coûts afférents à la vente, les frais de vente, et les frais généraux et d'administration. Cela étant dit, la circulaire de procuration révèle que la rémunération combinée du président et chef de la direction et du chef de la direction financière pour les trois dernières années s'est élevée à 2,9 millions de dollars, soit 18,5 % du bénéfice net au cours de la même période.
La récente circulaire de procuration du Groupe CVTech ne mentionne pas que le chef des opérations du secteur Énergie a été rétrogradé et que son poste a été aboli. Son contrat, en vigueur depuis 2005, n'est plus mentionné dans la circulaire. La perte de son titre a été communiquée aux employés du secteur Énergie mais nous, les actionnaires, n'en avons pas été informés.
Les Candidats de l'Actionnaire intéressé le disent clairement : nous améliorerons la transparence en divulguant les coûts liés à la société de gestion; nous réduirons toute dépense excessive ou inutile.
Le cours de l'action en chute
La chute du cours de l'action du Groupe CVTech n'est évidemment pas une surprise compte tenu des résultats financiers décevants et de l'incapacité du conseil d'administration et des dirigeants actuels à tenir leurs promesses.
Une des récentes initiatives de 2011 a été un plan de rachat d'actions qui s'est avéré désastreux. La société a racheté près de 388 000 actions à un prix moyen de 1,20 $ l'action, alors que le prix moyen de transaction était de 1,15 $ l'action. Le cours actuel est encore moindre. À ce jour, le plan de rachat d'actions n'a servi qu'à gaspiller l'argent des actionnaires.
Le diagramme ci-après illustre la corrélation qui existe entre les résultats financiers récents du Groupe CVTech et le prix de l'action. Les résultats n'ont pas répondu aux attentes du marché pour chacun des trois premiers trimestres de 2011, et par conséquent, le cours de l'action a chuté.
http://files.newswire.ca/357/Transactions.doc
1 - Basé sur les résultats excluant les bénéfices non opérationnels découlant de polices d'assurance-vie. Le quatrième trimestre de 2008 était plus élevé à cause d'un règlement d'indemnité d'assurance vie.
Les Candidats de l'Actionnaire intéressé prennent un engagement clair : nous nous assurerons que chaque décision soit prise dans l'intérêt de la société dans le but de contribuer à sa croissance, d'assurer sa pérennité et, conséquemment, d'améliorer la valeur pour les actionnaires. Nous croyons tous que la performance du cours de l'action dépend des résultats opérationnels. Notre objectif est de maximiser les résultats opérationnels, de se servir des surplus dans le but d'accroître les opérations et de rapporter avec transparence les résultats de chaque secteur d'opérations.
Les Candidats de l'Actionnaire intéressé
Les Candidats de l'Actionnaire intéressé possèdent une expérience variée, chacun apportant des compétences particulières qui contribueront, j'en suis convaincu, au succès du Groupe CVTech et à l'accroissement de la valeur des actionnaires. En effet, tous les candidats ont été dirigeants et membres du conseil d'administration de différentes sociétés. Trois d'entre eux ont œuvré activement au sein de sociétés d'exploitation dans l'industrie de la construction d'infrastructures au Canada et aux États-Unis. Voici ces candidats :
Jean-Marie Bourassa :
Comptable agréé depuis 1976, M. Bourassa est fondateur de Bourassa Boyer inc., une firme d'experts-comptables qui est aujourd'hui la plus importante de l'ouest de Montréal et qui regroupe une quarantaine de professionnels. Il y occupe présentement le poste de président, directeur général. En 1989, il est devenu président du conseil d'administration de l'école secondaire Jeanne-Normandin. En 1999, il a acquis Vaudreuil-Volkswagen inc. et agit à titre de président de cette dernière. En 2002, il a été élu administrateur chez Corporation Savaria, une compagnie publique inscrite à la bourse du TSX, et en 2007, il a été nommé administrateur et président du comité de vérification de 5N Plus inc., une société également inscrite à la bourse du TSX.
François Cordeau :
M. Cordeau détient une licence de l'Université de Sherbrooke, et une maitrise de l'Université Waterloo en ingénierie électrique ainsi qu'un diplôme en administration d'affaires de l'Université de Sherbrooke. De 2004 à 2010, il a été le président et directeur général ainsi qu'administrateur de Roctest Ltd., une compagnie publique canadienne qui a été acquise en 2010 par Nova Metric LLC. Avant de se joindre à Roctest en 2004, M. Cordeau travaillait au sein de CDP Capital-Technology Ventures (une filiale de la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec) où il a été membre du comité d'investissement et associé senior en charge du secteur d'investissements de la haute technologie. Dans le cadre de ses fonctions, il a siégé sur un nombre important de conseils d'administration au Canada et en France. Avant 2002, M. Cordeau a été employé durant plus de 15 ans chez Mitel Corporation (la prédécesseure de Zarlink Semiconductor Inc. qui a été acquise par Microsemi Corporation en octobre 2011). En 1992, il est devenu le directeur général de l'usine de Mitel à Bromont où il a instauré l'une des premières équipes semi-autonomes au Canada. De 1996 à 2001, il a successivement occupé les postes suivants au sein de Mitel : président d'une filiale suédoise; vice-président opérationnel au siège social à Ottawa, en charge des installations au Canada, en Angleterre et en Suède; président d'une filiale britannique; et finalement, chef de la division Mitel Semiconductor. Il est présentement administrateur de CMC Microsystems.
Louis Potvin :
M. Potvin est comptable agréé depuis 1988 et détient un diplôme en commerce de l'Université McGill ainsi qu'une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'Université de Sherbrooke. Depuis le 23 avril 2010, il est président-directeur général du Groupe LMT Inc., une société qui fabrique et distribue des portes et charpentes en acier et en bois, ainsi que de la quincaillerie de finition pour l'industrie de la construction au Québec, en Ontario et dans les Maritimes. De mai 2003 à 2010, M. Potvin était chef de la direction financière du Groupe ADF Inc. (TSX-DRX), chef de file nord-américain en matière de conception, d'ingénierie, de fabrication et d'installation de charpentes métalliques complexes ainsi que de métaux ouvrés destinés aux cinq principaux segments du marché de la construction non résidentielle. Auparavant, M. Potvin avait agi comme président et chef de la direction financière de Owen Steel, une compagnie de la Caroline du Sud qui fut achetée par le Groupe ADF Inc. en mars 2001. Il a aussi été, de 1999 à 2002, président et directeur des opérations de LBL Skysystems Corporation, une compagnie qui se spécialise dans la fabrication de fenêtres et de revêtements pour les édifices commerciaux et industriels. De 1989 à 1999, M. Povin était analyste financier et gestionnaire de portefeuille au Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (FSTQ).
George Rossi :
M. Rossi est comptable agréé depuis 1977 et détient un diplôme en commerce de l'Université Concordia. Il possède des compétences considérables en finance, fusions et acquisitions, ainsi qu'une vaste expérience au sein de plusieurs conseils d'administration. Durant près de 20 ans, M. Rossi a occupé des postes-cadres en finance, dont celui de chef de la direction financière de Radiomutuel, une entreprise médiatique publique située à Montréal. De 2000 à 2003, il a été à titre de chef de la direction financière et président intérim responsable de la restructuration de CINAR, une société de divertissement pour enfants à Montréal (soit après les événements qui ont mené aux procédures contre ses anciens administrateurs et dirigeants et qui ont été largement publicisées). Il est présentement administrateur de Student Transportation of America (TSX : STB.UN) et The Dolan Company (NYSE : DM) et siège sur le Comité de placements d'Investissement Desjardins, un fonds situé à Montréal.
Jean-Denis Talon :
M. Talon a connu une carrière remarquable à la haute direction de plusieurs sociétés dans l'industrie de l'assurance au Canada. Au cours des années 1980, il a été président et chef de la direction d'Assurances AXA. De 1993 à 2011, lorsqu' AXA Canada a été acquise par Intact Corporation financière, il occupait plusieurs postes, dont ceux de président du conseil et chef de la direction. M. Talon a aussi été président du comité des affaires financières au Bureau d'assurance du Canada. Depuis 2001, M. Talon est administrateur de Theratechnologies Inc. (TSX-TH), occupant aujourd'hui la fonction de président du comité de rémunération et étant membre de plusieurs autres comités. M. Talon a siégé comme administrateur de Western Financial Group Inc. de 2004 jusqu'en 2010, lorsque Corporation Financière Desjardins en a fait l'acquisition.
Pierre Turcotte :
M. Turcotte est diplômé de l'Université Laval en mathématiques et informatique. Il possède près de 30 ans d'expérience dans l'industrie des technologies de l'information. De 1982 à 2011, il a occupé des postes de direction en Amérique du Nord et en Europe, chez CGI, un fournisseur global de services en matière d'informatique. Depuis avril 2011, M. Turcotte est président de Triaxions Technologie Inc., une société de consultation en technologie de l'information basée au Canada et agit à titre de premier vice-président exécutif, Développement stratégique et ingénierie d'affaires chez CIA, une firme de conseil technique privée, ayant des bureaux au Canada et en Europe. Il agit également à titre de vice-président exécutif, développement stratégique de ReadBooks, une compagnie internationale de livres électroniques basé en France.
Guy Aubert :
CGA depuis 1974, j'ai commencé ma carrière chez Thiro Ltée (devenue Thirau), une société que j'ai ensuite achetée dans les années 1980. Dans les années 1990, nous avons développé les opérations de Thirau aux États-Unis, en commençant au Connecticut. Après la vente de Thirau au Groupe CVTech en décembre 2005, je suis demeuré chef des opérations de Thirau. Retraité depuis 2010, je suis toujours membre du conseil d'administration du Groupe CVTech, et ce depuis 2005. Je détiens 9 973 388 actions du Groupe CVTech, soit 13,8 % des actions en circulation.
Votez pour un changement - envoyez votre formulaire de procuration BLEU
À titre d'Actionnaire intéressé, j'ai présenté de l'information qui démontre que le conseil d'administration et les dirigeants actuels ont régulièrement au cours des trois dernières années fait des promesses, dont bien peu ont été tenues. Encore aujourd'hui, les messages du président du conseil et du président et chef de la direction continuent d'être vagues et flous. L'inaction des dirigeants actuels compromet l'avenir du Groupe CVTech et, conséquemment, coûte cher à tous les actionnaires.
Le résultat de cette course aux procurations déterminera l'avenir du Groupe CVTech. Nous avons maintenant la possibilité d'en changer le cours et de nous engager ensemble pour en améliorer la performance.
L'objectif des candidats proposés est de faire de cette société publique une société prospère et ce, à long terme, pour assurer un investissement profitable à tous les actionnaires.
Nous avons l'intention de fournir l'information financière de façon transparente; nous entreprendrons des démarches stratégiques avec efficacité et sans hésitation, et nous vous tiendrons au courant à chaque étape. Le moment n'est plus aux paroles mais à l'action; nous avons entendu trop de promesses et justifications, sans voir de résultats concrets.
Il est essentiel que vous transmettiez le formulaire de procuration BLEU ou le formulaire d'instructions de vote, en votant pour les candidats suivants au Conseil :
- Jean-Marie Bourassa
- François Cordeau
- Louis Potvin
- George Rossi
- Jean-Denis Talon
- Pierre Turcotte
- Guy Aubert
Veuillez noter que la date limite pour envoyer le formulaire de procuration ou le formulaire d'instructions de vote est 10h30 (HNE) le 28 mai 2012.
Si vous avez déjà voté pour les membres du conseil actuels, vous pouvez encore modifier votre choix. Seule votre plus récente procuration est valide.
Si vous avez des questions, désirez plus d'information ou souhaitez nous rencontrer, veuillez consulter notre site : www.changecvtech.com.
Les sept candidats proposés, dont je fais partie, veulent permettre au Groupe CVTech de réaliser son plein potentiel, assurer sa pérennité et, par le fait même, améliorer la valeur de l'investissement des actionnaires dont vous faites partie.
Je vous remercie de votre soutien,
Guy Aubert, pour le compte de
Gestion G. Aubert Ltée, l'Actionnaire intéressé
Veuillez visiter le site Internet : www.changecvtech.com .
Relation avec les médias :
Au Québec :
Renmark communications financières
Guy Hurd
Directeur, Relations médias
[email protected]
514 939 3989 x1224
Ailleurs :
Bernard Simon
Vice-président - Kingsdale Communications Inc.
[email protected]
416 867 2304
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